« Je ne vais pas mettre une perruque » : Edouard Philippe se livre sur sa nouvelle apparence
Ce n’est plus un secret : Edouard Philippe souffre d’alopécie. Une pathologie à laquelle s’ajoute son vitiligo, qui s’est déclaré il y a quelques années de cela. Invité ce 27 mars sur le plateau de Quotidien, l’ancien Premier ministre est revenu sur sa maladie.
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Edouard Philippe : sans tabous sur ses maladies
L’apparence d’Edouard Philippe a radicalement changé depuis son mandat de Premier ministre. Après avoir constaté un blanchissement de sa barbe, on note aujourd’hui un nouveau changement chez l’homme politique : son absence sourcils, de barbe, ou encore la chute de ses cheveux.
Une évolution que le maire du Havre aborde sans tabou. Et ce, depuis plusieurs mois.
Interrogé sur la communication autour de ses maladies, Edouard Philippe a répondu cash sur le plateau de Quotidien. Tout d’abord, il a reconnu qu’il effectuait « un métier d’image, de séduction et d’incarnation » .
Et si certains le félicitent de ne pas avoir caché son vitiligo et son alopécie, il répond de manière directe.
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« Je ne vais pas mettre une perruque ! »
« J’aurais bien aimé qu’on m’explique comment j’aurais pu ne pas en parler ! » , a ironisé l’ancien Premier ministre. « Je ne vais pas le masquer, je ne vais pas mettre une perruque » , a-t-il poursuivi.
Optimiste, Edouard Philippe s’est dit chanceux de ne pas avoir développé ses pathologies avant la cinquantaine. « Je l’ai dit et je le redis, mais j’ai de la chance. Cette dépigmentation de la peau, cette perte de mes sourcils, de ma barbe et de mes cheveux, ça intervient à cinquante ans. Franchement ce n’est pas grave ! Je connais des gens à qui c’est arrivé à 15 ans, quand vous n’êtes pas complètement à l’aise avec votre corps […] quand les gens se foutent de vous » , a-t-il déclaré.
Aujourd’hui, Edouard Philippe a l’image d’un homme résilient. Sur le plateau de Quotidien, Maïa Mazaurette l’a interrogé sur sa condition de malade sportif. Une attribution qui n’a pas semblé lui convenir.
En effet, le politique a insisté sur le fait qu’il était sportif bien avant que ses maladies ne se déclarent. « J’ai commencé la boxe quand mon père est mort. Cela m’a beaucoup aidé » .
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