Jeanfi Janssens évoque le suicide de son frère Alexandre : « J’ai giflé le réceptionniste »
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Invité de l’émission Un dimanche à la campagne, Jeanfi Janssens s’est laissé aller à quelques confidences sur le suicide de son frère Alexandre. Ce jour-là, il s’en était pris physiquement au réceptionniste qui lui avait annoncé la terrible nouvelle.
Le 17 mars 2024, Frédéric Lopez était aux manettes d’un nouveau numéro de l’émission Un dimanche à la campagne. Comme à l’accoutumée, l’animateur de France 2 recevait, le temps d’un week-end, trois invités. Loin du tumulte, l’actrice Zabou Breitman, le chanteur belge Pierre de Maere et l’humoriste Jeanfi Janssens se sont confiés en toute intimité sur leur parcours professionnel et personnel.
Au cours de cet entretien, l’ancien steward chez Air France est revenu sur ce jour où il avait appris le suicide de son frère Alexandre, alors qu’il n’était âgé que de 22 ans. L’une des périodes les plus sombres de son existence.
« J’ai compris à ses hurlements ce qu’il se passait »
Propulsé au rang de star de l’humour, Jeanfi Janssens poursuit son petit bonhomme de chemin. Bien qu’il bénéficie désormais d’une certaine notoriété, le comédien de 50 ans ne compte pas se reposer sur ses lauriers. En effet, il multiplie les projets professionnels. Certains ne le savent peut-être pas, mais il s’était fait arnaqué à hauteur de 90 000 euros par son ex.
À l’époque, l’acolyte de Stéphane Plaza voulait devenir steward. Pourtant, il s’était retrouvé sans argent et criblé de dettes à cause de la manigance de son ancien compagnon. Son audace lui avait toutefois permis de rebondir. Il avait en effet demandé de l’aide au gouvernement de Lionel Jospin qui lui avait répondu favorablement.
Outre ses rares confidences sur son anorexie, Jeanfi Janssens est également revenue sur le décès brutal de son frère. Ce dernier avait mis fin à ses jours, et ce, au plus grand désarroi de sa famille. Face à Frédéric Lopez et les autres invités de l’émission, l’humoriste a raconté ce jour où il avait appris la terrible nouvelle.
« Quand on me l’a annoncé, c’est marrant, je sortais d’un avion. J’arrivais à la réception de l’hôtel à Nice. Le réceptionniste me dit que mon frère est mort et que je dois appeler chez moi. J’ai appelé ma mère, j’ai compris à ses hurlements ce qu’il se passait. Je suis descendu et j’ai foutu une gifle au réceptionniste »
Jeanfi Janssens plongé dans le déni
À l’époque, le sociétaire des Grosses Têtes peinait à faire son deuil, car il refusait de reconnaître la vérité. Il lui avait fallu quinze ans avant de trouver le courage de se rendre sur la tombe de son frère. « Je ne voulais pas que sa mort soit matérialisée », a-t-il confié. Cette disparition avait été bien pire pour ses parents. Ils étaient en effet rongés par la culpabilité. « Le couple de mes parents a failli explosé, mais ils ont tenu pour les enfants et les petits enfants », a-t-il conclu.
