Didier Bourdon se confie sans tabou sur son salaire
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À 64 ans, Didier Bourdon n’est pas encore prêt pour la retraite. Lors d’une interview ce mardi 20 juin dans les pages du Parisien, l’acteur s’est confié sur sa carrière. À l’occasion de la sortie de son prochain film 38°5 Quai des Orfèvres le 21 juin prochain, il a dévoilé, sans tabou, sa vie de comédien surmené.
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Le plaisir de jouer avant tout
Dans cette interview, le comédien Didier Bourdon se confie sur son parcours au cinéma et sur les planches. En effet, en 2009, l’acteur s’était tourné vers le théâtre pour jouer dans La cage aux folles. Après ce succès, il a reçu de nombreuses propositions de la part d’une génération de producteurs d’acteurs plus récente, notamment avec Alibi.com.
“Il y a des gens dans le cinéma qui ne connaissaient pas les Inconnus parce que les élites mettent du temps à ‘récupérer’ les succès populaires. Et puis, il y a toute une génération qui est venue vers moi : Riad Sattouf, Philippe Lacheau…”
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Pour garder autant de plaisir à jouer devant les caméras, l’acteur s’est autorisé un certain nombre de refus.
« Il y a eu des moments où on me proposait des trucs qui ne me plaisaient pas (…) Même au Conservatoire, je refusais des rôles qui ne me rendaient pas heureux. »
En effet, pour lui, l’argent qui va avec le rôle n’a pas d’importance si le personnage ne lui convient pas.
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Des responsabilités à assumer
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En effet, dans son parcours de vie, Didier Bourdon est devenu parent tôt, à 23 ans. À partir de là, il explique s’être interrogé à plusieurs reprises sur l’avenir de son métier.
« (…) Quand je n’avais pas d’argent, et j’ai eu peur de pas pouvoir faire mon métier. Donc dès que j’ai beaucoup travaillé au théâtre de Bouvard, j’ai mis de côté et j’ai toujours fait très attention. »
Malgré les périodes creuses et les aléas du septième art, l’acteur affirme sans rougir qu’il a bien gagné sa vie. Sans tabou, ni langue de bois, il explique que le trio des Inconnus lui a permis de vivre très correctement.
« J’ai bien gagné ma vie avec les Inconnus, et avec Claude Berri, surtout (…) Mais je ne fais pas de films pour l’argent (…) Je n’ai jamais eu besoin de faire de pub pour payer mes impôts.”
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