Véronique Sanson (75 ans) : « Je vais mourir », ce coup de fil bouleversant
Véronique Sanson est devenue un monument de la scène musicale française. À 75 ans, elle a décidé de briser le silence, non sans émotions, dans une interview.
Véronique Sanson, une chanteuse devenue iconique en France
Alain Delon, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, Brigitte Bardot, Johnny Hallyday, Françoise Hardy… Tous sont des piliers de la culture française, des artistes connus de tous et qui ont marqué toute une génération.
Et, parmi eux, il y a aussi Véronique Sanson dont la carrière musicale a démarré dans les années 60. L’interprète de titres comme « Besoin de personne » et « Amoureuse » est bien connue pour sa voix angélique et ses textes bouleversants.
La jolie blonde a désormais 75 ans et l’ex-compagne de Pierre Palmade n’a pas arrêté la chanson. Sur son compte Instagram, elle poste régulièrement du contenu, la montrant plus heureuse que jamais sur scène.
Actuellement, elle est l’auteure de dix-sept albums studio dont le dernier est sorti en 2018. Sa célébrité n’est plus un secret pour personne, elle a d’ailleurs gagné plusieurs distinctions au cours de sa carrière de vocaliste.
En 1978, elle est élue « meilleure interprète féminine de l’année » et en 2015, elle a reçu le « prix de l’Académie française » ainsi que la « grande médaille de la chanson française ».
Aussi célèbre pour sa relation tumultueuse avec Michel Berger, ex-compagne de Stephen Stills et de Pierre Palmade, elle est la mère d’un fils de 50 ans, le chanteur Christopher Stills.
La chanteuse s’exprime sur la fin de vie de Françoise Hardy
Véronique Sanson a eu une carrière riche et pleine de hauts et de bas, que ce soit musicalement comme personnellement. En réalité, elle évoque très peu dans les médias sa vie privée, parfois difficile à relayer.
Si elle a récemment parlé de ses problèmes de santé, Véronique Sanson a aussi désiré briser le silence dans une nouvelle interview sur France Inter ce mercredi 25 septembre 2024.
Désormais âgée de 75 ans, elle est notamment revenue sur un événement qui l’a beaucoup bouleversée : la disparition de Françoise Hardy.
Pour rappel, Françoise Hardy a perdu la vie le 11 juin dernier à l’âge de 80 ans. Invitée de Léa Salamé, Véronique Sanson a profité de cette parenthèse pour faire également quelques confidences sur le sujet épineux de la fin de vie.
Elle a notamment commenté les prises de paroles de Françoise Hardy sur le sujet de la fin de vie digne et sur son souhait de partir vite et sans souffrance.
« Évidemment qu’elle a eu raison de le faire. Moi aussi, je l’ai dit, je me suis même adressée, par le biais de la radio, à Emmanuel Macron », a alors déclaré la chanteuse.
« Je lui ai demandé pourquoi il laisse des gens mourir dans des souffrances épouvantables », a-t-elle ajouté. « Tout le corps médical sait qu’il ira jamais mieux et qu’il va mourir dans des souffrances atroces. Les proches en souffrent aussi et on est obligés d’aller là où c’est permis pour mourir« , explique l’artiste.
Véronique Sanson soutient l’euthanasie pour les humains
La loi sur l’euthanasie n’est pas encore passée en France, comparé à d’autres payes où c’est légal. « Je trouve ça franchement très hypocrite », a affirmé celle qui a récemment été hospitalisée.
« J’aimerais bien qu’il leur arrive des bricoles au moins, ils sauront ce que c’est de se dire ‘je sais, je vais mourir' », a alors ajouté Véronique Sanson, des mots relayés par Closer.
Pour la chanteuse, abréger les souffrances d’un proche ne devrait alors pas être interdit. Elle se rappelle notamment d’un appel qu’elle a reçu et qui l’a bouleversé.
« J’ai ma meilleure amie d’enfance, ma jumelle de date de naissance qui m’a téléphoné. J’ai reçu un coup de fil et elle m’a dit ‘tu sais, je vais mourir, mais je souffre beaucoup‘ », a alors révélé l’artiste.
« J’espère et je supplie les gens qui vont nous gouverner de penser à ça », s’est alors insurgé Véronique Sanson, dans cette interview.
Pour le moment, le droit au suic*de assisté n’est pas encore en vigueur en France. Néanmoins, le sujet est toujours en discussion. Cependant, nous savons qu’il devrait être réservé qu’à certaines conditions.
Par exemple, la personne devra être en pleine possession de ses moyens, capable de prendre cette décision. Également, la personne devra souffrir d’une maladie incurable. C’est en tout cas ce qui ressort des discussions précédentes des politiques.