Stromae se confie sur ses lourds troubles mentaux !
Souvenez-vous, il y a deux ans, au sommet de sa gloire, Stromae s’éloignait des projecteurs après avoir annulé une partie de sa tournée en Afrique. Il avait été chanter aux Etats-Unis, avait conquis la France, puis l’Europe, quand soudain, il a disparu de nos écrans. Très vite on a entendu parler de soucis de santé. A-t-il fait du surmenage ? Quelle mouche a donc piqué le chanteur belge qui a préféré se consacrer à sa ligne de vêtements, avant de recommencer la musique ? On connaît enfin les raisons de son problème de santé qui l’ont fait « basculer dans la folie » et il en parle pour la première fois.
Les effets secondaires provoquent des hallucinations
Deux ans après, Stromae souffre encore des effets secondaires d’un médicament qui a bouleversé sa vie. Il a du mal à remonter la pente. Tout a commencé le jour où il a pris un médicament antipaludique. Avant de se rendre au Rwanda, il entame un traitement contre le paludisme et prend du Lariam. Mais il n’aurait jamais dû le faire. Ce médicament a eu un effet terrible sur sa santé physique et mentale. « J’ai peu de regrets dans ma vie, mais si je pouvais revenir en arrière et éviter de prendre du Lariam, je le ferais sans hésiter », confie-t-il au magazine Marianne.
Il doit encore se rendre à l’hôpital
Stromae a commencé à « basculer dans la folie », comme il l’explique lui-même. Le Rwanda, qui est un sujet délicat pour le chanteur, puisque son père y a été assassiné lors d’un génocide, a réveillé des vieux démons en lui. Les médecins pensent d’abord qu’il souffre de troubles mentaux dus à une décompensation psychique. Le fait de retourner dans ce pays lui aurait provoqué un choc émotionnel intense. Mais les effets sont amplifiés suite à la prise du Lariam, le traitement antipaludique qu’il suit en même temps. « J’aurais pu faire une connerie, je n’étais plus moi-même ». Les crises d’angoisse se succèdent et il a même des hallucinations intenses. Il entend et voit des choses qui n’existent pas. « Aujourd’hui, je suis encore sensible aux crises d’angoisse. Il m’est déjà arrivé de devoir retourner d’urgence à l’hôpital ». Selon une étude de l’Organisation de la santé et du laboratoire Roche, qui commercialise le Lariam depuis 1991, une personne sur 10 000 présente des réactions graves au traitement antipaludique, au point de nécessiter une hospitalisation ou de provoquer un handicap.