PPDA : Ses échanges avec une psychologue dévoilés, « j’ai peut-être été… »
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Entendu dans le cadre des accusations pour viol et agressions sexuelles qui pèsent sur lui, Patrick Poivre d’Arvor a tenu un sinistre discours.
Accusations : PPDA livre sa version des faits
Les victimes présumées sont toujours dans l’attente d’une décision. En attendant, la justice progresse à son rythme. Ainsi, plus d’un an après l’explosion médiatique de l’affaire PPDA, le journaliste de 77 ans a été entendu par un psychologue expert. Un exercice auquel il s’est plié tout en continuant de nier les faits que lui reprochent plus de 40 femmes.
L’objectif de cette expertise : « définir son profil et évaluer sa capacité de réinsertion ». Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les réponses du septuagénaire laissent pantois.
Le Parisien, qui a eu accès au rapport du psychologue, en fait le compte rendu dans ses colonnes. Il rapporte ainsi que PPDA est un homme dont « les capacités à se sentir concerné, à percevoir, à repérer, à appréhender les éléments de la subjectivité humaine sont restreintes ». Par ailleurs, l’expert assure que celui-ci « a la sensation d’être voulu par l’autre ». Une précision intéressante quand on se rappelle son discours face aux accusations de la journaliste et autrice Florence Procel.
Un discours qui dérange
La concernant, il avait assuré qu’il s’agissait « d’une passion à sens unique, sans qu’il y ait de [sa] part le moindre geste lui faisant penser qu’il y avait quoi que ce soit ». Il avait ensuite accusé la jeune femme d’être une érotomane et aurait vécu la plainte et sa mise en examen « comme des actes ‘arbitraires’ et aurait le sentiment de subit un ‘acharnement ».
Concernant les autres victimes présumées, PPDA se montre tout aussi dur. Il juge « décevants » les dires des quelque 40 femmes et souligne « la vanité » de l’affaire ainsi qu’une envie de « se faire connaître ».
« Il y a celles pour qui je me suis dit ‘Bah oui je comprends pas pourquoi elle s’en prend à moi alors qu’elle n’a cessé de vanter les louanges et d’autres où c’est de la vengeance« , aurait-il encore déclaré. « Quand il y a de la vengeance, les choses sont très claires. En revanche, pour d’autres, je me suis réinterrogé […] Je me dis que peut-être que j’ai été indélicat« .
« Mais vraiment, ce n’est jamais intentionnel et les rapports que j’ai eus avec ces femmes sont parfaitement consentis et en aucun cas violents. Très souvent, elles répétaient ce qu’elles avaient lu dans Libération ou les très nombreux journaux s’étant intéressés », conclut Le Parisien. Des propos qui nient le statut des victimes et via lesquels le journaliste se dédouane des faits qui lui sont reprochés, allant même jusqu’à rejeter la faute sur les femmes en question.
