« Il a enlevé son pantalon, et il m’a violée » : La déposition sordide d’une nouvelle plaignante contre Patrick Poivre d’Arvor
Le nouveau numéro de Complètement d’enquête a totalement relancé l’affaire PPDA. L’ancien présentateur est accusé de violences sexuelles et de harcèlement par plus d’une vingtaine de femmes. L’une d’entre elles vient de porter plainte pour viol et sa déposition a été dévoilée.
PPDA accusé de violences sexuelles : il se défend !
A la veille de la diffusion du nouveau Complément d’enquête, des témoignages de potentielles victimes du journaliste Patrick Poivre d’Arvor ressortent. L’ancien présentateur du JT a décidé de riposter en portant plainte pour dénonciation calomnieuse.
Le journaliste se défend en affirmant que ce sont « des femmes éconduites, en mal de renommée, et/ou féministes de la dernière heure » .
Ce soir, France 2 va s’intéresser aux plaintes déposées pour viols ou harcèlement sexuel visant le journaliste avec un numéro à 23h nommé : « PPDA, la chute d’un intouchable » . De nouvelles révélations pourraient encore tomber.
Complément d’enquête va notamment dévoiler des lettres fournies par PPDA qui iraient à l’encontre des accusations : « Pour sa défense, PPDA produit des lettres de quatre de ses accusatrices, des lettres qui auraient été écrites après les faits d’agressions qu’elles dénoncent. Et, selon PPDA, ces lettres sont affectueuses et seraient incompatibles avec des faits de viol ou d’agression » , a dévoilé Romain Verley, qui travaille sur l’enquête depuis six mois, à Europe 1.
Nouvelle plainte pour viol : les détails sordides
Parmi les autres révélations, la nouvelle plainte pour viol d’une victime déposée ce mercredi 27 avril au commissariat du 20ème arrondissement de Paris. Cette jeune femme sera appelée « Mathilde » et est âgée de 24 ans à l’époque des faits.
Jeune diplômée, elle faisait ses débuts chez TF1. Le journaliste l’aurait alors convoqué dans son bureau en lui posant une question indiscrète. Il voulait savoir si elle avait un compagnon. Célibataire, elle répond que non et à ce moment-là tout bascule : « Il se lève, il fait le tour de son immense bureau, il vient s’asseoir à côté de moi, il met ses mains sur mes épaules et il m’embrasse. Il m’a basculée avec ses mains sur la moquette » . Et le pire se serait produit : « Il a enlevé mon pantalon. Il a enlevé son pantalon. Et il m’a violée. Je ne pouvais pas bouger » .
« Cela a duré deux minutes, pas plus de deux minutes. Il s’est rhabillé, je me suis rhabillée. Il m’a dit bonsoir, à demain » , a-t-elle ajouté. La jeune femme n’aurait pas réussi à se défendre suite à son état de choc : « Ma tête est partie ailleurs. Mon corps était là mais moi je n’étais plus là » , a-t-elle témoigné 27 ans après les faits.
Elle devient ainsi la septième plaignante pour viol contre le journaliste. Si Patrick Poivre d’Arvor nie toujours les faits, une ancienne directrice de la prestigieuse école de journalisme IPJ aurait expliqué à Complètement d’enquête ne jamais envoyer de jeunes étudiantes en stage dans les rédactions de PPDA, connaissant sa réputation « d’attaquer les filles » .