Mort de l’artiste Miss. Tic à l’âge de 66 ans
Miss. Tic avait peint ses épigrammes illustrés, aussi sexy que grandement impertinents, sur les murs de la capitale durant plus de trente-cinq ans. Alors que Jean-Jacques Goldman a dernièrement frôlé la mort… L’artiste s’est éteinte quant à elle ce dimanche 22 mai à l’âge de 66 ans.
Chaque Parisien a croisé le chemin de Miss. Tic dans la capitale !
Après la mort tragique du fils de Yannick Alléno, c’est de nouveau le deuil ! Et Jérôme Mesnager, n’en revient toujours pas, « une véritable série noire… Après Nemo, c’est désormais Miss. Tic ». Ce dimanche, la famille de l’artiste, en effet, malheureusement annoncé à l’AFP le décès d’une très grande figure du street art. Il faut savoir que si vous résidez la capitale, vous avez forcément un jour croisé son chemin, au détour d’une rue… Avec l’une de ses fameuses silhouettes de femmes brunes, sexy, graffées au pochoir sur les murs. Ou bien encore sur un pavé de Paname.
Carine Rolland, adjointe au maire de Paris regrette de se dire qu’on ne découvrira plus d’œuvre de Miss. Tic. « Elle adorait la capitale et habillait cette ville de son art, mais aussi de sa façon de penser. Elle fait partie de ces artistes qui allient le geste à l’expression », poursuit, considérablement attristée par la nouvelle, l’élue.
Elle passe son adolescence dans une cité d’Orly
Née à Paris le 20 mai 1956 d’un père immigré tunisien marié à une normande, Radhia Novat, de son vrai nom, grandi à Montmartre. Puis, elle passe son adolescence dans une cité d’Orly… Mais très vite, une succession de drames la rendra gauchère, à la suite d’un accident qui fut fatal à sa famille, et lui laissa à vie une main atrophiée.
Sa signature, Miss.Tic, l’artiste la trouve dans un album de Picsou. En effet, rappelez-vous, c’est le nom de la petite sorcière qui a l’obsession de piquer à Picsou son sou fétiche. « Elle est attirée par ce qui brille, mais sa recherche n’aboutit jamais finalement. »