Affaire Depardieu : Après les propos polémiques de son mari, Brigitte Macron sort du silence
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Les propos d’Emmanuel Macron ont choqué. Interrogé au sujet de l’affaire Depardieu, le président s’est montré catégorique, portant l’acteur aux nues. Et ce, au détriment des victimes présumées. Invitée sur le plateau du JT de 13 heures, ce 10 janvier, Brigitte Macron a réagi aux déclarations de son époux.
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Emmanuel Macron, favorable à la fin du lynchage médiatique
Gérard Depardieu est sous le feu des projecteurs depuis plusieurs semaines. Et à en croire la teneur des échanges, il s’en serait bien passé. Dénoncé par Complément d’enquête pour ses propos misogynes et graveleux, l’acteur n’en mène pas large.
Toutefois, il peut compter sur le soutien de ses amis acteurs et actrices qui, scandalisés par le traitement médiatique de l’affaire, ont aussitôt rédigé une tribune de soutien. Au total, ce sont cinquante signataires qui se sont rangés aux côtés de celui que l’on surnomme le Monstre du cinéma français.
Il peut également compter sur le soutien du président lui-même. Interrogé au sujet des images dévoilées par Complément d’enquête, Emmanuel Macron a eu une prise de position pour le moins étonnante. « Il a fait connaître la France, nos grands acteurs, nos personnages dans le monde entier. Il rend fier la France » , a-t-il déclaré sur le plateau de C à vous, le 20 décembre dernier.
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Brigitte Macron valorise la parole des femmes
Invitée au JT de 13 heures ce 10 décembre, Brigitte Macron s’est prêtée au jeu des questions/réponses. Jeu auquel la Première dame excelle et dont elle se sort sans la moindre difficulté. Questionnée par Gilles Bouleau, elle a consenti à revenir sur l’affaire Depardieu.
Elle a déclaré : « Si vous me demandez, moi en tant que femme ce que je pense… Tout d’abord, l’importance de la parole des femmes. Elles parlent, il faut qu’elles continuent de parler. C’est très courageux de parler parce que c’est revivre. C’est revivre une situation qui a été traumatique » .
Concernant les propos tenus par son mari au mois de décembre, elle a préféré ne pas réagir. « Je ne peux pas commenter » , a-t-elle répondu, honnête. Elle reprend : « Par contre, je commenterai la présomption d’innocence parce que l’un des piliers de notre démocratie, c’est la justice. Et un des critères fondamentaux de la justice, c’est la présomption d’innocence » .
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