Des femmes violées sous hypnose par le psychanalyste Gérard Miller ? Ce que l’on sait
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Une nouvelle personnalité publique est pointée du doigt pour des faits d’agressions sexuelles. Il s’agit du psychanalyste Gérard Miller, accusé par plusieurs femmes d’avoir profité de séances d’hypnose pour les agresser sexuellement. Elles ont pris la parole dans une enquête publiée par Elle magazine.
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Un psychanalyste accusé d’agressions sexuelles
Nouveau coup d’éclat dans la sphère médiatique. Gérard Miller, célèbre psychanalyste aussi connu pour ses documentaires et ses interventions sur les plateaux de radio, est dans la tourmente.
Ce mercredi 31 janvier, Elle magazine publie une enquête choc. On y retrouve les témoignages de plusieurs femmes, qui accusent le psychanalyste d’agression sexuelle et de viol… Une nouvelle affaire qui n’a pas tardé à faire le tour des réseaux sociaux et des médias.
Dans leurs récits, toutes les présumées victimes décrivent le même mode opératoire. L’homme tenterait de s’isoler avec elles, souvent dans un hôtel privé. Il profiterait ensuite de cette promiscuité pour passer à l’acte.
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Les plaignantes, motivées par une récente polémique
Toutes le reconnaissent, c’est la ressortie polémique de son documentaire qui les a incitées à prendre la parole. Dans la séquence en question, le réalisateur Benoît Jacquot tient des propos controversés sur sa relation avec Judith Godrèche, alors adolescente.
Parmi les présumées victimes, on retrouve des têtes connues. Par exemple Muriel Cousin, journaliste et ex-compagne d’un célèbre humoriste, ou encore la comédienne Anna Mouglalis. D’autres femmes ont préféré garder l’anonymat.
L’une d’elles raconte : « Je le trouvais vieux et moche, mais quelque chose en moi me laissait croire que je pouvais avoir confiance. Il avait l’âge de mon père… En plus, c’était un psychanalyste. Pendant qu’on parle, il se tourne vers moi et, d’un seul coup, je sens sa langue râpeuse dans ma bouche ! Et là je vrille. Je suis sidérée. C’est comme un piège qui se referme sur moi. Je ne peux plus bouger, je suis un corps mort qui tremble, une poupée qu’on déshabille et à qui l’on peut faire ce que l’on veut ».
Le principal concerné fait valoir son droit de réponse
Dans ses colonnes, Elle magazine a donné au psychanalyste son droit de réponse. Peu disert, ce dernier a assure « n’avoir jamais abusé sexuellement de quiconque, et ce en aucune circonstance ».
Quelque temps avant, le praticien avait pris la parole concernant les propos de Benoît Jacquot enregistrés dans son documentaire. Dans les colonnes du Parisien, il avait alors reconnu la dimension polémique du film et salué Judith Godrèche pour sa prise de parole.
« Après avoir regardé la série avec Judith Godrèche, qui revient sur ce qu’elle a vécu et surtout après l’avoir entendue chez Quotidien, il est encore plus évident pour moi que tout serait à revoir dans ce film ». Affaire à suivre.
