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Ophélie Winter, défigurée et traumatisée, ce que l’on sait !

Publié par Déborah Attias le 08 Juin 2025 à 11:21

En réécoutant les tubes d’Ophélie Winter, un parfum de nostalgie envahit l’esprit des mélomanes. À l’instar de tous ses camarades de l’époque, la chanteuse a pulvérisé des records. Du reste, ses disques ou ses places de concert se vendent comme des petits pains. De plus, en essayant le cinéma, les plus grands réalisateurs (Claude Lellouch ou Luc Besson) lui font confiance. Hélas, au début des années 2000, le conte de fées se transforme en cauchemar éveillé. Pour la première fois, nous allons vous raconter les causes, puis les conséquences, de ses démons.

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L’enfance d’Ophélie Winter est loin d’être insouciante

Un dialogue de sourds

Pour bien comprendre l’origine d’Ophélie Winter, vous devez vous plongez dans sa biographie. Dès les premières pages, elle évoque son oncle lourdement handicapé. « C’était une horreur, j’avais peur de lui physiquement. Je priais toutes les nuits pour qu’il meure. » Du reste, en l’absence de sa mère, il en profite hélas pour avoir un comportement inadapté envers sa nièce. Quand cette dernière tente de tirer la sonnette d’alarme, rien ne se déroule comme prévu. « Elle m’a mis une claque et m’a dit ‘Arrête de mentir !’ ça a duré 10 ans…» Avec le recul, elle comprend que l’handicap de son oncle est sans doute responsable de ses actes. Par contre, elle ne s’excuse pas le caractère désinvolte de sa génitrice.

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Du reste, âgée de quelques mois à peine, Ophélie Winter n’a pas vraiment conscience de la séparation de ses parents, et encore moins du départ glaçant son père à des milliers de kilomètres. Par contre, elle saisit rapidement qu’elle est un bébé-pansement. « Elle m’a faite pour le retenir, mais ça n’a pas marché » Et quand elle se replonge dans les vidéos de son père artiste, elle fait un constat sans appel. « l me ressemble énormément. Quand avec un micro, j’ai l’impression de me voir »

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Lorsqu’elle a voulu tenté sa chance dans ce métier, Ophélie Winter coupe le cordon avec sa mère en France et s’exile à son tour aux États-Unis. Pendant un mois, il lui fait croire qu’il va lui tendre la main. Coincée dans un hôtel 4 étoiles à Miami, elle prend son mal en patience. Plus que jamais, elle espère obtenir une carte verte afin de s’installer en toute légalité. Hélas, « à la dernière seconde, lors de la signature du papier, il l’a appelée et lui aurait dit : ‘Tu es un obstacle à ma vie si tu fais ça’. » Pétrifiée, elle décide tout fuir à nouveau et de repartir à zéro en France.

Son frère

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Les relations avec son frère ne sont guère plus réjouissantes. En effet, malgré les apparences, ce publicitaire dans l’âme préfère gérer sa carrière que d’épauler sa petite sœur, Ophélie. Certes, durant la décennie 90, leurs deux ans de différence ne se voient pas tant ils semblent inséparables. Hélas, lorsque Mickaël comprend que sa cadette s’enfonce dans l’enfer des paradis artificiels et connait des difficultés financières, il prend des distances.

Quand la télévision tend les bras à Ophélie Winter

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Non, vous ne rêvez pas ! A l’instar de nombreux artistes tels que Guillaume Canet ou Faustine Bollaert, Ophélie Winter a décroché plusieurs petits rôles dans les séries cultes de AB production. Or, deux épisodes de Classe Mannequin vont lui permettre d’intégrer la grande famille de M6.

Quelques mois après avoir soufflé sa vingtième bougie, Ophélie Winter fait partie du jury d’une émission pas comme les autres La nuit la plus Love : la 1re coupe du monde de la séduction. Solaire sur un plateau de télévision, la magie opère immédiatement auprès des téléspectateurs.

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Grâce à la responsable de la musique et divertissement de la chaine, Ophélie Winter gravit les échelons à la vitesse de l’éclair. Deux mois plus tard, avec deux animateurs mythiques de Fun Radio, elle co-anime la quatrième édition de Dance Machine.

