Didier Deschamps hospitalisé : que s’est-il passé ?
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Certains ont noté l’absence de Didier Deschamps au cours des dernières semaines. Pour cause, le sélectionneur des Bleus fait face à de sérieux problèmes de santé. Désormais en convalescence, il s’est exprimé dans les colonnes du Figaro.
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Didier Deschamps au plus mal
Discret, Didier Deschamps ne s’est pas étalé sur ses problèmes de santé. Atteint de douleurs persistantes, le sélectionneur de l’équipe de France a dû subir une opération du dos fin novembre. Opération délicate, qui s’est déroulée sans accroc et suite à laquelle il doit respecter une convalescence de plusieurs semaines.
S’il se remet sans encombres de son passage sur le billard, Didier Deschamps ne peut toutefois pas se déplacer comme il l’aurait souhaité. C’est pourquoi il ne s’est pas rendu au tirage de l’Euro, qui se tenait le 2 décembre dernier, à Hambourg, en Allemagne.
Et son absence n’a pas échappé aux médias, qui n’ont pas tardé à se questionner. Mettant fin aux théories en tout genre, le discret sélectionneur a pris la parole sur le site de la FFF.
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Une convalescence forcée
« Ce n’est pas de gaîté de cœur que j’ai renoncé à me rendre au tirage au sort. C’est toujours un moment agréable durant lequel j’ai beaucoup de plaisir à échanger avec mes homologues, notamment. Mais la sagesse commandait de respecter quelques jours de repos. Je suivrai bien évidemment avec grande attention le tirage au sort à la télévision », avait-il alors déclaré.
Pour sa convalescence forcée, Didier Deschamps a choisi un établissement des Alpes-Maritimes, situé à quelques kilomètres de chez lui.
« Drogué au sport », il a du mal à supporter l’inaction que lui impose son état. Pour cause, dans les colonnes du Figaro, l’entraîneur a confié avoir toujours eu besoin de « se dépenser ». À 55 ans, il dit faire des séances de gainage quotidiennes. Il lui arrive régulièrement de chausser ses crampons pour participer à des matchs de foot pour des opérations caritatives.
Si l’attente lui pèse, Didier Deschamps met un point d’honneur à relativiser. « Cela aurait pu moins bien se passer, il y a des événements malheureux qu’on aimerait changer, mais cela fait mon expérience, avec des moments difficiles, des joies, qui construisent en tant qu’homme ». Le sélectionneur devrait être sur pieds d’ici début janvier. Le 10, il est attendu sur la place des Célestins à Lyon, à l’occasion du lancement national de la 35ᵉ édition de l’opération Pièces jaunes 2024.
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