Vincent Lagaf en mort clinique, ce que l’on sait
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Depuis ses premiers pas devant les caméras, Vincent Lagaf a un seul objectif : faire rire la galerie. Lorsque TF1 lui donne sa chance, il ne lésine pas ses efforts et enchaîne les tournages. Des idées de gag, il en a à la pelle. Cependant, en coulisses, et malgré son succès, les démons du passé le hantent en permanence. Aujourd’hui, c’est une terrible information qui nous a été communiquée sur la star…
Vincent Lagaf comme vous ne l’avez jamais lu !
À la fin des années 70, Vincent Lagaf achève de son service militaire. Ce passionné par les voitures mais aussi les motos décroche un BEP de mécano-dieseliste, mais aussi un CAP de soudeur. En attendant de décrocher un emploi stable dans sa branche, il gère l’animation de clubs de vacances à la mode. Il va adorer cette expérience !
À la fois hyperactif et maladroit, ses collègues mais aussi les touristes le remarquent. Très vite, ces derniers l’associent au héros de bande dessinée de Franquin : Gaston Lagaffe. Amusé par cette comparaison, il choisit d’en faire son pseudonyme.
La carrière en dents de scie de Vincent Lagaf
Après dix ans de bons et loyaux services, il tire sa révérence. Du surcroît, lors de sa rencontre avec Hervé Hubert, il a un déclic. Grâce au réseau du producteur, il fait partie de la bande de joyeux lurons de « La Classe« . Tous les jours de la semaine, il teste ses sketches devant ses camarades Jean-Marie Bigard ou Pierre Palmade.
Les billets des spectacles ou les disques parodiques de Vincent Lagaf se vendent comme des petits pains. Un soir, il décroche un rendez-vous au siège de TF1. Sur place, la direction lui propose d’animer un quiz télévisé, L’or à la pelle. Partant pour cette belle aventure, il s’appuie sur le soutien financier et logistique de son mentor, Hervé Hubert.
À la fin des années 90, le chapitre du « Bigdil » marque un tournant. Sous pression, il n’a pas une seconde de répit à consacrer à ses proches. « Il y a un moment, j’étais 300 jours par an sur les plateaux ou sur une scène ou sur un chantier de travail. » Conscient d’être une exception dans le métier, Vincent Lagaf souligne cette « cadence » infernale. Maigre consolation, il décroche deux récompenses. D’abord, pour la qualité de ses prestations mais ensuite pour l’originalité du concept.
Un an après l’arrêt de l’émission culte, Vincent Lagaf est de retour à l’antenne avec « Crésus« . Sauf que rien ne se passe comme prévu. Et pour cause, dans la presse ou sur la Toile, les critiques fusent. Ses tenues vestimentaire sobres, son changement de coiffure mais aussi d’attitude ne parviennent pas à convaincre. Et cela se ressent sur l’audimat. A la fin de la saison, TF1 retire son show de la grille des programmes.
Intrigué par le cinéma, il tente sa chance. Qu’on se le dise, ce perfectionniste jusqu’au bout des ongles ne fait rien à moitié. Donc, en plus d’être le héros, il co-rédige le scénario de « Le Baltringue« . Hélas, l’équilibre de Vincent Lagaf vacille à nouveau. Vu que son public n’est pas au rendez-vous, il va en profiter pour faire le point.
Un retour en fanfare
Comme nous l’avons mentionné plus haut, Vincent Lagaf adore la vitesse et les bolides. Aussi, lorsque la chaine de télévision RMC tourne le pilote de « SOS garage« , elle pense à lui. Ravi d’avoir l’expertise de Thierry Muscat , Vincent Lagaf semble plus apaisé que jamais.
