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Stromae exploite ses employés ? Une figurante balance

Publié par Lauryn Bikile le 12 Mar 2022 à 7:04
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Une figurante dans le clip Fils de joie de Stromae, a tenu à évoquer les conditions de tournage dans lesquelles elle a travaillé. Révoltée, la jeune femme n’a pas hésité à s’en prendre violemment au chanteur. Découvrez ses propos ci-dessous.

 

Stromae, de retour sous les feux des projecteurs

 

Stromae

 

La vidéo du jour

Stromae est un auteur-compositeur-interprète et producteur belge qui s’est fait connaitre du grand public avec son tube Alors on danse. Depuis, il a connu un succès fulgurant et s’est fait une renommée internationale.

Malheureusement, suite à un burn-out et à d’importants problèmes de santé, le chanteur a dû se retirer de la scène musicale et médiatique pendant 7 ans.

Et ce n’est qu’en janvier 2022, que Stromae signe son grand retour musical en livrant une performance hypnotisante en direct du 20h de TF1. Le jeune homme y interprète l’Enfer, titre extrait de son nouvel album Multitude.  

>>> A lire aussi : « Il rayonne » : pluie d’éloges pour Stromae après son passage télé

Figurante dans un clip de Stromae, elle dénonce les mauvaises conditions de tournage

 

Stromae "Fils de joie"

 

Interrogée par RTBF ( le site de la Radio Télévision Belge Francophone), Cécile, figurante dans le clip Fils de joie de Stromae, titre extrait de son nouvel album Multitude, a tenu à révéler les dessous des tournages du chanteur : « On connaissait les jours de tournage, mais pas les jours de répétition. Donc pour quelqu’un qui travaille – il y avait des profs, il y avait un peu de tout…- c’était très incertain de savoir comment s’organiser pour cette semaine, est-ce que je vais devoir annuler des cours » , a-t-elle commencé.

Puis, elle a continué en disant que ses collègues et elle-même n’était nullement au courant du changement de rémunération : « Au départ, il s’agissait d’un projet rémunéré et quand on a appris qu’il s’agissait de 150 euros pour les cinq jours, on était déjà un peu engagé dans le projet » .

Cécile enchaine en affirmant que même en étant « seulement » figurante, il fallait investir énormément de son temps. Ainsi, elle confie à la radio que son emploi du temps était extrêmement chargé : « Ça implique une très grande disponibilité puisqu’on devait être là à partir de 6 heures du matin et globalement, la journée se terminait vers 17 heures » .

Avant de conclure en évoquant la période de tournage et les températures très basses qui allaient donc avec :  : « Le tournage s’est déroulé au mois de janvier et qu’il faisait à peu près 1°C mais ressenti moins 2, sachant qu’on ne bougeait pas. Ça veut dire qu’on reste sur des scènes le temps que les caméras passent, en tant que public on était statique. C’était extrêmement difficile » .

Peu avant cette interview, Cécile avait déjà poussé un coup de gueule notamment en postant une lettre qu’elle avait écrite, sur Facebook : « Toi qui défends des valeurs de justice sociale, pourquoi avoir choisi Abyssal production qui ne semble même pas se préoccuper de rémunérer décemment les travailleur.euses de la culture. Est-ce vraiment cohérent ? 150€ pour 5 jours de travail (répétitions, essayage et tournage en extérieur). Contrats, conditions et charges de travail révélées après le résultat du casting. Mail de planning reçu la nuit ou en dernière minute. Mépris et manque de professionnalisme de la part de l’organisation et des chorégraphes pour les danseur.euses. Sans parler des gaufres en guise de catering… » .

>>> A lire aussi : Stromae, une diva ? Ces règles qu’il a imposées

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