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« Condamnés à être malheureux » : Le témoignage déchirant de Bruno Guillon au procès de son home-jacking

Publié par Elodie GD le 23 Jan 2025 à 16:22

Présent avec sa femme au procès des individus responsables de son homejacking, Bruno Guillon s’est exprimé à la barre avec émotion.

Bruno Guillon témoigne à la barre

Ils peinent à s’en remettre. Les faits remontent à septembre 2023. Dans la nuit du 26 au 27, plusieurs individus pénètrent au domicile de Bruno Guillon, à Tessancourt-sur-Aubette, dans les Yvelines. L’animateur radio s’y trouve alors, ainsi que sa femme et son fils de 14 ans. Un détail qui ne semble pas déranger les malfaiteurs outre mesure.

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Pour cause, ils ont tout prévu. Aussitôt, ils se précipitent dans les chambres et ligotent les occupants avant de pointer une arme dans leur direction. Un geste que n’oublieront pas Bruno Guillon, sa femme et son fils, qui ont bien cru vivre leurs dernières heures.

« Les victimes aujourd’hui, c’est nous », lâche-t-il ce 22 janvier à la barre. « En réalité, ils ont brisé la vie d’un gamin de 14 ans au moment des faits. Il avait des rêves d’études qu’il ne fera pas parce que, à cause de cette agression, c’est devenu compliqué à l’école », poursuit l’animateur.

« Vous avez brisé une famille et un couple »

« Quand on élève un enfant, on est là dès son plus jeune âge pour lui dire qu’on peut l’aider et le défendre. Et là, il se retrouve avec un papa qui est nu, assis sur le bord du lit, les mains attachées dans le dos, en train de supplier les agresseurs de ne pas faire de mal ni à sa mère ni à lui. […] Vous avez brisé une famille et un couple. Nous, ma femme, mon fils et moi ; on est condamnés à être malheureux pour le restant de nos jours« .

Des confidences bouleversantes qui ne suffiront pas à effacer de leurs mémoires cette nuit d’horreur. Face à eux, cinq personnes étaient entendues pour « complicité de séquestration, complicité de vol avec violence, association de malfaiteurs ». Deux personnes mineures ont déjà été jugées et condamnées dans le cadre de cette affaire.

Les cinq autres risquaient des peines allant de cinq à dix ans de prison. Ils ont finalement été condamnés de peines plus importantes allant de trois à douze ans. Dans ses colonnes, Le Parisien rapporte par ailleurs une ambiance tendue dans le box des accusés. En effet, deux d’entre eux en sont venus aux mains et ont dû être séparés par un surveillant pénitencier.

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