Léa Salamé : infidèle, arriviste ? Son vrai visage dévoilé, les révélations !
De toutes ses consœurs, Léa Salamé fait aujourd’hui figure de modèle. En effet, depuis son stage chez Public Sénat, de l’eau a coulé sous les points. En effet, en l’espace de presque deux décennies, elle parvient à se faire sa place au soleil. Chroniqueuse, présentatrice d’émissions culturelles ou politiques à la radio ou bien à la télévision, elle a des idées à la pelle et enchaîne les projets.
Or, en coulisses, cela lui a demandé quelques sacrifices, y compris celui de devoir protéger son jardin secret avec le philosophe et député européen Raphaël Glucksmann.
Nous allons vous dévoiler les facettes d’une femme souvent décriée…
Une famille pas comme les autres
Sa sœur

Interrogée par nos consœurs de ELLE, la sœur de Léa Salamé fait un portrait étrange de son aînée. « Déjà, enfant, elle avait le droit d’être à table avec les adultes. Elle était inquisitrice, impérieuse et elle cherchait le débat.» Cette perfectionniste jusqu’au bout des ongles a visiblement toujours « eu ce talent de lire dans les autres comme dans un livre ouvert, et donc de poser les bonnes questions » .
À ceux qui l’accusent d’en faire trop, sa complice répond qu’elle reste modeste et droite dans ses bottes. Elle accepte « les honneurs, mais avec une infinité de précautions ».
Son père

Il faut dire que Léa Salamé a de qui tenir question gènes. La passion pour la politique, son père, Ghassan Salamé en sait quelque chose. Cet ancien ministre libanais de la Culture, mais également le précieux collaborateur d’un illustre secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan lui a transmis tout ce qu’il sait. Une fois exilé en France, il ne se repose pas sur ses lauriers et devient un professeur à Sciences Po Paris.
En février dernier, elle confie à nos amis de L’Orient-Le Jour avoir été très « obsédée par l’image que son père » avait d’elle. D’ailleurs, durant son enfance, elle ne cache pas le caractère « exigeant » et intransigeant de cet homme avec ses deux filles.
Néanmoins, plus jamais fière de ce tout « héritage» et des valeurs transmises, elle souligne que sa présence est « essentielle dans la construction » de la femme qu’elle est et qu’elle est surtout « devenue» .
Sa mère

Par contre, ce n’est pas du tout le même son de cloche avec sa génitrice. Sans rentrer dans les détails, Léa Salamé avoue avoir eu « une relation mère-fille tourmentée ». Avec le temps, les choses se sont visiblement apaisées. « Aujourd’hui, quand elle n’est pas là (car elle vit la moitié du temps au Liban, ndlr), elle me manque : son humour, sa gaieté… »
À cinq ans, tout bascule. Forcée de fuir le Liban, sa famille trouve refuge en France. Très vite, à cause des moqueries de quelques camarades, elle décide à 12 ans de changer de prénom. « Je subissais des méchancetés inouïes parce qu’on liait mon prénom à celui d’Allah. »
Blessée dans son âme, elle met des années à avouer ce harcèlement chaotique à ses parents. Qu’on se le dise, aujourd’hui, elle ne regrette pas son choix d’avoir privilégié son second prénom, Léa. Hala n’existe désormais plus, ailleurs que sur ses papiers. Pour ses camarades de la faculté de droit ou bien de Sciences Po, elle est et restera à jamais Léa.
Toujours en train de s’auto analyser, Léa Salamé fait un bilan sans équivoque. « J’ai mis du temps à accepter ma différence, à comprendre qu’elle allait être ma force, car clairement, mes origines libanaises et arméniennes le sont. »
Un épisode marquant
Le 11 septembre 2001, Léa Salamé est en stage aux États-Unis. À notre ami de Konbini, elle dévoile l’envers du décor. « Je bouffe mon pain aux raisins en me disant qu’il y a un incendie dans le World Trade Center et ensuite les gens descendent des immeubles, et tout ça en quelques minutes.»
Voulant en savoir un peu plus, elle téléphone à son cousin. Mais il est déjà trop tard. « Projetée par ce que je pense être des tirs, je suis totalement éraflé des bras et des jambes. Je me lève et je commence à courir vers le Nord.»
Presque une heure après, elle retrouve ses colocs qui lui dévoilent les causes du drame. Depuis, Léa Salamé l’avoue sans rougir. Elle ne peut plus regarder les archives ou bien les cérémonies d’hommage sans avoir le vertige.
Qui est l’homme de la vie de Léa Salamé ?
La rencontre

