Mort d’une employée d’autoroute percutée à un péage
L’émotion est immense sur l’axe Paris – Metz. Ce mardi 13 août 2024, à l’aube d’un grand week-end particulièrement noir sur les routes, un drame est venu endeuiller un péage.
En effet, une femme, employée d’autoroute est morte après avoir été percutée par un chauffard actuellement en fuite comme le rapporte TF1.
Une femme tuée à un péage
Une employée de la Sanef, concessionnaire de l’autoroute A4, a perdu la vie après avoir été percutée par un véhicule au niveau de la barrière de péage de Saint-Avold, en Moselle, mardi 13 août 2024.
Le drame s’est produit alors que la victime, âgée de 59 ans et employée depuis 38 ans, portait assistance à un motard en difficulté.
Selon l’entreprise et TF1, la voiture, un utilitaire bleu, a percuté la femme à grande vitesse avant de défoncer la barrière et de prendre la fuite. Le chauffard était toujours en fuite mercredi soir. Sanef a exprimé sa « profonde tristesse » et son soutien à la famille, aux proches, et aux collègues de la victime mettant une nouvelle fois en lumière la vulnérabilité des agents autoroutiers, régulièrement exposés à de graves dangers sur les routes.
Le chauffeur est toujours en fuite
Maxime, un pompier volontaire et le motard secouru par l’employée, a partagé son témoignage bouleversant à la sortie de la gendarmerie. Encore sous le choc, il a décrit auprès de nos confrères de TF1 comment il a immédiatement tenté de prodiguer les premiers secours à la victime.
« J’ai enlevé mon casque, mon gant et j’ai immédiatement tenté de prodiguer les premiers secours. Ensuite, d’autres personnes, également pompiers, sont venues aider, mais c’était compliqué sans matériel ».
Malheureusement, malgré les efforts de Maxime et des secours arrivés rapidement sur place, la femme est décédée quelques heures plus tard des suites de ses blessures. « C’est compliqué pour moi… ce qui m’ennuie, c’est qu’elle a voulu venir m’aider, et il y a eu ce tragique accident », a-t-il confié avec un sentiment de culpabilité.
Les caméras de vidéosurveillance ont permis d’identifier le véhicule impliqué, appartenant à une entreprise, mais le conducteur n’avait pas encore été identifié mercredi soir. Ce dernier risque jusqu’à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende pour homicide involontaire aggravé par un délit de fuite.