« Une souffrance » : Pourquoi Léa Salamé a-t-elle changé de prénom ?
Léa Salamé, journaliste qu’on ne présente plus, s’est récemment confié sur ses origines et son histoire à l’occasion d’une interview pour Konbini. La présentatrice de Quelle époque ! a notamment abordé une période cruciale de sa vie, qui l’a conduite à modifier son identité.
À lire aussi : « Je n’assume pas » : Léa Salamé mal à l’aise après les blagues douteuses d’un humoriste dans Quelle époque
Un prénom libanais
Léa Salamé s’est construit une carrière digne des plus grands journalistes. Recrutée au sein de France 24 ou encore I-Télé, elle ne s’est pas arrêtée au domaine de l’audiovisuel. En 2014, celle-ci poursuit également son chemin au sein de France Inter.
Rencontrant le succès, c’est notamment dans l’émission de On n’est pas couché sur France 2 présenté par Laurent Ruquier, qu’elle se révélera auprès des Français. Polémiste, journaliste, autrice et même animatrice de télévision et de radio, à 43 ans, elle possède de nombreuses casquettes.
Pourtant, Léa Salamé a dû faire face à plusieurs épreuves avant d’arriver là où elle en est aujourd’hui. Invitée dans le Small Talk de Konbini, ce mercredi 19 avril, celle qui partage sa vie avec Raphaël Glucksmann a témoigné de son passé. Un instant où elle a d’ailleurs confié la raison qui l’a amenée à changer son patronyme.
« Mon prénom est un prénom libanais, car je suis née à Beyrouth et je suis arrivée en France quand j’avais cinq ans parce qu’il y avait la guerre civile au Liban. Et donc à l’origine, mon prénom, c’est Hala », avait-elle expliqué face à son interlocuteur, David Castello-Lopes.
Visée par les moqueries de ses camarades de l’époque, elle précise : « En libanais, Hala est un prénom usuel et fréquent qui veut dire ‘Bienvenue’, et on me disait ‘Allah akbar’, tes parents t’ont appelé ‘Dieu’. Ça me heurtait énormément et c’était une souffrance chez moi ».
À lire aussi : Léa Salamé se confie sur sa relation compliquée avec Laurent Ruquier
Léa Salamé a « mis du temps à accepter sa différence »
Alors qu’elle intègre un nouvel établissement scolaire à l’âge de 13 ans, la journaliste fait une réclamation particulière auprès de sa mère. « J’ai demandé à ma mère d’inscrire Léa Hala à l’école, et pas l’inverse », avoue-t-elle.
Un acte dont elle ne parlera jamais à son père Ghassan Salamé, connu pour avoir servi en tant que ministre de la Culture au Liban. Pourtant, son mal-être l’accompagnera durant un long moment avant qu’elle ne sache comment le surmonter.
« Je voulais avoir une mère de la Creuse et un père de Bretagne. Je voulais en plus avoir les yeux bleus alors que mes parents parlaient avec un accent (…) J’ai mis du temps à accepter ma différence qui allait être ma force », finit par dire Léa Salamé.
À lire aussi : Léa Salamé : gros fisaco en direct… que s’est-il passé ?