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Michelle et Barack Obama : le divorce est prononcé ? Ce que l’on sait

Publié par Déborah Attias le 22 Avr 2025 à 9:26

Dans la grande famille des épouses de président du XXe siècle, Michelle Obama est une légende. De fait, avec Jackie Kennedy, elle a réussi à inscrire ses huit ans à la Maison Blanche dans l’histoire. En effet, loin d’être timide comme d’autres, toujours motivée, elle a des idées à la pelle.

C’est pourquoi, entre 2009 et 2017, durant les deux mandats de son époux Barack, elle a enchainé les projets. Avec le recul, les experts saluent sa motivation et sa détermination. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne s’est jamais reposée sur ses lauriers. Dans son livre, elle dresse le bilan et décrit les coulisses de son quotidien de First Lady. Or, elle n’avait pas anticipé à l’époque que de terribles choses allaient faire vaciller son précieux équilibre.

Une famille pas comme les autres

En disséquant l’arbre généalogique de Michelle Obama à la loupe, on découvre que la terrible histoire de son arrière-arrière-grand-mère, Melvinia Dosey. Quasi centenaire, cette femme était une esclave. Tout au long de son existence, elle a donc pu raconter l’étendue de son calvaire au service d’Henry Murs Shields. Comme il est indiqué sur l’image ci-dessus, son cauchemar éveillé a commencé dès l’âge de 6 ans. Située à Clayton, et plus spécifiquement en Georgie, la plantation de 200 acres (81 hectatres) ne lui a laissé aucun répit.

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Bien des décennies plus tard, Michelle LaVaughn Robinson voit le jour et passe son enfance dans l’État de Chicago. Son quartier de South Shore, elle le connaît sur le bout des doigts. Afin de subvenir aux besoins de ses deux enfants, sa mère, Marian occupe le poste de secrétaire. Quant à son père, Fraser, il est un modeste ouvrier d’une usine de production d’eau potable de la ville.

Enfin, la femme de Barack, a un frère de deux ans son aîné, Craig Ce féru de sport, mais surtout de basket, est devenu l‘entraîneur officiel de l’équipe de l’université d’État de l’Oregon, les Beavers.

Le parcours universitaire de Michelle Obama est admirable. D’abord, diplômée d’un bachelor en sociologie, elle poursuit ensuite avec des études de droit. Autant dire qu’une fois ses études terminées, cette jeune femme brillante décroche presque immédiatement un poste dans un cabinet prestigieux.

Moins d’un an après, elle rencontre le futur président des États-Unis. Aussi étrange que cela puisse paraitre, étant arrivée plus tôt dans l’entreprise, Michelle Obama est son tuteur de stage. Mais très vite, l’élève dépasse le maître et les sentiments amoureux s’installent. Ce premier rendez-vous, les tourtereaux s’en souviennent comme si c’était hier. « Nous avons d’abord dîné à l’Institut d’art de Chicago, puis nous nous sommes promenés et je l’ai emmenée voir ce film, dont tout le monde parlait, réalisé par quelqu’un que personne ne connaissait mais qui avait l’air très bon.»

Avant la Maison-Blanche, Michelle Obama était déjà une femme engagée

Dès qu’elle le peut, Michelle Obaama s’investit à sa ma manière pour sa ville. Proche du maire démocrate, Richard M. Daley, elle l’épaule dans toutes ses démarches. De son vivant, son père avait le statut de délégué. Aussi, elle n’a jamais caché à la presse son attachement à ce parti politique.

Grâce à ses connaissances, mais aussi son réseau, elle gravit rapidement les échelons. Un an après son mariage avec son ancien stagiaire, Michelle Obama devient le chef d’orchestre d’une association. Son objectif ? Aider les nouveaux arrivants sur le marché du travail à décrocher un emploi.

