Thomas Sotto tyrannique ? Ces surprenants témoignages de collaborateurs et ex-collaborateurs
L’enquête de Télérama a fait grand bruit. Pour cause, elle expose au grand jour les plaintes des collaborateurs et ex-collaborateurs de Thomas Sotto sur l’émission Télématin. Une émission que le journaliste anime depuis 2021 avec une équipe à laquelle il n’a pas laissé que de bons souvenirs…
Thomas Sotto : les témoignages déconcertant de ses collaborateurs
Thomas Sotto tyrannique ? Certains membres et anciens membres de son équipe Télématin l’assurent. Loin de l’image de bonhomie qu’il s’applique à transmettre à l’écran, l’animateur de 51 ans serait en fait imbuvable, voire despotique.
Dans les colonnes de Télérama, on apprend ainsi que huit journalistes se sont succédé à la programmation de l’émission au cours des dernières années. La raison ? Le comportement difficilement supportable de l’animateur. « Je venais avec la boule au ventre. J’ai songé à changer de métier… », témoigne un ancien programmateur.
Appuyant le témoignage de son confrère, un ancien salarié de l’émission ajoute : « On cale un invité, que le rédacteur en chef valide, mais derrière, on annule à la demande de Thomas Sotto. Il y a de sa part de l’irrespect, des colères froides, il dénigre le travail« . Un discours qui perdure dans son équipe actuelle. « Thomas, c’est la parole divine. Ils sont té-ta-ni-sés devant lui », rapporte un membre de la matinale France 2.
« Je n’ai jamais vu un animateur dont tout le monde avait aussi peur. J’ai passé des dimanches d’horreur où il annulait l’invité en disant ‘je veux autre chose’, sans préciser quoi. J’ai très peu pleuré dans mes boulots, mais chez eux oui, plusieurs fois », indique encore une ancienne collaboratrice.
« Des envies un peu trop sans limites peut-être »
Évidemment, ces témoignages sont parvenus aux oreilles du principal intéressé. Et qu’en pense-t-il ? Eh bien, il reconnaît être d’une rigueur manifeste et reconnaît que cela peut engendrer de la « pression » sur les équipes. Il avoue d’ailleurs avoir « des envies un peu trop sans limites peut-être ».
« Je veux qu’on joue au ballon. Et si on perd, ce n’est pas grave. Ce que je n’aime pas, c’est quand on n’a pas tenté. Est-ce que je mets la pression sur les équipes ? Oui, sans doute, parce que cela fait partie de mon boulot », déclare-t-il.
Toutefois, il se dit « blessé » par ces accusations. « Télématin, c’est beaucoup de pression, de fatigue, et peut-être chez certains, un sentiment d’injustice, car personne ne démérite. Oui, je peux être exigeant, de bonne ou de mauvaise humeur. Je suis très franc, je dis les choses yeux dans les yeux », se défend-il.