Gérard Depardieu reconnaît avoir eu un contact physique avec une plaignante lors de son procès
Gérard Depardieu est jugé depuis lundi 24 mars 2025 pour des faits de viols et d’agressions sexuelles. Pour la première fois, l’acteur a reconnu un contact physique avec l’une des plaignantes, sur le tournage du film Les volets verts en 2021.

Gérard Depardieu jugé
Gérard Depardieu fait face à la justice pour des accusations d’agressions sexuelles, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne démord pas.
Ce mardi 25 mars 2025, au tribunal correctionnel de Paris, l’acteur a été interrogé sur les faits reprochés par deux femmes, qui affirment avoir été victimes de comportements inappropriés sur le tournage du film Les volets verts en 2021.
L’une d’elles, Amélie, décoratrice sur le film, raconte qu’il l’aurait coincée dans un couloir avant de la toucher.
Jusqu’ici, Gérard Depardieu avait toujours nié toute interaction physique avec elle, mais à l’audience, son discours a quelque peu changé.
Il a reconnu l’avoir « attrapée« , prétextant qu’il était « agacé » et voulait juste « ne pas tomber« . Quant aux propos graveleux qu’on lui attribue, il ne nie pas, mais tente de minimiser.
Des faits qu’il ne cesse de minimiser
Dire « chatte » sur un tournage, c’est pour rigoler, selon lui. Gérard Depardieu assume aussi avoir été grossier avec la plaignante, mais fait une distinction entre « grossièreté et vulgarité ».
Autre point de tension : le mouvement #MeToo, qu’il accuse d’avoir mené à son procès. « Ce mouvement va devenir une terreur », a-t-il lancé, visiblement agacé par l’ampleur de l’affaire.
Amélie, elle, campe sur ses positions. Devant la cour, elle a mimé l’agression qu’elle dit avoir subie. Selon elle, Gérard Depardieu était en colère, il l’aurait ensuite « coincée » et « malaxée » contre son gré.
Elle se souvient aussi des remarques crues, et cette phrase en particulier : « Viens toucher mon gros parasol, je vais te le foutre dans la chatte. »
Pour elle, il ne fait aucun doute que l’acteur a voulu la dominer, la terrifier. Plusieurs témoins du tournage confirment avoir retrouvé la décoratrice en état de choc.
Depuis, elle dit avoir mis deux ans à retrouver du travail, et redoute d’être cataloguée comme « l’emmerdeuse » qui a osé porter plainte. Aujourd’hui, elle espère que la justice tranchera en sa faveur.