Serge Gainsbourg : les révélations sur les derniers jours du chanteur
Le 2 mars 2021, cela fera 30 ans que Serge Gainsbourg a disparu. Un anniversaire qui touche tout particulièrement Thomas Dutronc. Le chanteur français quelques jours en compagnie du chanteur culte, sans savoir qu’il allait décéder brutalement très peu de temps après. Il se confie dans Le Journal du Dimanche.
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Les derniers jours de Serge Gainsbourg
On ne présente plus Serge Gainsbourg. Chanteur Français culte et personnage inoubliable, Thomas Dutronc se souvient des moments passés avec lui comme si c’était hier. Pourtant, le 2 mars 2021 marque déjà le trentième anniversaire de sa mort. L’occasion pour le fils de Jacques Dutronc et Françoise Hardy se remémorer ces instants hors du temps. Grand ami de son père, Gainsbourg était présent à la naissance de Thomas et a accompagné son enfance lui offrant même sa première cuite à 11 ans !
C’est dans Le Journal du Dimanche du 28 février, que le chanteur révèle avoir passé quelques jours avec Gainsbourg : « Je l’ai vu une semaine avant sa disparition. Il m’avait invité à le retrouver dans l’Yonne, où il s’était mis au vert, tout seul, à l’Hôtel de L’Espérance. » Ces retrouvailles ont été marquées par la musique évidemment, et notamment « Requiem pour un con ».
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Qui est véritablement Serge Gainsbourg ?
Déjà, le petit Dutronc encore mineur, le trouvait fatigué. Il a senti que quelque chose allait se passer et en a profité pour immortaliser cet instant. Le chanteur a donc pris une photo de Serge Gainsbourg « avec ses objets fétiches : ses lunettes noires gravées à son nom, sa belle canne, son Zippo, son porte-cigarettes. Il portait son jean un peu déchiré, une superbe veste avec sa fausse Légion d’honneur et ses Repetto blanches. »
Aujourd’hui, il regrette l’avoir connu aussi jeune et ne pas avoir eu de discussion approfondie sur la musique et la vie. D’ailleurs, il révèle le regret de Gainsbourg : « Un jour, il m’a fait écouter In the ghetto, et Love me tender d’Elvis et il m’a dit : ‘J’aurais aimé composer un truc aussi beau' ».
Enfin, il remet les points sur les i : « Je garde donc le souvenir d’une personne pleine de malice, de tendresse et de raffinement, toujours parfumé, élégant et distingué. Totalement l’inverse du mec crade pour lequel on voulait le faire passer. » Et dévoile son grand regret : l’absence de liberté de parole aujourd’hui car « personne n’ose plus rien dire. »
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