Quand on lui parle des circonstances de ce coup de foudre, Léa Salamé persiste et signe. « Je rappelle qu’à l’origine, je ne sortais pas avec un homme politique, c’était un éditorialiste, un écrivain, un lanceur d’alerte. Peut-être que s’il avait été un politique je n’y serais pas allée !»
Tout commence le lendemain des attentats du Bataclan. A l’époque, elle est chroniqueuse chez Laurent Ruquier. Cependant, cash, elle émet ses réticences à faire une émission spéciale à son patron. Or, le présentateur de l’émission ne l’entend pas du tout cette oreille. Non seulement, il convainc la direction, mais en plus il lance une série d’invitations dans l’urgence. Dès lors, « plein d’artistes, d’intellectuels et de politiques sont venus ce soir-là juste 5 minutes dire juste leur tristesse». Et parmi eux, il y a Raphaël Glucksmann.

De son propre aveu, le concerné n’est pas motivé pour aller sur le plateau de On est pas couché. Endeuillé, Raphaël Glucksmann n’a pas franchement envie d’accepter l’invitation de France Télévisions. Malgré tout, sa mère lui force presque la main pour qu’il aille témoigner de son soutien aux victimes collatérales du drame. Mais, il n’est pas le seul à être ravi de ce retournement de situation. L’ange de l’amour Cupidon va en profiter pour les viser en plein coeur. « J’y suis allé et j’ai rencontré celle qui allait plus tard, mais pas là, devenir.»

Avec le recul, Léa Salamé revient sur les circonstances de l’officialisation de sa romance. « Mon adultère a été révélé dans la presse. J’étais avec Olivier et j’avais embrassé un autre homme qui était Raphaël (Glucksmann, ndlr) dans une rue. J’ai été paparazzée». Ne voulant pas la déstabiliser, la productrice décide de ne rien lui dire. Après avoir vu les photos pendant une pause dans sa loge, elle confie avoir « passé le reste de l’émission à ricaner bêtement tout en envoyant des textos au nouveau compagnon, à l’ancien, à mon avocat…»
Un (belle) mère en or

Quand on la questionne sur ses envies de maternité, elle joue cartes sur table. « Concentrée sur mes relations amoureuses, mes objectifs, ma carrière, j’éludais la question d’avoir un enfant.» Désormais apaisée dans les bras de cet homme, elle fait un constat sans appel.. « Six mois après », elle tombe enceinte de Gabriel.
De son côté, son compagnon connait déjà les joies de la partenaire avec Alexandre. Au lieu d’avoir peur de cette double charge mentale, Léa Salamé aime raconter que « (son) fils et (son) beau-fils ont modifié [sa] vision de l’avenir» De quoi faire taire les rumeurs de jalousie des admiratrices du beau Raphael.
Amoureux comme au premier jour

Si Léa Salamé devait expliquer à ses fans le secret de longévité de son couple, elle commencerait par évoquer tout ce qui créer des zones d’ombre. Selon elle, les deux ingrédients rivaux de la réussite sont « l’habitude et l’ennui».
D’ailleurs, elle est plus que jamais convaincue d’avoir trouvé son âme sœur. « J’ai un compagnon qui est plus féministe que moi et se réjouit de ma réussite, n’en prend pas ombrage, ne s’en trouve pas diminué.» Il se trouve que justement, en 2019 et en 2024, elle va passer de la théorie à la pratique. Elle va devoir se remettre en question à cause de son histoire d’amour.
Deux pauses remarquées

Forcé de sa réserve, l’heureux élu déclare. « J’aime qu’elle n’empiète pas sur mon espace et que je n’empiète pas sur le sien. Elle a une super carrière, et à partir du moment où l’on franchirait ces frontières, ça mettrait en péril nos trajectoires.»

Au printemps 2019, Léa Salamé utilise son droit de retrait pendant quelques semaines. Face au tollé provoqué par la candidature de son mari, elle lui apporte son soutien à sa manière et s’en explique aux auditeurs de sa station fétiche. « Ce n’est pas une sanction, c’est moi qui ai pris l’initiative d’en parler (…) Cette décision me coûte, mais je l’assume»

Cinq ans plus tard, son cher et tendre Raphaël tente sa chance à nouveau et souhaite renouveler son mandat. Pris dans la tourmente de la dissolution de l’assemblée, il accepte de s’allier avec la France Insoumise. Plus qu’un orage, c’est un tsunami pour la journaliste. Cette fois, elle ne prend pas de congés.

