Gérard Depardieu : un ancien chroniqueur de TPMP révèle avoir été victime d’abus
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Gérard Depardieu est actuellement jugé pour des faits de viols et agressions sexuelles depuis ce lundi 24 mars 2025. Dans ce contexte, un ancien chroniqueur de TPMP a pris la parole sur le plateau de BFM TV et a révélé avoir lui-même été victime de gestes déplacés.
Gérard Depardieu entendu dans le cadre de son procès
Le procès de Gérard Depardieu, initialement prévu pour l’automne dernier, s’est finalement ouvert lundi 24 mars 2025 au tribunal correctionnel de Paris, après avoir été repoussé en raison de l’état de santé de l’acteur.
Il est jugé pour des accusations d’agressions sexuelles portées par deux femmes, des faits qui remonteraient à 2021, lors du tournage du film Les volets verts de Jean Becker.
L’acteur de 75 ans risque jusqu’à cinq ans de prison et une amende de 75.000 euros. L’affaire attire une attention considérable, notamment avec la présence de personnalités comme Fanny Ardant, qui jouait à ses côtés dans le long-métrage et qui a assisté aux premières plaidoiries.
Son audition, prévue le 25 mars à 13h30, est très attendue, tout comme la suite des débats. L’acteur suisse Vincent Perez, lui aussi présent, avait en 2023 pris la défense de Gérard Depardieu dans une tribune.
Mais si certains le soutiennent, d’autres n’hésitent plus à témoigner contre lui, y compris dans le milieu du cinéma, où les langues commencent à se délier.
Christophe Carrière victime de l’acteur
Parmi eux, Christophe Carrière, ancien chroniqueur de Touche pas à mon poste, s’est exprimé sur BFM TV en dénonçant une « omerta » qui aurait longtemps protégé Gérard Depardieu dans le milieu du cinéma.
« On a tous vu Gérard Depardieu sur les tournages, on l’a tous vu graveleux », a-t-il déclaré, avant de partager une expérience personnelle.
« Moi-même, il m’a attrapé les parties dans un ascenseur. Il m’a tenu le paquet pendant deux étages, c’est long hein. J’étais dans un état de sidération. » Selon le journaliste, ce genre de comportement était connu de tous mais souvent minimisé.
« On se disait : ‘C’est Gérard, il est bourré ou il fait ça pour rigoler’, et personne ne lui a jamais rien dit. »
Bien qu’il assure ne pas avoir été traumatisé par l’incident, il reconnaît aujourd’hui qu’il s’agissait bien d’une agression.
