Michael Schumacher conscient ? Une neurologue rétablit la vérité… ses propos font froid dans le dos (vidéo)
Hospitalisé cette semaine au centre Georges Pompidou à Paris, l’état de santé de Michael Schumacher a été au coeur de l’actualité une nouvelle fois. Une infirmière du service a même déclaré qu’il est bien « conscient. » Des propos immédiatement tempérés par une neurologue, Matilde Leonardi, qui rétablit la vérité comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous :
>> À lire aussi : Michael Schumacher : ce rêve qui vient de s’effondrer pour sa famille…
Michael Schumacher est-il conscient ?
Ce lundi 8 septembre, Michael Schumacher était admis au centre Georges Pompidou sous un faux nom. En effet, il aurait reçu un traitement révolutionnaire pour améliorer son état de santé. D’ailleurs, c’est non sans enthousiasme qu’une infirmière affirme : « Mais oui, il est dans mon service ! Et je peux t’assurer qu’il est conscient.»
Évidemment, ce sont des propos encourageants pour tous les fans mais également, pour la famille de l’ancien coureur. Néanmoins, Matilde Leonardi, directrice du Centre de recherche sur le coma de l’institut de neurologie Carlo Besta à Milan, reste très sceptique sur la question. Et d’ailleurs, elle rétablit la vérité qui fait froid dans le dos.
>> À lire aussi : Michael Schumacher : la somme astronomique que dépense sa famille chaque semaine pour ses soins…
« Des patients en état de conscience minimale »
Pour la neurologue Matilde Leonardi, les choses seraient bien moins belles que décrites sur le papier. Et quant à l’état de santé de Michael Schumacher, elle ne laisse pas la place au moindre doute. « Il y a confusion entre l’état végétatif et l’état de conscience minimal. Les patients dans l’état de Schumacher ouvrent les yeux, ils peuvent tourner la tête lorsque vous les appelez, ils peuvent bouger leur pouce en réponse à une question et ils peuvent pleurer à la fin d’une histoire.» Par ailleurs, elle affirme qu’ « « il n’y a pas de traitement expérimental à base de cellules souches qui ait un effet positif sur les patients en état de conscience minimal comme Michael Schumacher. »
Par ailleurs, elle rappelle que l’absence « de données scientifiques publiées démontrant l’existence et l’efficacité de ce prétendu traitement» n’est pas forcément une bonne chose. Et d’ailleurs, elle ajoute : « Nous partageons des informations. La science est faite de données vérifiables et reproductibles.» Quant à la question, pourquoi les chercheurs français n’ont pas démenti les propos de l’infirmière, elle répond : « Je ne peux pas savoir pourquoi. Il est possible qu’ils maintiennent la confidentialité requise par la famille Schumacher.»