Pierre Palmade déjà libéré de prison : ce que l’on sait
L’humoriste Pierre Palmade, qui est désormais incarcéré depuis décembre 2024, pourrait déjà être libéré de prison. En effet, ses avocats et la direction de la prison envisagent de le remettre en liberté conditionnelle sous un bracelet électronique.


Une possible libération sous conditions
Condamné à cinq ans de prison dont deux ans ferme pour avoir provoqué un grave accident de la route sous l’emprise de stupéfiants, Pierre Palmade est incarcéré depuis décembre dernier à la prison de Bordeaux-Gradignan. Mais selon les révélations de Gilles Verdez dans Touche pas à mon poste ce 5 février, l’humoriste pourrait bientôt bénéficier d’une remise en liberté sous bracelet électronique.

D’après le chroniqueur, la direction du centre pénitentiaire a dû prendre des mesures de surveillance exceptionnelles après qu’un individu a tenté de s’introduire dans sa cellule. Face à cette situation jugée dangereuse, les avocats de Pierre Palmade pourraient demander une libération anticipée en avril prochain.
La prison met en place une surveillance renforcée, allant de rondes toutes les heures, jour et nuit, à un contrôle strict de chacun de ses mouvements : « Il ne doit absolument rien lui arriver en prison ». Chaque déplacement, chaque comportement inhabituel est scruté et consigné dans des rapports. Cette surveillance constante pourrait justifier une demande de libération, estimant que le maintien en détention dans ces conditions extrêmes n’est pas viable sur le long terme.

Un quotidien réglé au millimètre en prison
Récemment, un employé du centre pénitentiaire a dévoilé le quotidien carcéral de Pierre Palmade via les médias. Selon lui, l’humoriste reçoit beaucoup de courrier, des messages de soutien mais aussi des lettres d’insultes. Il bénéficie également de nombreuses visites, notamment celle de sa sœur, qu’il voit régulièrement au parloir.
Au niveau des activités, Pierre Palmade reste discret et parle peu aux autres détenus. Il occupe ses journées en lisant, écrivant et pratiquant du sport, notamment du vélo elliptique.
Le 18 janvier dernier, Laurent Valdiguié, journaliste pour Marianne, le décrivait comme « un détenu modèle », respectueux des règles de l’établissement. Reste à savoir si la justice acceptera la demande de ses avocats.