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On le sait, pour parvenir à devenir le candidat officiel de ce parti en 2008, Barack Obama a dû franchir de nombreux obstacles. Fort heureusement, il a toujours pu compter sur le soutien de son épouse. Du reste, douée avec les mots, elle refuse d’abord que quelqu’un d’autre écrive ou relise ses discours. Transparente et droite dans ses bottes, sa plume parvient à captiver l’attention des électeurs, mais également à les émouvoir. « Quand il s’est lancé dans la campagne, je l’ai soutenu. Mais au fond de moi, je pensais qu’il allait perdre et que je lui dirais: ce n’est pas grave chéri, tu es allé jusqu’au bout. Je nous voyais rentrer à la maison et reprendre une vie normale. Mais non. Il a gagné !!! Et deux fois même !!! »

Évidemment, dans la presse, certaines formules de Michelle Obama ne passent pas. Par exemple, lorsqu’elle explique que « quelqu’un incapable de diriger sa propre maison ne peut décemment pas se lancer dans la course à la Maison-Blanche », elle fait une allusion directe aux polémiques de ses rivaux.

Symboliquement parlant, cette image est forte. En effet, comme le veut la tradition, juste après l’élection, le président des États-Unis doit prêter serment. L’événement a lieu le 20 janvier, au pied du Capitole. Tenant la Bible dans ses mains, elle pense sans doute au parcours de son mari, mais également au sien et à ses ancêtres qui ont tout souffert. « La beauté de mon histoire, c’est qu’elle est banale. Je suis issue d’un milieu simple, mais nous avions des valeurs, de l’amour et nous croyions en l’avenir

Une femme de convicton

Cette première entrevue avec le pape Benoit XVI est un vrai moment de partage et d’échanges. La «défense de la vie», le «droit à l’objection de conscience», ainsi que de «l’immigration» et de la «paix au Proche-Orient» font partie des thématiques abordées.

Un an et demi après leur arrivée à Washington DC, le couple Obama s’offre des vacances de luxe en Europe. Alors que la crise des subprimes a largement fait sombrer les marchés financiers mondiaux, les photos de la famille en Espagne créent un tsunami médiatique.

Présente lors des obsèques du roi d’Arabie saoudite Abdallah ben Abdelaziz Al Saoud, Michelle Obama divise l’opinion. Suivant l’exemple de Condoleezza Rice, d’Hillary Clinton ou encore de la chancelière allemande Angela Merkel, elle refuse de porter le voile. C’est pourquoi, certains dirigeants locaux décident d’ignorer et ne pas serrer la main à ces quatre femmes.

La Première Dame s’investit comme jamais

Dévastée par l’enlèvement de 276 filles dans une école nigérienne, elle diffuse un message à l’organisation terroriste djihadiste Boko Haram. Via les réseaux sociaux, le hastag bringbackourgirls devient viral. Avec le recul, elle peut être fière d’avoir sensibilisé ses abonnés du monde entier sur ce sujet compliqué.

Deux ans après son arrivée au pouvoir, Michelle Obama donne le top départ de la campagne Let’s Move!. Motivée à lutter contre l’obésité des jeunes, elle s’appuie sur une équipe de spécialistes nutritionnels. Leur letmotiv ? Creer un programme autour des repas servis dans les cantines américaines. Moins de sel, de graisse et de sucre deviennent à présent des critères quasiment obligatoires. Celles qui ne le respectent pas s’exposent à des poursuites. Dans le pays de l’oncle Sam, le surpoids est une des principales causes de décès. Près de 112 000 personnes en meurent et plus des trois quarts ont moins de 70 ans.

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A leur retour, les vétérans de guerre américains ont des difficultés à panser leurs plaies physiques. En effet, que ce soit au Vietnham, ou bien en Irak, de nombreux traumatismes psychologiques les empêchent de retrouver une vie sociale, et parfois même de retrouver un emploi. Pire encore, la situation devient incontrôlable parfois et conduit parfois à des suicides ou des drames familiaux. Avec la campagne Joining Forces, Michelle Obama récolte les doléances des veuves ou des pupilles de la nation.