Sans cesse sollicité par ses abonnés, Vincent Lagaf vient de réaliser leur rêve. En effet, à l’instar de nombreux jeux (« Le juste prix », « Le maillon faible », etc.), « Le Bigdil » est enfin de retour. Très vite, il confie avoir bien réfléchi avant de donner son accord. Du reste, il en profite pour envoyer un pic à ses détracteurs « Faire ça pour gagner de l’argent, ça ne m’intéresse pas. D’ailleurs, je gagne sept fois moins qu’avant. »
Quelques jours avant la diffusion, il tombe le masque. « C’est plaisant et émouvant, mais c’est aussi de la pression. » Contrairement à avant, Vincent Lagaf a un plan B « Si jamais, si ça ne marche pas, je retournerai cueillir de la lavande et m’occuper de mes ruches.«
Un homme de conviction
Depuis qu’il est à la retraite, Vincent Lagaf aspire à de la tranquilité. Ne supportant plus la morosité de la capitale, il prend la poudre d’escampette. Direction le sud de la France, et plus précisement dans le Var. Or, lors du scrutin municipal de 2014, l’humoriste provoque un séisme. En voyant son nom sur la liste divers droite de Philippe Leonelli, les locaux hallucinent. Qu’ils se rassurent, il n’a pas du tout l’envie de renverser la table. Son seul leitmotiv est de « proposer des idées en matière d’animations et d’événements« .
Qui sont les deux femmes de sa vie ?
Véronique
Ange gardien, mère de son fil Robin, confidente : cette femme a eu plusieurs missions dans le quotidien de Vincent Lagaf. Cependant, interrogé par nos confrères sur leur relation ambivalente, il fait un constat sans appel. « Ça fait presque 20 ans qu’on s’est quittés, on s’appelle, on se donne des nouvelles. Il y a une très grande confiance entre nous trois. » Preuve étant, il refuse qu’elle abandonne ses fonctions de gérante de sa société. Dans un sourire, il persiste et signe. « On a peut-être raté notre mariage, mais on a réussi notre séparation« .
Une seconde épouse « extraordinaire »
Suite à son divorce, Vincent Lagaf verouille à double tour les portes de son jardin secret. Pour s’en justifier, il déclare à nos amis de « Télé-Loisirs ». « Elle n’est pas du tout branchée show-business. Par contre, elle a un travail aussi bien éprouvant qu’épuisant. « Elle est négociatrice dans des affaires dramatiques de pédophilie et rentre le soir avec des images pas belles en tête. » En lisant le passé trouble et les épreuves de son homme, elle ne prend pas de pincettes. « [Elle m’a dit, ndlr] que j’avais bien fait de l’écrire. »
Houston, on a 4 problèmes !
Le jet-ski
En 2007, Vincent Lagaf profite du soleil du Lavandou pour organiser une session de jet-ski. Hélas, il ne maitrise pas son appareil et un drame se produit. Une source proche dresse un constat sans appel. « Côtes cassées, bras fracturé, coude déplacé, contusions » , il ne s’est vraiment pas loupé !
Le quad
Deux ans plus tard, il participe à un raid dédié aux quad en Tunisie. Voulant partager cet instant avec Robin, il lui propose de l’accompagner et de l’encourager dans le désert. Or, quelques instants après le top départ, il perd le contrôle de son engin à roues. Ce « vol plané« , le duo père fils ne peut pas l’oublier. Fort heureusement, ils ont plus de peur que de mal. Après des examens approfondis, il s’en tire avec une blessure au poignet.
Le hoverboard
Qu’on se le dise, Vincent Lagaf adore avoir le contrôle. Aussi, quand il allume son hoverboard, l’adrénaline monte d’un cran. Comme d’habitude, Robin est aux premières loges. Dans les colonnes de « Nice Matin », ce dernier fait une confidence glaçante sur cette fameuse course. « J’ai tenté une figure et je suis retombé dans l’eau. Mais avec l’énergie dégagée par le scooter des mers, il y a eu une forte secousse. Mon père a heurté le guidon de son engin avec la tête. » Résultat des courses, un « nez cassé » ainsi que des points de souture pour réparer son « arcade sourcilière fendue« .
