Véronique Genest méconnaissable : elle se confie sur sa transformation physique
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Avec ses cheveux rouges, Véronique Genest ne passe pas inaperçu. D’ailleurs, quand elle n’est pas sur les planches ou devant une caméra de télévision ou de cinéma, elle échange régulièrement avec ses abonnés sur les réseaux sociaux. Hélas, certains de ses propos déclenchent des polémiques. Qu’à cela ne tienne, sur le plateau de Jordan de Luxe, elle va tomber le masque !
Véronique Genest, une femme observatrice
Aussi loin qu’elle se souvienne, Véronique Genest a toujours eu une attirance pour les livres, le septième art ou bien les pièces de théâtre. D’ailleurs, elle dévore les aventures de ses personnages préférés et les réinterprète à sa manière. C’est pourquoi, au lycée, elle rejoint une troupe de comédiens amateurs.
Dès qu’elle a une seconde de répit, Véronique Genest prend la poudre d’escampette et se rend au conservatoire de musique de Strasbourg. Tandis que son amie musicienne s’installe au piano et répète, elle dissèque à la loupe les coulisses de cette institution alsacienne.
Les trois passions de Véronique Genest
Le théâtre
Même si elle adorait son médecin de père, elle n’aspire pas à faire de longues études. C’est pourquoi, elle obtient un diplôme d’esthéticienne / maquilleuse. Contrairement à ses camarades, Véronique Genest ne souhaite pas ouvrir un salon et dispenser des conseils aux anonymes. Par contre, elle estime que son métier peut jouer en sa faveur. Son objectif ? Faire partie de la grande famille du spectacle.
Pour son premier contrat, elle rejoint le casting de « La Communion solennelle« . Fascinée par l’ambiance, elle a un déclic. Désormais, hors de question d’être aux petits soins pour l’équipe. Plus que jamais, Véronique Genest veut leur donner la réplique.
Pour ce faire, elle économise et s’inscrit aux cours de théâtre de Daniel Mesguich. Afin de subvenir à ses besoins, elle enchaîne les petits boulots. Et pas n’importe où puisqu’elle postule au Palais des Arts. Hôtesse, ouvreuse, vendeuse de goodies, Véronique Genest parvient à se rendre indispensable auprès de la direction !
Parmi les professionnels qui fréquentent l’établissement, il y a le chanteur Georges Moustaki. Aussi, la pétillante jeune femme rivalise d’ingéniosité pour se faire remarquer. Et sa stratégie porte ses fruits. Contre toute attente, il lui propose un marché.
Vu qu’il entame une tournée à l’étranger, il lui demande de devenir l’une de ses collaboratrices. Conscience que cette opportunité ne se reproduira pas deux fois, elle accepte sans hésiter ! Jusqu’au dernier souffle de son mentor, elle va vouloir le remercier pour tous ses conseils
Le cinéma
Quelle fierté de voir son nom s’affiche dans le générique de fin de ce film. Certes, Véronique Genest n’est pas tête d’affiche et n’a pas le rôle principal. Cependant, au plus profond de son âme, elle sent que son rêve est sur le point de devenir réalité.
Au milieu des années 80, elle accepte de jouer la fille d’un comédien hors pair, Bernard Blier. Sur place, elle croise le chemin de Francis Perrin. Une fois encore, une belle complicité va naître avec ce dernier !
Quelques années plus tard, le réalisateur Claude Zizi fait appel à elle pour son long métrage « Association de malfaiteurs ». Ironie du sort, elle enfile pour la première fois le costume d’une femme commissaire de police. Elle ignore encore que cette corporation va lui servir de tremplin.
La télévision
Grâce à son agent, Véronique Genest découvre l’univers de la petite lucarne. Au début, les téléspectateurs la découvrent dans une série de publicités mythiques. De la lessive en passant par la nourriture, elle sait tout vendre !
Au début des années 80, elle passe une énième audition. Du reste, parmi les 500 postulantes, elle tire son épingle du jeu. Pendant quatre épisodes, elle va se fondre totalement dans le personnage de Nana. Tirée du livre d’Emile Zola ce mini feuilleton remporte un vif succès.
Lorsque nos confrères du magazine pour adultes « Lui » la contactent pour faire la une, Véronique Genest se jette à l’eau. a l’époque, elle n’a aucun problème avec son apparence. Donc, elle accepte de prendre la pose, mais aussi de répondre à toutes les questions des journalistes.
