La chanteuse Jeanne Mas a été victime d’un grave accident de voiture, ce que l’on sait
Depuis le début de sa carrière, Jeanne Mas se démarque des autres artistes. Très vite, son look atypique associé à sa coupe de cheveux brun corbeau à la garçonne défraient la chronique. Cependant, on aurait tord de se focaliser sur ce genre de détails.
En effet, la chanteuse a plusieurs cordes à son arc. En ece qui concerne son caractère, quand elle sent le vent tourner en sa défaveur, elle n’hésite pas à dire tout haut ce que pensent tout bas.
Mais nous venons d’apprendre que la chanteuse avait été victime d’un accident de la route. Voici ce que l’on sait
Les fans de Jeanne Mas n’ont pas beaucoup d’information sur le passé de leur chanteuse préférée à se mettre sous la dent. Née à Alicante en 1958, Jeanne Mas quitte l’Espagne peu de temps après et s’installe avec sa famille en banlieue parisienne. Dans les rues de Garches ou bien de Vaudresson, elle joue la carte de la discretion. Et pour cause, contrairement à ses caramades, l’insouciance n’est pas au rendez-vous.
Dans les colonnes de « Libération », Jeanne Mas tombe un peu le masque. Dans un premier temps, elle avoue avoir vécu des moments « difficiles ». Refusant de désigner son bourreau, elle concède avoir subi des « violences s*x*elles ». Par contre, que personne ne s’amuse à la plaindre. Elle ne compte pas sur elle pour s’appitoyer sur son sort. Elle fait un constat sans appel. « Je ne me suis jamais sentie une victime. Il a eu le pouvoir du c*rps, il n’aura pas le pouvoir sur ma tête »
A peine majeure, Jeanne Mas ne fait pas de vagues à la faculté de Nanterre. A l’aise en espagnol, elle entame un cursus linguistique et se spécialise en italien. Dès qu’elle a une minute de répit, elle multiplie les activités. Inscrite à des cours de danse et de chant, elle joue aussi au piano.
Jeanne Mas, star des années 80
Un an après, elle s’exile en Italie. Maligne, elle se fait repèrer par le label RCA et enregistre son premier 45 tours. Dans la même temps, elle intègre un groupe punk. Pour arrondir ses fins de mois, elle fait des apparitions dans des publicités et devient même speakrine pour une chaîne privée.
Au milieu de la décennie 80, un texte de Jeanne Mas titille la curiosité des mélomanes. Lorsqu’elle rédige les refrains de « Toute première fois » ou encore de « Johnny, Johnny » elle ignore encore que la magie va opérer. Ravie, elle démontre qu’elle a de l’inspiration à revendre.
Dans le même temps, elle sollicite l’aide du compositeur mythique Romano Musumarra. Elsa, Demi Roussos ou encore Stéphane de Monaco lui ont fait également confiance.
Dans le même temps, Jeanne Mas fait la connaissance de Daniel Balavoine. Au micro de « France-Inter », elle se confie sur ce coup de foudre artistique. « Il avait une aura incroyable. Il m’a totalement stoché. » lors de leur première rencontre, rien ne déroule comme prévu. « J‘étais si impressionnée, bouleversée, fascinée que j’ai dû entendre un tiers de ce qu’il me disait. C’est lui qui m’a donné tout le courage dont j’avais besoin »
De leur collaboration va naitre « Cœur en stéréo » et « Oh mama ». Emue, elle a encore les larmes aux yeux quand elle pense à son décès. Donc, elle ne tarit pas d’éloges à son sujet. « Cette liberté, il me l’a transmise. C’était quelqu’un dans une recherche constante artistique, de se renouveler, de nouvelles sonorités.«
Un an après, Jeanne Mas décroche deux récompenses hautement symboliques. A la fois sacrée « Révélation variétés » et « Interprète féminine », elle ne veut pas se reposer sur ses lauriers. Et pour cause, pour « Sauvez-moi », elle est à la fois devant et derrière la caméra. Grimée en Marilyn Monroe, elle bluffe ses admirateurs.
