« On vit en Tchécoslovaquie » : Benjamin Castaldi s’insurge contre l’audition de Cyril Hanouna
Benjamin Castaldi a tapé du poing sur la table suite à l’audition de Cyril Hanouna à l’Assemblée nationale. Très remonté, l’ancien chroniqueur de Touche Pas à Mon Poste n’a pas mâché ses mots.
Le 14 mars dernier, Cyril Hanouna a été entendu par les députés de Commission d’enquête sur l’attribution des fréquences de la TNT. À l’instar de Vincent Bolloré, président du groupe Canal+, il a rendu des comptes suite aux nombreux dérapages survenus dans TPMP. L’animateur a notamment évoqué l’avalanche de sanctions de l’Arcom, le régulateur des médias, contre C8.
À l’instar de Géraldine Maillet, qui a dénoncé « un procès à charge » contre son patron, Benjamin Castaldi est aussi monté au créneau. Pour lui, « l’audition de Vincent Bolloré et de Cyril Hanouna est un scandale ».
Benjamin Castaldi dézingue la commission d’enquête
Dans un long entretien accordé à Puremédias, l’ex-chroniqueur de TPMP a donné un avis tranché sur l’audition de son grand ami à l’Assemblée nationale. Il a ainsi laissé éclater sa colère au micro de nos confrères. Selon ses propos, la convocation n’a pas lieu d’être. Il en est de même pour celle de Vincent Bolloré.
« On vit en Tchécoslovaquie (ancien État de l’Europe centrale, ndlr). Je ne comprends pas, je suis scandalisé et je trouve cela absolument déplorable d’en arriver à une telle chasse aux sorcières (…) Ce que l’on a vécu là, en 2024, c’est un procès soviétique, c’est ‘L’aveu’ »
Continuant sur sa lancée, Benjamin Castaldi a dénoncé un « deux poids deux mesures », extrêmement flagrant, pour le traitement des émissions. « Personne ne fait de procès à France Inter. De toute façon, c’est simple. Quand c’est de gauche, c’est bien ! Quand c’est de droite, c’est mal ! », s’est-il insurgé. Et d’ajouter :
« Alors que si l’on raisonne par l’absurde, l’homme de gauche est quand même plus responsable de mauvaises choses que l’homme de droite »
« Des affaires qui ont été jugées »
Loin de décolérer, Benjamin Castaldi a toutefois reconnu les nombreux dérapages survenus sur le plateau de TPMP. « D’ailleurs, Cyril l’a reconnu », a-t-il rappelé. Ce, avant de faire une grosse mise au point.
« Tout cela n’a pas de sens. Ce sont des affaires qui ont été jugées (par l’Arcom, ndlr). Ces faits concernent seulement 0,1% du temps d’antenne de ‘TPMP’. Stop ! »
Voilà qui est dit ! Bien que le père de Simon Castaldi ne fasse plus partie de l’équipe de C8, il continue de défendre son acolyte contre vents et marées.