Quentin Bataillon, président de la commission d’enquête sur la TNT, tacle Yann Barthès face à Cyril Hanouna
Ce mardi 2 avril 2024, Cyril Hanouna présentait un nouveau numéro de Touche pas à mon poste. Dans ce dernier, il recevait sur son plateau Quentin Bataillon, président de la commission d’enquête de la TNT qui a eu lieu récemment.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas eu sa langue dans sa poche. Il n’a pas hésité à tacler Yann Barthès face à Cyril Hanouna, jouasse.
Cyril Hanouna reçoit Quentin Bataillon
C’est une commission qui a grandement fait parler. À l’aube de la reconduction des fréquences pour la TNT plusieurs patrons de chaînes et animateurs phares étaient présents à l’Assemblée nationale, cela a notamment été le cas des journalistes de CNews comme Laurence Ferrari ou Pascal Praud.
Cyril Hanouna et Yann Barthès n’ont pas dérogé à la règle. Ils étaient entendus sur plusieurs sujets, notamment sur le respect de la pluralité afin de savoir si leur fréquence était reconduite ou si la chaîne prenait fin et toutes les émissions qui vont avec.
Une audition était particulièrement attendue, celle de Cyril Hanouna. L’animateur de Touche pas à mon poste était notamment attendu sur le fait de ne pas recevoir certains partis politiques sur son plateau, d’avoir propagé plusieurs fake news ou encore d’avoir fait des séquences polémiques qui lui ont valu plusieurs millions d’euros d’amende par l’Arcom.
Il se paie Yann Barthès
Quentin Bataillon était présent sur le plateau de Touche pas à mon poste ce mardi 2 avril 2024. Le président de la commission d’enquête est revenu sur les différentes auditions et a fait des déclarations lunaires.
En effet, malgré son besoin évident de neutralité sur le sujet, il ne s’est pas montré tendre envers Yann Barthès et n’a pas hésité à le tacler devant son fervent concurrent, visiblement heureux. « Je crois que c’est la première fois que je me suis énervé, il avait une attitude assez arrogante dès le début, il refusait de répondre à nos questions ».
Une sortie qui a fait polémique à tel point que la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a pris la parole à la mi-journée pour rappeler que « tant que les conclusions d’une commission d’enquête ne sont pas rendues publiques (…) son président comme son rapporteur et ses membres doivent faire preuve de réserve et de discernement dans leurs prises de position et leurs expressions publiques, afin de garantir la sérénité des travaux et la crédibilité des investigations ».
Des déclarations qui pourraient lui coûter sa place ? Il y a fort à parier…