Gilbert Montagné : Son coup de gueule sur l’immigration, « c’est un problème » (vidéo)
Invité sur le plateau de Jordan Deluxe, Gilbert Montagné a fait part de son point de vue sur l’immigration.
L’immigration, sujet de prédilection des extrêmes
Le sujet de l’immigration ne laisse personne indifférent. Thème de prédilection de l’extrême droite, il l’est désormais aussi au sein du gouvernement. Notamment pour le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Fermement opposé à l’immigration, celui-ci ne manque jamais l’occasion de dire le fond de sa pensée.
Convaincu que l’immigration n’est une chance ni pour le pays d’accueil, ni pour les immigrés, il ne cache pas son envie de stopper le phénomène. « Arrêtons de scander que l’immigration est une chance, en réalité, l’immigration est un problème », enchérit Nicolas Sarkozy. Des opinions polémiques qui occasionnent de nombreuses réactions, aussi bien dans le monde politique que du côté des artistes.
Parmi eux, Gilbert Montagné dont Jordan Deluxe était curieux de recueillir les impressions. Pour commencer, le chanteur évoque l’exemple du Canada. Pays dans lequel l’obtention des papiers s’apparente à véritable parcours du combattant.
L’avis de Gilbert Montagné
« On vous demande d’apprendre l’histoire du pays. Et on va vous poser des questions sur l’histoire du pays et on vous demande de parler la langue, c’est normal ! », explique-t-il pour étayer son propos concernant le Canada. « Je me place sur un autre plan », nuance-t-il toutefois, faisant référence aux discours de Bruno Retailleau et Nicolas Sarkozy.
« Il faut que ces gens-là aient vraiment envie d’adopter la France », affirme-t-il, avançant l’idée d’un apprentissage de l’histoire française ainsi que de la langue. « C’est le cas aujourd’hui je pense pour être naturalisé », lui répond Jordan Deluxe. Un argument qui ne semble pas le convaincre.
« Quand on veut être dans un pays, on a envie d’aimer ce pays, on a envie de tomber amoureux », conclut-il. Un point de vue qui exclut certes la notion de chance, mais qui ne risque pas de faire l’unanimité.