La moto
Le coeur
Sans conteste, cette virée en moto est le plus dramatique de ses quatre épisodes. Cette « quintuple fracture de la cheville » le marque au fer rouge. Très vite, il fournit des explications sur les trois actes chirugicaux délicats mais indispensables pour la motricité de son pied. « On a coupé le tibia à sa base, raboté le plateau tibial, joint les deux en faisant une fusion des deux os (…) » Comme l’atteste la publication ci-dessus, quand il n’est pas rééducation, il ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant.
Juste avant de commencer le tournage de cette émission de télé-réalité, le présentateur Vincent Lagaf se plie au réglement. A l’instar des candidats, il doit avoir une hygiène de vie irréprocable. Hélas, son cardiologue tire la sonnette d’alarme. Cette « artère bouchée à 95-97 % » nécessite une opération d’urgence, sans quoi, il risque de s’effondrer à tous moments.
Vincent Lagaf, un homme tourmenté
Une double identité
Après avoir longtemps gardé ce secret pour lui, il ne tient plus. Quand il révèle les raisons du changement de son prénom de naissance, les téléspectaeurs sous sous le choc. « Quand on vous appelle Franck pendant trois ans et que vous devez répondre au prénom de Vincent du jour au lendemain, c’est compliqué. »
Quelques semaines plus tard, il raconte ce jour où il a appris la vérité. « Je devais avoir entre huit et dix ans. On est un dimanche après-midi, mon père me dit : ‘Vincent, viens il faut qu’on te parle’. Il demande à ma sœur d’aller dans sa chambre. On est autour de la table de la salle à manger en bois. Ma mère est là, je sens bien qu’il y a un malaise. Il me dit : ‘Tu es notre petit garçon mais ce n’est pas nous qui t’avons fabriqué, nous t’avons adopté’«
Juste après avir averti le concerné, ils éprouvent le besoin d’en parler à leurs proches. Une fois encore, le fossé se creuse. « Je me souviens d’un après-midi où ma mère avait invité ses copines pour me présenter, exactement comme si mes parents exhibaient la nouvelle bagnole qu’ils avaient achetée. L’une de ces amies a demandé à ma mère : ‘Il est gentil ?’. J’aurais dû lui répondre : ‘Non c*nnasse ! Je mords et je pisse partout !’ J’ai toujours eu l’impression d’être un bibelot, une attraction« .
Les pensées noires se bousculent dans la tête de cet adolescent D’abord, il pense « à fuir » en permanence. Ensuite, il veut obtenir de plus amples informations sur sa mère biologique. Par exemple, est-il le fruit « d’un viol ou d’un inceste ? ». Hélas, le silence est la seule réponse qu’il va obtenir du couple.
Grâce à l’intervention d’un procureur, Vincent Lagaf parvient à ses fins. « Il m’a donné une enveloppe qui contenait tous les documents manquants pour pouvoir entamer mes recherches. » Choqué, il découvre que sa mère a eu aussi des jumeaux mais qu’elle les a aussi confiés à l’assistance publique.
Le pourquoi du comment
Par le biais de « Y’a que la vérité qui compte », l’un des deux demi-frères de Vincent Lagaf sollicite l’aide de Pascal Bataille et de Laurent Fontaine. Certes, les équipes retrouvent la trace de cette femme. Hélas, sur le tournage, tout bascule. « Elle y est allée avec son époux, qui n’était pas au courant du tout de sa vie et qui l’a découvert en direct. Du coup, il a fait un AVC ».
Muni de l’adresse de sa mère, Vincent Lagaf décide de provoquer la rencontre. Dans un premier temps, échaudée par l’émission culte, elle le repousse. Ce rejet va avoir des conséquences dévastrices sur le moral de l’animateur. En larmes, dans l’incapacité de faire le trajet en voiture, il est la croisée des chemins. De son côté, son épouse le somme de l’appeler.
