Kylian Mbappé hom*phobe ? Ce geste du footballeur qui ne passe pas
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Kylian Mbappé fait une nouvelle fois parler de lui, mais toujours pas pour ses exploits sportifs. Comme d’habitude, le natif de Bondy est au coeur d’une énième polémique.
La raison ? Il a posté, ainsi que plusieurs autres footballeurs, un commentaire en réponse à une photo de son camarade de jeu Benjamin Pavard, qui flirte avec l’hom*phobie.
Benjamin Pavard trollé par d’autres footballeurs
Benjamin Pavard a récemment publié sur Instagram une photo où il apparaît sous un jour inhabituel, portant un marcel blanc et affichant un regard intense.
Rapidement, plusieurs de ses coéquipiers de l’équipe de France ont réagi en commentaire, notamment Kylian Mbappé qui a mis des émojis « mort de rire », Ousmane Dembélé, Marcus Thuram : « J’ai plus les mots » et Lucas Hernandez.
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Entre émojis hilares et remarques moqueuses, certains ont trouvé cette réaction bon enfant, dans la tradition des moqueries qui peuvent survenir entre coéquipiers.
Mais d’autres ont vu dans ces messages une manière implicite de se moquer d’un style qui sort des standards du foot très virils.
Pour Rouge Direct, un collectif de lutte contre l’homophobie dans le sport, cette vague de réactions moqueuses témoigne surtout d’un problème plus profond à savoir une culture où toute expression différente est immédiatement tournée la cible de violentes moqueries.
La réaction de Kylian Mbappé pointée du doigt
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Le collectif a publié un billet sur Mediapart et pointe du doigt ce qu’il considère comme une « cybervague de dénigrements » à connotation homophobe.
Il interpelle la Fédération Française de Football et souligne une nouvelle fois l’absence de sensibilisation des joueurs aux discriminations liées à l’orientation sexuelle et à l’identité de genre.
Rouge Direct fustige également le traitement médiatique de l’affaire. Le collectif reproche aux médias sportifs d’avoir présenté ces moqueries comme un simple moment de légèreté, sans remettre en question le climat d’homophobie latente dans le football.
L’affaire relance donc le débat sur l’attitude du milieu sportif face aux stéréotypes de genre et à l’homophobie, une problématique qui, selon le collectif, reste largement ignorée par les dirigeants du football français.