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Quelques jours après, elle tourne le pilote du top 50 de M6, Hit Machine. Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, Ophélie Winter n’est pas seule pour accomplir cette mission. En effet, Yves Noël va l’accompagner dans cette belle aventure pendant presque deux ans.

Comme nous l’avons évoqué dans l’introduction, à l’époque, sa complicité avec son frère Mickael semble alors indestructible. Et pour cause, pendant deux saisons, le duo va donner rendez-vous tous les mercredi à tous les férus de musique. Au programme, des interviews exclusives de stars, ou bien des reportages dans les coulisses des concerts cultes. De quoi titiller la curiosité des jeunes qui n’ont pas la chance d’assister à ces spectacles mythiques.

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Une décennie après son dernier passage sur M6, Ophélie Winter crée la surprise. Dans le quatrième volet de Popstars, elle ne lésine pas ses efforts pour trouver la perle rare.

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Sept ans plus tard, elle signe un contrat avec TF1. Amusée par le concept, Ophélie Winter accepter de fouler le parquet de Danse avec les stars. Hélas, très vite, l’expérience vire au drame. « Je me suis cassée le cou et deux côtes au second prime, en répétition » Au lieu de déclarer forfait, elle tente tant bien que mal de s’accrocher à sa bonne étoile. Or, son attitude rebelle agace la production. « Ils choisissent les fringues, ils vous habillent, ils vous disent quoi dire, ce n’est pas possible !» Au troisième épisode, elle jette l’éponge.

La musique, la première passion d’Ophélie Winter

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Au début des années 90, elle croise la route de deux frères producteurs, les Nacash. Qu’on se le dise, ils ont très vite flairé son potentiel. Aussi, ils acceptent de financer ses premiers singles. Grâce à eux, elle se fait connaitre du public, mais également du métier.

Encore échaudée par sa dispute avec son père, elle compose une chanson afin d’exorciser sa peine. Hélas, sur le plateau de Yacapa, la tension va grimper d’un cran avec l’animateur vedette, Pascal Brunner. « me regardait les f/sses, le décolleté… C’est honteux. J’avais bien compris qu’on ne m’avait pas choisie pour ma voix »

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Fort heureusement, ses efforts finissent par payer. Avec Dieu m’a donné la foi, elle rentre dans l’histoire. Disque d’or, présence de longues semaines au hit-parade, tous les ingrédients sont réunis pour le succès dure. Cerise sur le gâteau, au lieu de jauger sur sa plastique de rêve, les jurés des Victoires de la musique lui décernent le titre de révélation de l’année.

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Au milieu des années 90, les fans sont sur leur petit nuage. En effet, la sortie du premier album de la chanteuse défraie la chronique. A l’époque, Ophélie Winter est amoureuse du poète MC Solaar. En apparence, elle a tout pour être heureuse.

Dans son second opus Privacy, ses admirateurs de la première heure font plus ample connaissance avec cette pétillante artiste. En studio, elle décide d’aborder l’enfer du décor de son enfance. Néanmoins, pudique, et sans doute par peur de choquer, elle ne le dit pas publiquement dans la presse. Donc, elle noie le poisson en adaptant un tube de sa consœur américaine, Christina Aguilera.

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Le premier single de son troisième disque se démarque pour une raison étonnante. En effet, le réalisateur du clip Sache, Luc Besson, arrive à convaincre Gérard Dépardieu de faire une apparition amicale.

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En 2009, Ophélie Winter rate son retour. En effet, bannie de plusieurs labels, elle fonde le sien. Ensuite, elle tente de se faire sa place au soleil sur les plateformes numériques. Hélas, la mayonnaise ne prend pas auprès des internautes.

Après la télé, Ophélie Winter s’amuse sur les plateaux de cinéma

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Entre deux promotions de chanson, Ophélie Winter reçoit le scénario de Hommes, femmes, mode d’emploi. Consciente que tourner avec Claude Lellouch est une opportunité incroyable, elle s’empare de la perche. De plus, lorsqu’elle comprend qu’elle va donner la réplique au mythique Bernard Tapie, son équilibre vacille. Certes, leur scène d’amour va marquer au fer rouge les cinéphiles. De surcroit, la presse people évoque une liaison sur le tournage. Malgré ses efforts pour rectifier le tir, la rumeur se propage au point de provoquer un tsunami médiatique. Lors du décès de l’homme d’affaires, elle lui rend un bouleversant hommage. « Adieu mon Grand ami, mon partenaire de jeux, mon complice…
Novices tous les deux pour la première scène de cinéma de nos vies. Une scène de drague que je n’oublierai jamais. Mon premier jour de cinéma, ma première scène avec toi restera gravée à tout jamais !
Je t’aime… bon voyage…
»

Qui sont les princes charmants d’Ophélie Winter ?

