Valérie Lemercier fait une annonce choc, ses fans en PLS
Impossible de résumer la carrière de Valérie Lemercier sans évoquer son second degré légendaire. En effet, dans la grande famille des humoristes, elle démontre souvent à ses fans qu’elle a plus d’un tour dans son sac. Quand elle n’est pas sur scène, elle est devant ou derrière la caméra. Douée pour rédiger des scénarii aux répliques ciselées, elle tente tant bien que mal de cacher ses obsessions à ses admirateurs de la première heure. Hélas, son dernier projet ne va laisser personne indifférent.
Une famille pas comme les autres

À Gonzeville, la famille Lemercier est bien connue des locaux. En effet, en plus de travailler la terre, le géniteur de Valérie Lemercier et de ses trois sœurs occupe le poste de maire pendant presque une décennie. En ce qui concerne sa mère, Odile, c’est un précieux pilier tant dans les tâches du quotidien que dans celles liées à l’activité professionnelle.
Attirée par les matières artistiques, comme le dessin, Valérie Lemercier décroche son bac haut la main. Or, dès qu’elle a un moment de répit, elle se rend à l’évidence. Dès qu’elle a un moment de répit, ce qu’elle aime par-dessus, c’est amuser la galerie. C’est pourquoi, une fois son diplôme en poche, à l’instar de sa consœur Anny Duperey, elle s’inscrit au conservatoire de Rouen
Quand la télévision déroule le tapis rouge à Valérie Lemercier
Le 22 septembre 1982, Valérie Lemercier tente de piéger les candidats de l’Academie des 9. Tombée sur la thématique du pain, cette jeune femme va avoir du mal à tirer son épingle du jeu. Et pour cause, Thierry Roland, Daniel Prévost et Yves Lecoq préfèrent taquiner cette candidate plutôt que de lui donner un coup de pouce.
A la fin des années 80, elle prend son courage à deux mains et passe une audition auprès de Jean-Michel Ribbes. Malgré son petit rôle de flic dans M’as-tu-vu ?, cette optimiste de nature s’accroche à sa bonne étoile. Aussi, elle va conserver un bon souvenir de cette expérience.
La même année, le réalisateur la rappelle et lui propose d’enfiler le costume de Lady Palace dans la série du même nom. Retransmise en public, mais également à la télévision sur la chaine cryptée Canal +, les téléspectateurs vont découvrir ses imitations pas comme les autres. Le moins que l’on puisse, c’est que ce personnage de princesse un peu coincée va lui coller à la peau pendant de nombreuses années.
Sur les planches, Valérie Lemercier s’épanouit
Dès le dernier épisode, Valérie Lemercier annonce son premier spectacle en solo. Dès lors, elle décide d’accueillir ses fans d’abord la cultissime salle qui a été le fief de la troupe du Splendid. Ensuite, face au succès, elle déménage pour quelques représentations au Palais-Royal.
Une fois son Molière en poche, Valérie Lemercier se sent pousser des ailes et à de l’inspiration à revendre Pendant un an, elle va être à l’affiche du Théâtre de Paris. Force est de constater que la magie opère avec ses pairs puisqu’elle décroche une seconde récompense.
Au début du deuxième millénaire, Valérie Lemercier nous invite à son troisième spectacle. Cette fois, il a eu lieu aux Folies-Bergères. Le seul inconvénient est qu’elle refuse de se faire filmer. Aussi, de l’avis de tous ceux qui ont la chance de l’applaudir sur scène, c’est une expérience unique en son genre, à ne surtout pas prendre à la légère !
Après trois récompenses en poche, Valérie Lemercier estime qu’elle n’a plus rien à prouver à son public. Or, à l’instar de Florence Foresti, elle va décide de s’amuser dans l’ancienne discothèque Le Palace. Une fois encore, les places se vendent comme des petits pains.
Le cinéma, la seconde passion de Valérie Lemercier
En tant qu’actrice
Lorsque Valérie Lemercier reçoit le texte de ce film, elle se rend rapidement compte qu’elle a tout intérêt à accepter cette proposition. Du reste, ce tournage avec des pointures de l’humour telles qu’Anémone ou encore Claude Piéplu, elle ne va pas en perdre une miette.
