Michael Schumacher : les conclusions alarmistes d’un éminent neurochirurgien sur son état de santé
Depuis six ans maintenant, l’état de santé de Michael Schumacher ne cesse d’interroger. Et si sa femme, Corinna, se veut rassurante, ce n’est pas le cas de ce neurochirurgien de l’hôpital Bellaria de Bologne. Dans une interview, il livre donc ses conclusions alarmistes en dépeignant un portrait inquiétant de l’ancien coureur. Des déclarations à découvrir dans la vidéo ci-dessous :
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Michael Schumacher : le mystère sur son état de santé
Depuis le 29 décembre 2013, l’état de santé de Michael Schumacher fait l’objet des spéculations les plus folles. Il faut dire que depuis son accident de ski, sa femme Corinna ne distille que très peu d’informations sur le sujet. Et si de nombreux fans commencent à perdre espoir, il semblerait pourtant que se profile une éclaircie avec l’hospitalisation récente du coureur sur Paris. En effet, il était question d’un traitement révolutionnaire à base de cellules souches dispensées par le professeur Philippe Menasché.
Pour autant, ce n’est pas l’avis que partage cet éminent neurochirurgien italien, Nicola Acciari. C’est ainsi que dans une interview à Motorsport, il dresse un portrait plutôt sombre de l’ancien champion. Et même s’il n’a jamais eu accès à son dossier médical, il se base sur ses solides connaissances du métier tout en avançant dans ses propos avec « beaucoup de prudence. »
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Des conclusions alarmistes
Face aux journalistes, Nicola Acciari se livre au jeu des questions-réponses sur l’état de santé de Michael Schumacher. Et d’emblée, il est extrêmement alarmiste sur la question.
« Il est clair qu’en considérant la situation du champion six ans après le traumatisme, il faut imaginer une personne très différente de celle dont on se souvient sur les pistes, avec un état certes facilité par les soins intensifs qu’il a subis, mais qui concerne toujours un soin de longue durée, non seulement au lit, mais avec un cadre organique, musculaire et squelettique très modifié et détérioré.»
Concernant le traitement qu’il aurait reçu sur Paris, il reste, là encore, très prudent. « Les thérapies souches sont encore expérimentales aujourd’hui. Si elles devaient fournir des soins médicaux à grande échelle, nous aurions des solutions à de nombreuses maladies.» Au mieux, il conclut donc sur un maintien dans un meilleur état de santé sans pour autant de retour en arrière possible.
« Je me réfère à l’atrophie musculaire, l’altération des tendons, l’ostéoporose et même les altérations organiques dans une situation très, très délicate qui, chez les personnes moins fortunées d’un point de vue économique, aboutissent souvent à une fin précoce car des conséquences irréversibles peuvent survenir ».