« On ne met rien dans la bouche d’une anorexique, surtout pas un pénis d’homme » : les propos glaçants de Stéphanie Khayat, journaliste qui a travaillé avec PPDA pendant plusieurs années
Comme convenu, ce mardi 10 mai, au soir, était diffusé sur le site de Mediapart, le reportage consacré à vingt femmes qui accusent publiquement PPDA de viols et d’agressions sexuelles. L’occasion pour les téléspectateurs de découvrir le récit glaçant de nombreuses femmes… Dont notamment celui de Stéphanie Khayat :
Les propos glaçants de Stéphanie Khayat sur sa rencontre avec PPDA
Elles se nomment Cécile, Margot, Hélène, Justine, Stéphanie, Florence, Camille, Aude, Muriel, Karine, Charlotte, Emmanuelle, Marie-Laure ou bien encore Clémence… Certaines ne se connaissent pas. Et elles sont âgées entre 28 et 63 ans. Pourtant, elles ont toutes malheureusement un point commun… Un jour, elles ont croisé le chemin de Patrick Poivre d’Arvor.
Ce mardi 10 mai, comme il était convenu, la rédaction de Mediapart a diffusé son reportage où sont réunies vingt femmes sur un même plateau. Huit parmi-elles ont porté plainte pour viol à l’encontre de l’ancien présentateur. Au moment des faits présumés, deux d’entre-elles étaient d’ailleurs mineures…
Une émission qui ne substitue en aucun cas à la justice
Cette émission proposée par Mediapart a également permis de découvrir le témoignage glaçant de trois nouvelles personnes. Néanmoins, en réunissant ainsi ces femmes sur un même plateau, Mediapart stipule qu’il ne souhaite en aucun cas substituer à la justice. Le média précise par ailleurs qu’il réalise un travail journalistique. En apportant ainsi à la connaissance du public les témoignages. PPDA restant, bien évidemment pour l’heure, présumé innocent !
Ce reportage a également permis d’entendre le cauchemar éveillé qu’a vécu Stéphanie Khayat, journaliste qui a travaillé avec PPDA pendant plusieurs années. Celle-ci a d’ailleurs porté plainte pour deux viols. L’une en 1994 et l’autre en 1997.
La jeune femme souffrait à l’époque des faits d’anorexie. Et son agression se serait déroulée lors d’un entretien d’embauche, alors que PPDA était dans le bureau de la tour TF1. Elle raconte comment elle s’est soudainement retrouvée avec son sexe dans la bouche au bout de 5 min. « J’étais anorexique. On ne met rien dans la bouche d’une anorexique et surtout pas un sexe d’homme. Et il le savait très bien », finit-elle, avec émotion, par conclure.