Toutefois, elle précise aux responsables de France Inter et de France Télé. « Pendant les six semaines de la campagne, je ne ferai pas d’interviews politiques. » On l’a compris, à Radio France, elle demande du renfort à ses collègues. Sur le plateau de Quelle époque, elle invite d’autres personnalités qui font l’actualité.
Comme un bonheur n’arrive jamais seul, la chaine lui confie la lourde charge de parler de Jeux Olympiques. Dans cette mission, elle s’appuie sur les connaissances de Laurent Luyat. De l’avis son confrère, malgré les critiques de ses détracteurs sur les réseaux sociaux elle a relevé ce défi haut la main. « Avec cette émission, elle a aussi pris une nouvelle dimension. Ne pas surjouer une expertise qu’elle n’a pas mais partager avec les autres et les mettre en valeur, là aussi, c’est inédit»
Quelles sont les passions de Léa Salamé ?

Dans un premier temps, Léa Salamé manifeste régulièrement son appétence pour la littérature. À ses yeux, un livre bien écrit est presque aussi efficace qu’un calmant. On l’a compris, ce précieux antidote contre la morosité va devenir son meilleur allié.

Quand elle parle de son projet « Stupéfiant », Léa Salamé a plusieurs objectifs en tête. Néanmoins, celui qui l’anime le plus est de disséquer la culture à la loupe. Force est de constater que jusqu’en 2019, elle va pulvériser des records d’audience avec cette émission pas comme les autres.
Une femme engagée

« Je pensais naïvement que tout avait été réglé pour les femmes. » De cette confession troublante, va naître une belle collaboration. Quand Laurence Bloch lui propose un podcast sur les femmes engagées, elle concède ne pas avoir été « à l’aise avec l’idée. Finalement, c’est la chose dont je suis le plus fière. » D’ailleurs, elle va s’emparer de la perche et raconter les coulisses de ses interviews de haute voltige dans un livre.

De plus, Léa Salamé précise que le mouvement MeToo a été une « déflagration ». Durant ses nuits sans sommeil, elle cogite. Aujourd’hui, elle estime avoir « de nouveau les idées en place». Elle fait néanmoins le triste constat que « le combat n’est pas terminé. Et pas seulement sur les violences : l’égalité salariale, le combat sur la puissance.»

Marraine de l’association MaMaMa, elle se veut la porte-parole des femmes et des nourrissons dans le besoin. Au cours de son passage au club des invincibles en faveur de l’association, elle est tellement douée qu’elle remet un chèque de 18 000 € dans les caisses de cette bonne cause.

Aussi loin que ses souvenirs remontent, Léa Salamé salue la mémoire de sa grand-mère, Georgette. Responsable lingère d’un hôtel de luxe dans la capitale libanaise, elle n’avait pas le choix que d’élever seule ses cinq enfants. Des étoiles dans les yeux, elle souligne l’importance de son ancêtre dans son histoire. Cette femme est « un exemple, un modèle », une référence en somme ! La boucle est désormais bouclée !
Une femme décriée jugée arriviste
Interview de Carlos Ghosn (janvier 2020) : En janvier 2020, Léa Salamé s’est rendue à Beyrouth pour interviewer Carlos Ghosn, ancien PDG de Renault-Nissan, qui avait fui le Japon où il était inculpé pour diverses infractions financières.
Cette interview a été critiquée sur les réseaux sociaux et dans certains médias, perçue comme une démonstration de complaisance envers un multimillionnaire ayant échappé à la justice. Les critiques ont souligné une différence de ton entre cet entretien et d’autres interviews jugées plus hostiles, notamment celle avec Philippe Martinez, leader syndical, réalisée la veille.

Propos sur l’alcool avec l’humoriste Artus (mi-2024) : Lors d’une émission diffusée à la mi-2024, Léa Salamé a déclaré que l’acteur et humoriste Artus était devenu « ennuyeux » après avoir arrêté de consommer de l’alcool pour gérer ses angoisses. Ces propos ont été critiqués, certains y voyant une banalisation de la consommation d’alcool et un manque de sensibilité envers ceux qui choisissent de s’en abstenir pour des raisons de santé mentale.
Polémique lors de l’émission « Quelle époque ! » (fin 2024) : En décembre 2024, lors de l’émission « Quelle époque ! », Léa Salamé a été critiquée pour son comportement envers certains invités, notamment une chute en direct qui a suscité des réactions mitigées. Cette situation a alimenté les discussions sur le professionnalisme et la gestion des imprévus en direct.
Mais force est de constater que la journaliste est toujours à l’écran et est toujours très appréciée… les détracteurs n’ont qu’à bien se tenir, c’est une femme forte qui ne se laissera pas marcher sur les pieds !