C’est l’évidence, Véronique Genest était loin de se douter qu’il y aurait un avant et un après son passage dans « Surprise sur prise ». Arrêtée par des faux policiers, elle s’emporte avec pertes et fracas. Plusieurs décennies après cette séquence, on lui en parle encore !
L’année 1992 porte chance à Véronique Genest. Dès les premières minutes, la série policière « Julie Lescaut » remporte un vif succès. Mieux encore, pendant les 101 épisodes, la comédienne prouve l’étendu de son talent. Chaque semaine, elle pulvérise des record d’audience.
A l’instar des César, la cérémonie des 7 d’Or est le rendez vous incontournable de la grande famille de la télévision. Après nomination dans différentes catégories, les professionnels confient la tache de l’attribution des prix au public. Honorée à trois reprises, Véronique Genest est sur son petit nuage !
Une femme de conviction
Lors des deux courses à l’Elysée de Nicolas Sarkozy, Véronique Genest est aux premières loges. Présente à chaque meeting de l’ancien ministre de l’Intérieur, elle ne tarit pas d’éloges à son sujet. Comme l’atteste l’image ci dessus, elle va prendre la parole et valider ses mesures.
Après la défaite en 2012, elle monte au créneau. Durant l’été, une de ses phrases déclenche un tsunami médiatique. Dès la rentrée, elle va tenter de redorer sa réputation en précisant qu’elle « parlait des extrémistes. » Qu’on se le dise, son argument ne parvient pas à apaiser la situation, mais l’envenime. Donc, dans les colonnes du Parisien, Véronique Genest persiste et signe. « Je me fiche de la couleur des gens car je suis une fille du monde.«
Un an plus tard, elle figure sur la liste de Jonathan-Simon Sellem. Très vite, elle se rend compte que sa candidature ne passe pas. Aussi, un mois avant le scrutin, Véronique Genest déclare forfait mais continue de le soutenir.
Durant les deux ans de pandémie, elle donne son avis sur la politique sanitaire d’Emmanuel Macron. D’abord, elle défend bec et ongle le professeur Didier Raoult. Ensuite, elle remet en question l’utilité du vaccin. Après tout, même après injection, elle constate qu’elle peut attraper et transmettre la maladie.
Quant arrive l’heure de l’élection présidentelle de 2022, elle choisit son camp. Vu que le parti de l’UMP l’a decu, elle déclare. « Je n’en peux plus de toutes les magouilles des hommes qui ont fait de la politique leur gagne pain. » Aussi, Véronique Genest se range du côté de l’écrivain Eric Zemmour.
Des engagements hautement symboliques
Derrière son francparler, Véronique Genest cache son hypersensilité. C’est pourquoi, lorsque la maison d’édition lui demande de participer à cet ouvrage, elle donne son accord. Tout comme ses collègues, elle est ravie de savoir que tous les fonds seront reversés à « La Chaine de l’Espoir. »
Quant la journaliste Christine Kelly crée sa fondation, Véronique Genest sur le pont. Preuve étant, elle va même intervenir dans un colloque dédié au désarroi financier des familles monoparentales.
Enfin, ayant sans cesse une pensée émue pour son frère, elle rejoint les bancs de l’association Le Refuge.
Véronique Genest : encore traumatisée par ces trois épreuves
Son père
Au collège, la série noire commence. Lorsque son père meurt, elle a du mal à recoller les morceaux. Heureusement que son pilier de frère est là pour veiller sur elle. De son côté, sa mère refait sa vie et a deux autres enfants.
Sa mère
Pour expliquer le cauchemar sanitaire de sa génétrice, Véronique Genest précise quelque chose d’important. Même si elle a un pied à terre, cette dernière « a voulu aller dans un Ehpad cinq mois avant sa mort ». C’est pourquoi, la comédienne se plie en quatre pour lui trouver le meilleur. « Je lui ai trouvé un Ehpad magnifique avec de grandes chambres, un truc qui venait de s’ouvrir. » Très vite, elle met en place une organisation quasi millitaire. « Mes frères et moi allions tout le temps la voir. Dès qu’il y avait des vacances elle partait avec moi. »
Hélas, la situation devient hors de contrôle. Pas franchement emballée par le personnel, sa mère se plaint. De son côté, à chaque visite, elle constate des choses anormales. Par exemple, « ils l’ont laissée avec une plaie et un pansement mouillé pendant des heures. »
Dès lors, elle va multiplier les courriers mais aussi les rendez vous avec la direction. Quelques jours avant le décès, elle prend les choses en main et lui trouve un appartement. Hélas, à bout de forces, sa mère s’éteint en un temps record. Dévastée, elle dresse un bilan sans appel. « Je n’ai pas porté plainte. Je suis allée voir une avocate mais je me suis dit que ça ne servait à rien. C’est se battre contre des moulins à vent.«
Son frère
En 1989, Véronique Genest s’associe avec son frère Olivier. Depuis son enfance, ces deux là sont inséparables. « C’était le yin et moi, j’étais le yang. J’étais plus garçon que lui, je le protégeais alors qu’il était mon aîné d’un an », Entre deux auditions, elle est fière d’avoir les clés de ce restaurant parisien.
