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Lio balance sur Serge Gainsbourg : « Il est le Weinstein de la chanson »

Publié par Manon CAPELLE le 12 Sep 2020 à 22:33

Pour un des podcast d’Arte radio, Lio était invitée pour une longue interview. Et la chanteuse de 58 ans ne mâche pas ses mots à propos de Serge Gainsbourg, qu’elle considère comme « le Weinstein de la chanson. » 

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Lio balance sans langue de bois sur Serge Gainsbourg

Lorsqu’elle n’a que 16 ans, Lio fait son entrée dans la variété française. Son premier tube Banana Split la propulse sur le devant de la scène. Alors qu’elle était invitée dans le nouveau podcast d’Arte Radio, Lio s’est livrée sans langue de bois. 

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« Ça me déplairait pas que tu m’embrasses. Mais faut saisir ta chance avant qu’elle passe. Si tu cherches un truc pour briser la glace Banana banana banana… Baisers givrés sur les montagnes blanches. On dirait que les choses se déclenchent. La chantilly s’écroule en avalanche Banana banana banana »…

Voici les paroles signées Jacques Duval, la parolier de Lio. Aujourd’hui, la chanteuse estime : « C’est vrai que la référence au sexe est évidente mais entre Jacques Duval et moi, on travaillait ensemble, il ne m’a jamais trahie. Gainsbourg lui oui a trahi France Gall en lui faisant chanter Les sucettes à l’anis. Elle n’avait pas compris à l’époque. Il est le Weinstein de la chanson, même si à l’époque, je trouvais très intéressant ce qu’il écrivait pour les femmes. »

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« Il était un harceleur »

Pour rappel, en 1967, France Gall provoquait un cataclysme en France avec cette chanson à double sens. La jeune femme pensait alors, à l’époque, que cette chanson relatait un de ses souvenirs de vacances, que Serge Gainsbourg lui avait demandé de raconter.

Alors, France Gall chantait cette chanson au premier degré. Elle s’imaginait qu’Annie, l’héroïne de cette chanson, était friande des sucettes qu’elle achetait dans l’épicerie du coin.

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« Gainsbourg se comportait mal avec les jeunes femmes, il était un harceleur. J’en ai été témoin plusieurs fois. Et France Gall a été abusée, avec cette chanson, par des adultes sans respect. C’est un viol. Que les gens du métier en rient, je ne l’accepte pas », indique Lio, qui n’abandonne pas son combat contre les violences faites aux femmes.

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