Virginie Efira au cœur d’un énorme scandale pour son prochain rôle au cinéma
Virginie Efira est actuellement au cœur d’une polémique, malgré elle. Pour le casting du film Hors la loi, l’actrice incarnera Gisèle Halimi, un choix qui fait débat et qui ne passe pas auprès de tout le monde.

Un casting qui ne fait pas l’unanimité
Prévu pour 2026, le prochain film réalisé par Pauline Bureau, intitulé Hors la loi, retracera le procès de Bobigny, un événement extrêmement important dans l’histoire de France. Ce procès, mené en 1972, a marqué la lutte pour le droit de l’avortement, avec un tournant majeur et une protagoniste historique : Gisèle Halimi. Si le film semble prometteur sur le papier, le casting ne fait pas l’unanimité.
Le problème ? Virginie Efira a été choisie pour incarner l’avocate. Et pour une partie du public, ce choix n’est pas logique. Gisèle Halimi est née en Tunisie, dans une famille juive, et beaucoup estiment qu’une actrice d’origine maghrébine aurait été plus légitime. Certains vont même jusqu’à dénoncer un cas de whitewashing.
Les critiques ne se sont pas fait attendre sur les réseaux sociaux : « J’adore Virginie Efira, mais il n’y avait vraiment aucune actrice issue d’Afrique du Nord pour ce rôle ? », s’interroge un internaute. D’autres citent Géraldine Nakache comme une option plus pertinente.
Une polémique, mais pas pour tout le monde
Si certains hurlent au mauvais choix, d’autres prennent la défense de l’actrice belge. Et pour cause, Virginie Efira n’est pas une étrangère aux rôles marquants. Son talent est reconnu, et certains rappellent même qu’elle a des origines juives ottomanes.
Alors, vrai débat ou simple polémique de réseaux sociaux ? Pour l’instant, ni Virginie Efira, ni Pauline Bureau n’ont réagi. Mais une chose est sûre, cette controverse donne une visibilité inattendue au long-métrage.
Au-delà du casting, le film revient sur un combat historique. En 1972, cinq femmes sont jugées pour avoir pratiqué ou aidé à pratiquer un avortement. Grâce à Gisèle Halimi, la jeune Marie-Claire Chevalier évite la prison. Ce procès fera évoluer les droits des femmes en France et ouvrira la voie concernant la loi sur l’IVG en 1975.