Un an plus tard, Valérie Lemercier ne tarit pas d’éloges au sujet de Jean-Marie Poiré. Et la réciproque est vraie. En effet, le réalisateur ne regrette pas de lui avoir donner sa chance. Des décennies plus tard, il fait ce constat sans appel. « Elle fait une carrière formidable, c’est un grand clown»
Les années 90
Comme son nom l’indique, le film Le bal des casse-pieds est une joyeuse comédie. Cerise sur le gâteau, Valérie Lemercier donne la réplique au génial Jacques Villeret, mais également à un maître de l’humour, Jean Rochefort.
Avec ce long-métrage, le succès n’est pas au rendez-vous. Qu’à cela ne tienne, Valérie Lemercier ne se désespère pas. Preuve étant, c’est bien la première fois où que son agent lui décroche un premier rôle. Donc, au lieu de se braquer, elle poursuit sa belle aventure.
Au milieu des années 90, elle retrouve Christian Clavier et Jean Reno dans les Visiteurs. Hélas, sur le plateau, le réalisateur change d’attitude et lui met sans cesse la pression. Si bien que des années plus tard, elle confie à nos confrères la chose suivante. « C’est le tournage qui a été difficile, mais la popularité de ce film me plaît.» N’oublions cependant pas que ses efforts ont payé puisqu’elle a décroché son premier César.
Dans La cité de la peur, elle occupe le rôle de la femme du sous-préfet. De l’avis de tous les fans des Nuls, elle est vraiment parfaite, et ce, même si elle apparait uniquement quelques minutes à l’écran.
Malgré le beau casting de Fauteuils d’orchestre, elle est la seule à décrocher un trophée pour sa performance. Au lieu de remercier l’Académie des César, elle préfère ironiser. « Mère Grand, je sais qu’à cette heure-là, tu dors. Je sais aussi que tu ne regardes quasiment jamais la télévision. Sauf parfois l’après-midi, une émission de vente aux enchères animée par Sophie Davant qui s’appelle ‘Affaire conclue’, dans laquelle j’ai peu de chance de passer pour revendre cet objet. »
Les années 2000
Même si son public n’a pas adhéré à ce film, Valérie Lemercier fait une curieuse mise au point avec ses détracteurs. « J’avais eu la chance de voir la pièce au théâtre et j’avais passé une excellente soirée. J’avais beaucoup ri : je trouve cette histoire particulièrement bien écrite et très touchante. En lisant le scénario, je me suis dit qu’il serait amusant pour moi d’interpréter cette Colette dépassée par les événements. C’est un personnage que je n’avais encore jamais joué. »
On le sait, Valérie Lemercier adore jouer avec son image. Aussi, on lui propose de se grimer en femme pétrie de préjugés, elle s’investit vraiment. Hélas, une fois encore, ses fans s’écharpent au sujet de ce film.
Au début des années 2000, elle est à l’affiche de Neuilly sa mère. Au cours de la promotion, les scénaristes donnent leur objectif. « Il s’agissait avant tout de s’amuser, pas de faire un film sociologique.»
C’est l’évidence, les aventures du petit Nicolas et des amis sont partie des livres cultes pour enfant sur plusieurs générations. Selon nos confrères d’Allociné, Valérie Lemercier a été l’une des premières recrutées. Par contre, pour son mari, bien avant de recruter Kad Merad, ça s’est joué entre Alain Chabat, Edouard Bear et Fabrice Lucchini.
Une réalisatrice à l’imagination débordante
Comme nous l’avons évoqué au début de cet article, Valérie Lemercier a toujours eu une affection particulière pour le théâtre. Aussi, après avoir lu et relu Sacha Guitri, elle décide de passer de la théorie à la pratique et se lance le défi fou d’adapter Quadrille.
Afin de se justifier sur son choix de casting, Valérie Lemercier ne prend pas de pincettes. « C’était amusant de faire se côtoyer des acteurs issus d’horizons si différents, music hall, théâtre, cinéma, ainsi que beaucoup de non professionnels. L’important était leur crédibilité et leur sincérité pour pouvoir traverser sans encombre tous les milieux si différents décrits dans le film. »
Au lieu de prendre Valérie Lemercier, Catherine Deneuve est l’une des premières à accepter de jouer dans Palais Royal. En exclusivité, elle confie son sentiment sur ce drôle de projet. « En plus d’être metteur en scène, Valérie est une véritable directrice artistique qui peut s’avérer très maniaque. Je peux le dire, c’est une grande obsessionnelle du détail ! (rires) (…) Valérie est quelqu’un de zinzin, mais au bon sens du terme, elle est incroyable de folie et de sérieux mélangés.»
