Obsèques de Johnny Hallyday : cette demande excessive qui a été refusée par l’Elysée !
Dans son livre Ce qu’ils ne veulent pas que je dise, Alexandre Benalla retrace l’organisation de l’hommage national de Johnny Hallyday en décembre 2017. L’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron fait des révélations sur les demandes et requêtes pour ces obsèques, dont une refusée par l’Élysée.
>>> À lire aussi : Johnny Hallyday : ce jour où il s’est fait « défoncer » par Laeticia (vidéo)
Deux ans après, les obsèques de Johnny Hallyday intriguent toujours
La cérémonie en l’honneur de Johnny Hallyday interroge toujours, deux ans après. L’hommage national rendu au Taulier à la Madeleine le 9 décembre 2017 soulève encore quelques interrogations. Dans son livre Ce qu’ils ne veulent pas que je dise, paru le 7 novembre aux éditions Plon, Alexandre Benalla relance le débat.
L’ancien garde du corps du Président de la République revient sur l’organisation des obsèques de Johnny Hallyday. Peu après le décès du chanteur, Brigitte Macron se rend au domicile familial du clan Hallyday auprès de Laeticia.
« Nous convenons avec le manager de Johnny qu’il s’occupe de la partie artistique et technique de la cérémonie. Nous, à l’Élysée, du reste » indique Alexandre Benalla.
L’hommage national est donc co-organisé par l’État en liaison avec la veuve du chanteur. « La machine de l’Élysée s’est mise en branle. Une cellule de crise est en place… Une cinquantaine de personnes travaillent depuis plusieurs heures sur les demandes formulées par la famille et les proches du chanteur. »
>>> À lire aussi : Johnny Hallyday était-il machiste ? Une célébrité fait des révélations
Le survol du cortège par la patrouille de France, une option excessive
La cabinet d’Emmanuel Macron va se voir solliciter et va valider plusieurs propositions pour garantir un hommage à la hauteur de Johnny, pilier de la chanson française. « Prise en charge et envoi de huit cents invitations, organisation d’un défilé de sept cents bikers en Harley Davidson, la moto fétiche de Johnny, sécurisation du public sur tout le trajet avec la mobilisation de mille cinq cents policiers. »
Cependant, une requête n’a pas été accessible pour le clan Hallyday. « Une proposition ne reçoit toutefois pas l’aval du cabinet du président de la République : « Seul le survol du cortège funèbre sur les Champs-Élysées par les avions de la patrouille de France est retoqué. L’option est jugée ‘excessive’, d’autant que ce genre d’hommage est normalement réservé aux obsèques de chefs d’État ou de militaires de haut rang. »
La requête aurait été formulée en interne, à l’Élysée. C’est finalement le cabinet du président qui a mis son veto.