Naâman : le chanteur de reggae est décédé à l’âge de 34 ans des suites d’une tumeur
Le monde de la musique a fait face à un terrible deuil. Ce vendredi 7 février 2025, les Français ont appris la mort de Naâman, un jeune chanteur de 34 ans.
Il s’était fait connaître grâce à ses titres aux influences reggae et se battait depuis quelques mois contre une tumeur au cerveau.

Naâman est décédé à l’âge de 34 ans
Le monde du reggae est en deuil. Le chanteur Naâman, de son vrai nom Martin Mussard, s’est éteint ce vendredi 7 février des suites d’une tumeur cérébrale diagnostiquée en 2019.
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L’annonce a été faite par son label, Big Scoop Records, qui a salué la mémoire d’un artiste « iconique de la scène reggae actuelle ».
Âgé de 34 ans, Naâman avait marqué les esprits avec son énergie et son style unique, mêlant reggae, hip-hop et soul. Il avait récemment offert à son public une dernière œuvre, Temple Road Extended, une version enrichie de son album Temple Road sorti en 2022.
En décembre 2024, il avait bouleversé ses fans avec Mon Amour, un titre dans lequel il livrait un témoignage poignant sur son combat contre la maladie.
Il confiait alors : « Face à la mort, on redécouvre la beauté des petites choses. Mon cancer affaiblit mon esprit, mais ouvre mon cœur. »
Des titres emblématiques
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Originaire de Dieppe, où il est né le 25 février 1990, Naâman découvre sa passion pour la musique très jeune. Son ascension débute en 2012 avec la mixtape Deep Rockers, suivie d’un premier album enregistré en Jamaïque l’année suivante, Deep Rockers, Back a Yard.
Porté par des titres comme Outta Road (29 millions de vues) et House of Love (14 millions de vues), il s’impose rapidement sur la scène reggae, aussi bien en France qu’à l’international.
Ses albums Rays of Resistance (2015) et Beyond (2017) ont une nouvelle fois confirmé son succès. Son dernier projet, Temple Road, prouve bien son attachement à l’Inde, pays qui l’a profondément inspiré.
Il laisse derrière lui sa femme Karishma, une Indienne qui avait collaboré avec lui sur le morceau Endlessly.