Ces deux échecs qu’elle ne digère pas
Hélas en 2013, son film 100% cachemire ne rencontre pas son public. Puisqu’une déception, c’est un crève cœur pour l’artiste qui s’est tant investie. A demi-mot, elle confie les causes de ce fiasco. « J’ai remis le film comme il était prévu d’abord. Pour la sortie, il y a eu un montage que je n’assume pas. À l’époque, ça a été fait un peu dans la panique et aussi en mon absence. La nouvelle version est à peine plus longue de 2 minutes, mais elle me paraît plus équilibrée. »
Au début du scénario, Valérie Lemercier n’avait vraiment prévu d’écrire une comédie romantique. Non seulement, elle déteste ce genre de film, mais en plus ce n’est pas du tout ce qu’elle souhaite raconter. Or, plus le temps passe, plus elle réalise de la tournure que les choses prennent. Qu’à cela ne tienne, pour l’occasion, elle va renouer avec ce personnage de princesse un peu perchée.
Dès les premières séances d’écriture, Valérie Lemercier pense à Céline Dion. De l’avis de sa complice, c’est une mauvaise idée. « Au bout d’une soixantaine de pages, Brigitte Buc, avec qui nous avions déjà écrit Palais royal ! est arrivée sur le projet et m’a convaincue de changer les prénoms. Ça a tout débloqué.» La suite, on la connaît ! Malgré un report de plusieurs mois et une polémique venue des fans de la diva canadienne, le film déjoue tous les pronostics.
Valérie Lemercier : qui est l’homme de sa vie ?
De tous les hommes aimés par Valérie Lemercier, ce tenor du barreau est le plus célèbre. Aussi, après sept ans d’amour, et à l’occasion de son décès en avril 2023, elle brise le silence et lui rend le plus beau des hommages. « .J’étais rassurée de le savoir dans ma vie . On avait la certitude qu’on pouvait tuer quelqu’un et qu’il arriverait aussitôt avec sa Smart pour vous réconforter. Avec Hervé, on avait une personne pour vous protéger de tout.»
Une santé fragile
Au début de sa carrière, Valérie Lemercier sent qu’elle perd pied. « Je ne vivais pas de mon art. C’était un moment difficile (…) Je suis allée à l’hôpital Sainte-Anne toute seule, avec ma valise, pour qu’on me prenne. Je tombais et on m’a récupéré. Je suis restée un mois.»
Aussi, quelques années plus, elle va encore plus loin dans les confidences. En révélant ses tocs, elle jette un pavé dans mare. « J’ai plein de rituels à faire avant, de vérifications qui n’en finissent pas. Si je n’ai pas la garantie d’avoir tout dans mon sac, je suis malheureuse.» Dès lors, elle va confier ce qu’elle trimballe toujours avec elle. « L’ordinateur, du matériel pour coudre, des brosses pour le corps et des lunettes. »
Ce projet sème le chaos
En 2023, elle se confie sur le fait qu’elle n’a jamais eu d’enfant. Loin d’être un sujet triste ou vital, elle aime souligner qu’elle n’a sans doute pas les épaules pour se visualiser dans ce rôle. Et pour cause, sans cesse soumise à ses démons intérieurs évoqués dans le paragraphe précédent porter la responsabilité d’un petit être aurait pu faire vaciller son fragile équilibre.
Invitée sur le plateau de Quotidien le 19 mars dernier, Valérie Lemercier se jette à l’eau. « Je vais bien, j’ai décidé de garder ma bonhomie et j’ai une très grande nouvelle à vous annoncer donc ça me rend joyeuse. Je peux vous dire que j’attends mon premier enfant, sans PMA, sans relation sexuelle et à 61 ans ! »
Très vite, ses admirateurs lisent entre ligne. Cet enfant est en réalité son nouveau one woman show. Selon nos informations, après testé les plus belles salles de la capitale, il manquait le Théâtre Marigny à son palmarès. À partir d’octobre, c’est désormais là bas qu’on pourra lui dire comment on l’aime et qu’elle est indispensable.