Une grossesse pas comme les autres
Cette fois, l’échange va durer six heures. Amoureuse et enceinte se son patron, un homme marié, elle ne peut pas le garder. « Il a essayé de la faire avorter avec ce qu’on appelait autrefois un ‘faiseur d’anges’. (…) Je me suis bien accroché et moi, les aiguilles à tricoter, je les ai repoussées. (…) » Furieux contre son géniteur, il ne mâche pas ses mots. « Je pars du principe que quand tu es en couple et que tu as deux enfants, tu ne pars pas dans une galère comme celle qu’il a fait vivre à Lucienne (…) Je crois qu’il a coupé tous les ponts le jour de ma naissance, quand je suis arrivé. »
Deux mois après, un nouvel enfer attend la génitrice de Vincent Lagaf. « J’étais terriblement malade, j’avais un très gros problème, que j’ai gardé toute ma vie puisqu’il me manque la moitié d’un poumon. » A peine majeure, sans ressource financière suffisante, elle prend la décision la plus compliquée de son existence. Elle « le dépose dans un couffin, le regarde une dernière fois, l’embrasse, et lui dit ‘on ne se reverra plus.«
Lors de son passage dans l’émission « Legend » animée par Guillaume Pley, Vincent Lagaf’ s’est livré à cœur ouvert sur plusieurs sujets marquants de sa vie, notamment le retour potentiel du Bigdil et son parcours personnel. L’animateur de 65 ans en a profité pour raconter une histoire poignante : sans l’intervention du père de Cécile de Ménibus, il ne serait peut-être plus en vie aujourd’hui.
Une enfance marquée par des épreuves douloureuses
Dans cet entretien, Vincent Lagaf’ a commencé par évoquer un épisode sombre de sa vie : il a survécu à un avortement clandestin. « À l’époque, l’avortement était totalement interdit. Quand ma mère biologique est tombée enceinte de moi, mon père biologique – ou plutôt ce sale c*n – a dit : ‘On ne peut pas le garder’ », a-t-il confié.
Il a ensuite précisé que son père biologique, déjà marié avec deux enfants, était le supérieur hiérarchique de sa mère. Il l’a alors emmenée chez une « faiseuse d’anges », une femme pratiquant des avortements clandestins. « Ça se faisait à l’époque avec des aiguilles à tricoter, mais moi, ils ne m’ont pas eu », a-t-il ajouté, évoquant avec amertume cette tentative qui aurait pu lui coûter la vie avant même sa naissance.
Sauvé in extremis par le père de Cécile de Ménibus
L’histoire ne s’arrête pas là. Quelques années après sa naissance, Vincent Lagaf’ a frôlé la mort une nouvelle fois. « Fin avril, je suis à la clinique du Belvédère à Rouen. Ma mère biologique, qui m’aimait énormément, a décidé de me laisser pour adoption. Elle n’avait pas les moyens financiers pour s’occuper de moi », a-t-il expliqué.
C’est à ce moment critique que le docteur de Ménibus, père de l’animatrice Cécile de Ménibus, entre en scène. « Fin mars, je me retrouve sous oxygène, dans un état lamentable, et c’est lui qui me soigne », raconte-t-il avec émotion.
En consultant son dossier médical des années plus tard, Vincent Lagaf’ a découvert un fait troublant : il avait été déclaré « en mort clinique » avec les lèvres cyanosées. Pourtant, le lendemain, il était miraculeusement en pleine forme. « Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais je suis toujours là aujourd’hui », conclut-il avec reconnaissance.
Et maintenant ?
En ce concerne ses frères et soeurs, ils habitent à l’étranger et ne soupsonne même pas son existence. Par contre, elle refuse qu’il les contacte de son vivant. Même si cette promesse le blesse dans sa chair, Vincent Lagaf s’y plie. Suite au prochain épisode…
