Deux célèbres humoristes français accusés de viol et de complicité de viol
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Le monde du stand-up est une nouvelle fois dans la tourmente. Vendredi 19 avril 2024, nos confrères de Mediapart ont dévoilé un article pour dénoncer le comportement de deux célèbres humoristes.
Selon les témoignages qu’ils ont recueillis, la justice aurait placé les humoristes Djimo et Lenny M’Bunga sous le statut de « témoin assisté » dans le cadre d’une information judiciaire pour viol après la plainte d’une comédienne et régisseuse du Paname Comedy Club.
Le monde du stand-up face à des accusations de viol
C’est un véritable article coup de poing que viennent de dévoiler nos confrères de Mediapart ce vendredi 19 avril 2024. Dans un article intitulé « #MeTooStandUp : derrière les vannes, l’ordinaire du sexisme et des violences sexuelles », le média révèle des accusations troublantes impliquant les comédiens Djimo et Lenny M’Bunga qui jouent au sein du Paname Comedy Club.
Les journalistes ont recueilli le témoignage d’une femme qui accusent les deux humoristes de plusieurs méfaits. L’enquête de Mediapart met également en lumière un climat sexiste persistant dans l’industrie du stand-up, mais aussi des accusations graves faisant l’objet d’une enquête judiciaire.
Les deux humoristes ont été placés sous le statut de « témoin assisté » dans le cadre d’une information judiciaire pour viol, ouverte à la suite de la plainte d’une comédienne et régisseuse du Paname Comedy Club, Elise Vigné.
Djimo et Lenny M’Bunga accusés de viol
Dans les colonnes du Parisien, la jeune femme s’est confiée et a donné des détails sur sa plainte déposée en mars 2023. Les faits se seraient déroulés en 2015 alors qu’elle était âgée de 15 ans.
Elle organise une soirée chez elle et a des relations sexuelles avec Lenny M’Bunga. Mais alors qu’elle commence à s’endormir, elle entend la porte de sa chambre s’ouvrir de nouveau. « Quelqu’un rentre dans la chambre, je pense que c’est Lenny. Il me pénètre. Je lui dis que je ne veux pas, que je suis fatiguée. D’un coup, la personne se lève et part en courant ».
C’est quelques mois plus tard qu’elle veut porter plainte en apprenant par un ami comédien, Akim Omiri, que Lenny M’Bunga ferait sur scène une « blague sur le fait de s’échanger une fille avec un pote ». Elle va à la gendarmerie, mais le policier lui explique que ce sera sa parole contre la leur.
Les deux humoristes n’ont pas pris la parole directement, mais par le biais de leur avocat : « Le seul rapport qu’il a eu avec la plaignante était consenti. Ce statut de témoin assisté montre bien qu’il n’y a pas en l’état assez d’éléments pour les mettre en examen », confie dans Le Parisien Me Romain Dieudonné, l’avocat de Lenny M’Bunga.