Prince

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Pas encore majeure, Ophélie Winter entame une relation amoureuse avec le chanteur Prince. Séduit par le visage de poupée de la jolie blonde, il devient son mentor. Malgré leur rupture pour cause d’adultère, elle ne conserve aucune animosité à son égard. Preuve étant, interrogée à son décès, elle persiste et signe. « « C’est l’homme qui m’a tout appris, la musique, la vie, tout. (…) C’était ma moitié spirituelle »

MCSolaar

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Au milieu des années 90, Ophélie Winter croise le chemin du rappeur Claude Mc Solaar. De son propre aveu, et avec maturité, elle résume ainsi leur histoire d’amour avec cet « homme qu’elle considérait commes mon âme sœur » . Jusqu’en 2001, elle fût « exaltante, fusionnelle, torturée »

Alain Chabat

Malgré leurs 16 ans d’écart, Ophélie Winter et Alain Chabat tombent amoureux l’un de l’autre. À l’époque, le collègue de Chantal Laby et de Dominique Farrugia produit son premier film RrrrR. Aussi, il parvient sans mal à convaincre ses équipes de laisser sa dulcinée s’occuper de la musique.

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Michael Benisty

Qu’on se le dise, si cette histoire a fait la une, c’est à cause de l’ex de son homme, Michael Benisty. En effet, à cette période, il était le fiancé d’une certaine Larusso. Lorsqu’elle en parle aujourd’hui, l’interprète de Tu m’oublieras semble avoir enfin refermé le chapitre houleux de sa vie sentimentale. « Je lui en ai voulu. Elle m’avait passé un coup de fil, mais je n’étais pas prête à l’écouter à l’époque. Je la remercie aujourd’hui, parce que je me demande si elle ne m’a finalement pas rendu service…»

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Avec Rolf van Dalen, Ophélie Winter panse ses plaies du passé. A cause de ses excès évoqués dans les paragraphes suivants, elle se sent en danger et en profite pour faire une pause bien méritée. De son côté, le milliardaire refuse d’être uniquement résumer comme le « chéri de » la chanteuse. Du coup, on possède peu d’image du couple, mais nous n’avons aucun doute que cette histoire a compté.

Des polémiques à la pelle

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Lors de l’année du tournage de Popstars, la police débarque au domicile d’Ophélie Winter. Placée en garde à vue dans une affaire de consommation massive de stupéfiants, les Français découvrent avec stupeur son addiction.

Quelques mois avant la pandémie, Ophélie Winter revient malgré elle dans la rubrique faits-divers. Épuisée moralement et physiquement, la chanteuse de Shame On You semble au bout du rouleau. Avec « quelques sacs entassés dans sa citadine, des bijoux fantaisie et de larges lunettes de soleil », Ophélie Winter n’a plus aucun repère.

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Deux ans plus tard, Ophélie Winter couche son mal-être sur le papier. Invitée sur le plateau de Laurent Ruquier, elle remet les pendules à l’heure avec ses détracteurs. Contrairement à ce qui se raconte sur les réseaux sociaux, elle ne vit pas dans la rue et possède un havre de paix.

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Au printemps 2025, elle fait son grand retour sur scène. Elle va en profiter pour évoquer ses plaies morales, sans exception. « Je suis dysmorphophobique depuis la jeunesse, et je me trouve horrible. Maintenant que j’ai été vraiment défigurée pendant mon cambriolage, et que j’ai plus de nez, et que j’ai vraiment une raison de me trouver horrible» Agacée par son reflet dans le miroir, elle supprime les glaces de son quotidien. Un peu plus apaisée, elle lance une bouteille à la mer. « Je me sens très mal à l’aise là-dessus, mais s’il n’y a que moi que ça dérange, allons-y, tournons !»