S’il y a bien un autre sujet qui tient à cœur à Michelle Obama, c’est l’éducation. Pour les convaincre de s’inscrire à l’université, elle joue avec son image et tourne un clip de rap amusant. Afin de l’accompagner dans cette démarche originale, elle s’appuie sur les conseils d’un roi du stand-up Jay Pharoah. Certes, à cause de la difficulté des concours d’entrée, mais aussi des frais nécessaires, les dossiers d’étudiants sont en chute libre. Grâce à son implication pas comme les autres et novatrice, la première dame espère faire bouger les lignes et fait grandir les bancs des facultés américaines.

L’équilibre conjugal de Michelle Obama menacé ?

Pour bien comprendre le démarrage de ce chaos, il faut remonter à la première cérémonie d’investiture du mari de Michelle Obama. À l’époque, la diva Beyoncé est conviée pour chanter. Regard complice, accolade à la fin de la prestation de l’ex-membre des Destiny Child…il n’en faut pas plus pour titiller la curiosité des hater et que la machine s’emballe. Forcé de démentir, le président américain ne parvient pas à convaincre.

Et pour cause, il paie les excès de ses prédécesseurs. Comme nous vous le racontons dans cet article, ces derniers n’ont pas hésité à mettre en avant leur statut pour pouvoir séduire des personnalités du monde du spectacle, ou bien des employées. L’exemple le plus flagrant remonte il y a 20 ans. Qu’on se le dise, l’affaire Clinton et Monica Lewinsky a à jamais traumatisé le peuple américain. A deux doigts d’être destitué par le Congrès pour avoir menti sur la nature de ses relations avec sa stagiaire, son couple avec Hillary en porte encore les séquelles de cette liaison. D’ailleurs, au cours du débat qui l’opposait à Donald Trump, la femme de Bill a dû en parler, non sans regret et colère. On l’a compris, pas un jour ne se passe sans que la presse fasse allusion à ce scandale diplomatique.

Plus récemment, une rumeur de romance entre Barack Obama et la star de la série culte Friends Jennifer Aniston a mis le feu sur les réseaux sociaux. Cette fois, c’est la comédienne elle-même qui met un terme à cette histoire à priori inventée de toutes pièces. Elle a profité d’une présence dans un talk-show pour remettre les pendules à l’heure. Hélas, c’était déjà trop tard puisque cette anecdote a totalement dévasté le parti démocrate. «Le président se rend discrètement le soir chez Jennifer Aniston, avant d’en repartir au petit matin (non sans s’être fait apporter des bagels par son service de sécurité)»

Elle n’est pas sans rappeler les visites en scooter d’un certain président français à la comédienne Julie Gayet. À l’époque en couple avec Valérie Trierweiler, il venait de commencer son quinquennat à l’Elysée. Dans son livre, la femme trompée a donné sa version des faits. Quant au concerné, malgré les allusions de Stéphane Guillon sur un plateau de télévision, il va attendre la fin de son mandat pour officialiser et se remarier. On l’a compris, même en France, depuis l‘affaire de la double vie, mais aussi de la fille cachée de François Mitterrand, les présidents de la République ont une sacrée réputation de coureur de jupons.

Conviée aux obsèques de l’ancien président Jimmy Carter, Michelle Obama déclare forfait. De quoi alimenter les spéculations de séparation venues des oiseaux de mauvais augure. Invitée à s’exprimer dans un podcast, elle met les points sur les I. « Le plus intéressant, c’est que lorsque je dis ’non’, la plupart du temps, les gens disent : ’J’ai compris’, et ça va. C’est la chose avec laquelle nous luttons en tant que femmes : décevoir les gens. À tel point que les gens, incapables d’imaginer que je faisais un choix personnel, ont dû supposer que mon mari et moi divorcions. »

Très vite, la mère de Sacha dévoile son mantra. Contrairement à ce que ses ennemies d’hier et aujourd’hui pensent ou sous-entendent sur son histoire d’amour avec Barack, elle est plus que jamais « une femme adulte prenant simplement des décisions pour elle-même. J’ai choisi de faire ce qui était le mieux pour moi. » Le message est passé et espérons que tout rentre rapidement dans l’ordre de l’autre côté de l’Altantique.