En ce qui concerce l’attirance de son frère pour les hommes, elle souligne qu’elle l’a toujours su. Donc, quand il lui fait son coming out, elle n’offusque pas et « discute de façon très très saine de ça. » Or, au fur et à mesure, elle se rend bien compte que c’est plus compliqué que prévu. « On avait des exemples de gens qui le vivaient et c’était très compliqué.«
Hélas, en mai 1993, son équilibre vacille. « Du jour où cette maladie est arrivée, je savais que c’était pour lui. Il chopait tout ce qui traînait (…) J’ai tout de suite su qu‘il allait [mourir] et j’ai tremblé jusqu’au jour où il est parti »,
Un quart de siècle après la tragédie, la douleur est toujours là. « Ça fait 26 ans et je n’arrive pas à faire le deuil. C’est très compliqué. » Tout comme de nombreux artistes, elle utilise les mots pour exorciser ses maux. D’ailleurs, elle voudrait que la lecture de cet ouvrage aide « des gens à partager leur douleur« .
Un coup de foudre immédiat
Dans son malheur, Véronique Genest peut compter sur le soutien indéfectible de son époux, Meyer. Malgré leur différence d’âge, ils s’entendent à merveille. Du reste, elle sollicite ce généraliste de profession pour produire des films ou des pièces qui lui tiennent à coeur.
A l’été 2023, un accident remet tout en question. Comme le confie à son ami Jrodan de Luxe, le bilan est lourd. « Sept côtes cassées, la clavicule, les poumons » et un mini AVC plus tard, le couple traverse une zone de turbulences. Va t elle s’en sortir sans y laisser encore plus de plumes ?
Le plus grand complexe de Véronique Genest enfin dévoilé
Après s’être confié sur la perte de son frère, Véronique Genest parle de plus son grand défaut : la gourmandise. Bec sucré, elle adore dévorer des pâtisseries, mais fume aussi comme un pompier. Vu le succès de son livre, elle va transformer l’essai et le mettre en scène.
« 2012, ça a été très dur à tous les niveaux ». De son propre aveu, elle a fait un blocage qui l’empêche de perdre ses kilos en trop. « J’ai fait des régimes, vous ne pouvez même pas imaginer. » De plus, elle tire la sonnette d’alarme auprès d’un « coach sportif ». Hélas, malgré ses efforts, elle constate que son poids ne varie pas d’un gramme.
Emue, elle précise que « le regard des autres fait souffrir. » Très vite, elle vit un enfer. Incapable de se montrer en maillot, elle ne donne plus la peine de se « déplacer » et encore moins de « bouger« . A deux doigts des 100 kilos, elle se rend à l’évidence, son attitude ressemble presque à un« suicide. »
Grâce à son fils Sam, Véronique Genest remonte la pente. Et la réciproque est vraie. En effet, le duo va se lancer des défis. « Quand j’ai vu ma mère changer d’alimentation, je m’y suis mis. Je fais tout avec excès : les jeux vidéo, la nourriture… J’ai dû me battre contre mes habitudes et mon appétit. Je suis resté éveillé des nuits entières tenaillé par la faim, mais j’ai tenu bon. Pour changer, il faut se projeter et j’ai l’ambition de me muscler, de devenir sec. »
Le mantra de Véronique Genest ne laisse personne indifférent. « Il a fallu beaucoup de volonté, de l’acupuncture et un régime« . Par le biais de cet expert, elle trouve du réconfort et se réconcillie avec son reflet dans le miroir. « Il m’a apaisée, il m’a remis des choses en place. Je me suis remise à dormir. » Le meilleur reste donc à venir !
