Florent Pagny malade, cette autre difficulté qu’il a dû affronter : « Je n’arrivais plus à… »
Longtemps dépendant au cannabis, Florent Pagny a dû trouver une parade pour surmonter son addiction durant sa guérison.
Florent Pagny malade : l’artiste de nouveau en rémission
Le chanteur préfère jouer franc-jeu. C’est pourquoi, à peine a-t-il appris l’existence de son cancer, qu’il se confie à ses abonnés sur les réseaux sociaux. Des confidences qui ne sont pas passées inaperçues et ont été largement reprises dans la presse. Inquiets, certains fans se sont mis à suivre de près celui qui a choisi de mettre entre parenthèses sa carrière et ses projets pour se consacrer à sa guérison.
Une entreprise laborieuse qui a finalement abouti à une rémission semée d’embuches. De nouveau en rémission, le chanteur reste tout de même sur ses gardes. Car la rechute n’est pas exclue quand il s’agit du cancer.
Loin de se laisser entraîner par la peur, il a choisi de renouer avec son amour de toujours : la musique. L’occasion pour lui de reprendre ses projets en suspens et ainsi de répondre aux sollicitations des médias. C’est pourquoi il a accepté de répondre aux questions de Laurent Karila, psychiatre addictologue habitué du plateau de Ça commence aujourd’hui.
« Je n’arrivais plus à fumer, je toussais trop »
Comme indiqué plus haut, Florent Pagny a connu la dépendance. Très transparent sur sa consommation de cannabis, le chanteur a dû se résoudre à abandonner la substance. La raison ? Une toux persistante qui l’a d’ailleurs alerté sur un dysfonctionnement dans son corps… « Je n’arrivais plus à fumer, je toussais trop », se souvient-il.
« J’ai eu deux fois une alerte liée à la toux, et la deuxième fois, j’ai même eu la toux une nuit. J’ai pris un avion direct et j’ai fait un scanner et le truc était en train de revenir dans un autre endroit, dans un ganglion ». Une belle frayeur face à laquelle l’artiste ne se laisse pas abattre.
Une fois la récidive maîtrisée, il est temps pour Florent Pagny de trouver une solution au manque. « Ce n’était pas forcément l’acte de fumer, même si j’aimais bien, en marchant, avoir un truc au bout des doigts. Mais c’était justement la sensation du THC qui commençait à me manquer, c’est pour ça que j’ai évolué avec les gélules. Et tu vas chercher l’huile et tu absorbes au lieu de fumer. Et c’est pas mal », confie-t-il encore.