Une femme engagée
Comme nous l’avons mentionné dans l’introduction, Jeanne Mas adore jouer avec son image. C’est pourquoi, à la surprise générale, elle délaisse un peu les partitions et dessine une collection de chaussures. Chargé de les fabriquer, le groupe Labelle met les bouchées doubles. Aujourd’hui, les paires se vendent à prix d’or !
A la fin des années 80, Jeanne Mas fait une pause dans sa carrière. Et pour cause, elle rêve de fonder une famille. Hélas, une affaire de pédophilie va réveiller ses anciens démons. Profondement choquée, elle prend la plume et adresse un courrier à François Mitterrand. De plus, invitée à s’exprimer sur le sujet, elle ne mâche pas ses mots. Il n’en faut pas plus à ses détracteurs pour la ranger dans la catégorie des partisans de la peine de mort. Agacée, elle prend du recul et déclare. » On ne tient plus du tout compte de vos états d’âme, de votre fatigue. On vous prend et on vous exploite. »
Après la naissance de Victoria, Jeanne revient sur le devant de la scène. Rassurée par les ventes de l’album « Les crises de l’âme » et le single « Y’a des bons… », elle organise quatre concerts à Bercy. Hélas, pour une raison inconnue, son staff annule la tournée prévue en province.
Le début de la fin
Qu’on se ne le dise. Les années 90 ne sont pas un long fleuve tranquille pour Jeanne Mas. D’abord, séparée des pères des enfants, elle élève ses enfants seule. C’est l’évidence, elle estime que « (sa) mission sur terre n’était pas de m’associer sentimentalement à un homme, mais de (s)‘épanouir artistiquement ! Mes relations amoureuses n’ont jamais fonctionné, ne m’ont jamais comblée. » Dans la même temps, elle refuse de rentrer dans le moule de la variété. Dans la foulée, elle se sépare de deux maisons de disque.
Passionnée par l’histoire, Jeanne Mas adapte un classique de la littérature française. Après ce disque, des rumeurs de comédie musicale circulent. Hélas, la mayonnaise ne prend pas auprès de potentiels producteurs.
Lassée par les polémiques, Jeanne Mas prend la poudre d’escampette. Contrairement à ce que l’on aurait pu croire, elle ne pose pas ses valises en Europe mais aux Etats-Unis. Sur place, elle trouve rapidement de quoi s’occuper. Quand elle n’écrit des pièces de théâtre, elle produit quelques courts métrages.
Pour autant, elle ne coupe pas les ponts avec le public français. De temps en temps, elle fait un retour éclair. Heureusement, les billets se vendent rapidement. Depuis son déménagement à l’autre bout du monde, les fans ne veulent pas perdre pas une miette de ses quelques concerts.
Son concept « disco-dance » a de quoi surprendre. Echaudée par l’échec de ses précédents opus, elle se cache derrière le pseudonyme LaBlonde.
Un éléctrochoc
Au début des second millénaire, un parfum de nostalgie musicale se répand. Profitant de cet engougement, un producteur rassemble plusieurs confrères de la génération de Jeanne Mas.
De son côté, elle déplore la piètre qualité de ce projet. « Je ne me sentais vraiment pas à l’aise là-dedans. J’ai arrêté tout de suite, j’ai fait trois dates. Ma place n’était pas là-bas. » D’autre part, elle évoque l’attitude néfaste du producteur. Face à ce « manque total de respect« , elle se défend bec et ongle.
Quand Jeanne Mas met des mots sur ses maux
L’alimentation
Sur son avant-bras, Jeanne Mas a un drôle de tatouage. Convaincue que son mode d’alimentation vegan lui a « sauvé la vie« , elle dévoile ainsi ses convictions au monde entier.
Pour la première fois, elle évoque publiquement ses relations tendues avec sa génitrice. « Ma mère ne comprenait tout simplement pas qu’on ne mange pas de viande ; pour elle, ça signifiait qu’on était malade…J’en [prenais] pour lui faire plaisir, et ça me rendait régulièrement malade. En plus j’étais intolérante au lactose mais je ne le savais pas, et le moindre morceau de fromage me déclenchait des crampes d’estomac terribles.«
Bien plus tard, Jeanne Mas va malheureusement transmettre ses « allergiques » et ses maux de ventre à son aînée. Déterminée à ne pas refaire la même erreur avec son petit garçon, elle revoit sa copie en urgence.
