La chanteuse de Freed From Desire ruinée et SDF malgré le succès mondial de son tube
Gala a accordé une interview à nos confrères de Paris Match ce mardi 8 avril 2025. L’occasion pour la chanteuse emblématique de Free From Desire de révéler qu’elle est complètement ruinée malgré son titre emblématique.

Gala avoue être complètement ruinée
Gala, aujourd’hui âgée de 49 ans, est mondialement connue pour Freed from Desire, hymne repris à tue-tête dans les stades de foot et par la communauté LGBT.
Pourtant, derrière le succès de ce tube planétaire, la chanteuse italienne cache une réalité bien plus amère. Dans un long portrait publié par Paris Match, elle confie : « Je n’ai pas de quoi m’acheter un appartement. Je vis comme une nomade. Ces six dernières semaines, j’ai changé quatre fois d’adresse ! »
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En cause, un contrat désavantageux signé dans les années 90, qui l’a empêchée de toucher les royalties liées aux 6 millions d’exemplaires vendus.
Gala, installée à Brooklyn, explique qu’elle loge tantôt chez des amis, tantôt dans des hôtels réservés à la dernière minute. Et d’ajouter : « J’étais payée comme il l’entendait. Et j’ai aussi découvert ma signature sur des contrats dont je n’ai aucun souvenir. Je n’étais pas stupide, j’étais ignorante ».
Un titre un peu né par hasard
Rien ne la prédestinait à un tel destin musical. Elle étudiait le cinéma et la photo à New York lorsqu’elle a composé Freed from Desire en une nuit, un titre qu’elle décrit comme « une ode à la liberté et à la joie ».
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Le succès est immédiat, mais les retombées financières ne suivent pas. Elle refuse de baisser les bras, et entame un long combat juridique, monte son propre label, Matriarchy Records, et se bat pour récupérer ses droits : « Si tu ne suis pas ta passion, tu es morte », confie-t-elle.
En 2023, la roue tourne enfin lorsqu’elle est repérée par Ben Mawson, cofondateur du label Tap Music, qui l’aide à reprendre le contrôle de son œuvre.
Après la vente du catalogue de son ancien producteur, Gala peut enfin réenregistrer son tube et en toucher les revenus. Revigorée, elle enchaîne aujourd’hui les concerts dans les stades et assure : « J’ai des chansons plein les tiroirs. »