Emmanuel Macron dans la tourmente : la mise en examen qui tombe (très) mal…
Depuis son accession au pouvoir en tant que président de la République, Emmanuel Macron a vu plusieurs de ses hommes forts être mis à mal par la justice. Ces derniers jours, le chef de l’État est malheureusement surpris par la mise en examen de son secrétaire général, à l’Élysée : Alexis Kohler. En effet, ce proche du président réélu est visé par une enquête du Parquet National Financier…
Emmanuel Macron, un nouveau coup dur
C’est une mise en examen dont Emmanuel Macron se serait bien passé. Et on le comprend… Actuellement en pleine bataille pour tenter d’acter le passage des réformes des retraites, le chef de l’État avait bel et bien d’autres chats à fouetter. Mais il en est ainsi : Alexis Kohler, son secrétaire général à l’Élysée et l’un de ses plus fidèles collaborateurs, est désormais dans le viseur de la justice.
En effet, depuis 2018, Alexis Kohler, un proche d’Emmanuel Macron, est suspecté d’avoir joué un rôle plus que prépondérant dans les discussions privées entre deux entreprises. Ces dernières, en l’occurrence, n’avaient rien d’anodines, puisqu’il s’agissait de STX, spécialisée dans les chantiers navals, et de Mediterranean Shipping Company, une enseigne concentrée sur le commerce maritime. Ironie du sort, la première voit l’État en être l’un des actionnaires, la deuxième engageait à un poste important, à l’époque, son propre cousin, Gianluigi Aponte.
Alexis Kohler.
La justice le pointe désormais du doigt
S’il défend aujourd’hui, par le biais de son avocat, toute éventuelle culpabilité qui pourrait lui être reprochée, Alexis Kohler a pourtant été mis en examen dans le cadre de l’enquête demandée par Anticor, une association spécialisée dans la lutte contre la corruption. L’actuel secrétaire général de l’Élysée, et donc d’Emmanuel Macron, est, entre autres, accusé de trafics d’influence, de prise illégale d’intérêts ou encore de corruption passive.
Pour rappel : l’entreprise MSC, dans laquelle le cousin d’Alexis Kohler travaillait, n’avait finalement pas remporté l’appel d’offres proposé par la société STX. Le proche d’Emmanuel Macron est pourtant pointé du doigt pour avoir tenté d’exercer illégalement son pouvoir, à l’époque, dans le sens de l’entreprise de commerce maritime. Affaire à suivre…