Et ses efforts finissent par payer puisque elle précise que Christopher n’a jamais été malade. Se sentant investie d’une mission, elle distille ses conseils nutritionnels aux adolescents.
Trois ouvrages plus personnels
En direct de son ranch en Arizona, Jeanne Mas contacte une maison d’édition indépendante. Ce scénario de court métrage, elle vient de le décliner en pièce de théâtre.
Subjuguée par l’ambiance d’une salle mythique de la capitale, elle rêve de passer de la théorie à la pratique une seconde fois. « Je suis allée voir les Folies Bergère, à Paris. J’y ai rencontré Anne, la manageuse du lieu, qui m’a fait visiter les loges, les escaliers, les sous-sols… J’ai craqué. J’ai vu toutes les anciennes affiches qu’ils ont rachetées, les costumes«
Au printemps 2019, Jeanne Mas accepte l’invitation du journal télévision de France 3. Au cours de la lecture de son autobiographie, les Français découvrent son parcours en dents de scie. Comme elle le confie aux journalistes, son objectif est de « tout mettre en ordre« . « les premiers souvenirs sont très beaux, évidemment il y a de la tristesse qui est arrivée.«
Attirée par tout ce qui est mystique, Jeanne Mas raconte son parcours dans ce livre « L’éveil ». « Il y a quelques années, je ressentais des choses que je comprenais pas, donc j’ai fait une thérapie spirituelle. Une fois qu’on rentre dans tout ça, ça donne un sens à sa vie. J’ai totalement changé et (surtout sur) ma vision des autres.Je vais plus volontiers vers eux, tant pour les comprendre que pour les aider. »
Convaincue d’avoir eu de nombreuses existences, elle persiste et signe. « Je ne suis pas un mais je suis une multitude de moi »
Ses enfants, sa bataille
Jeanne a de quoi être fière de ses enfants. Qu’on se le dise, sa fille semble avoir hérité de sa discrétion mais aussi de sa passion pour l’écriture. Cette férue du septième art a un CV en béton. Après des posts d’assistante de production ou de photographe de plateau, Victoria quitte le cocon américain et s’installe en France.
Lors des promotions de son premier livre, Le bal des folles ou de l’adaptation au cinéma, elle refuse qu’on l’accuse de piston. Systématiquement, elle recadre tous les journalistes qui la rangent trop vite dans la case « fille de ».
Nous avons peu d’information à vous fournir sur Christopher Mas. En effet, le fait qu’il soit né et vive aussi en Amérique y est sans doute pour quelque chose. Malgré son jeu âge, le trentenaire a déjà trouvé sa voie. Devenu ingénieur du son, a-t-il été influencé par sa mélomane de mère ?
Et là, tout bascule !
Sur son compte Twitter, Jeanne Mas crée un tsunami auprès de sa communauté. Ses propos ressemblent à un film d’horreur. « Le jour où tu dis adieu à ta voiture parce qu’un fou grille le feu passé au rouge, percute violemment un véhicule qui va à son tour s’écraser sur mon capot avant de prendre feu. Le fou, lui, a fini sa course contre un mur« .
Echaudée, Jeanne Mas tient néamoins à saluer sa bonne étoile. « Tout va si vite. C’est effrayant. Je remercie mes anges gardiens d’avoir préservé ma vie. Je sens juste le besoin de me recueillir dans le silence avant de vous rejoindre. Prenez soin de vous mes amis. Love. »
Et quand on l’interroge sur le poids des années qui passent, Jeanne Mas se refuse derrière l’humour. « La vue devient floue, donc on voit moins les rides. Et on acquiert une certaine forme de sagesse. » A l’approche de sa tournée d’adieu, elle s’adresse à la gent masculine. De toute manière, je ne peux pas rester un sex-symbol toute ma vie. » Qu’elle se rassure, tous ses tubes sont intemporels !