Dany Boon : pourquoi l’acteur démarre mal 2025
Dany Boon sait tout faire. Devant ou derrière la caméra, ainsi que sur les planches de grandes salles parisiennes, il s’amuse comme un enfant. Dès qu’il est à l’affiche, le succès est pratiquement toujours au rendez-vous. Hélas, sa vie privée est loin d’être un long fleuve tranquille. Marié à trois reprises, il surveille les membres de sa tribu recomposée comme le lait sur le feu. Or, un terrible incident vient de se produire ! On va tout vous raconter dans les moindres détails.
Un passé en dents de scie
Aussi loin qu’il souvienne, le malaise est omniprésent dans le quotidien de Dany Boon. Et pour cause, lorsque sa mère tombe amoureuse d’un algérien, la tension grimpe d’un cran avec ses parents. Incapable d’accepter cette romance, et encore moins la grossesse, le grand-père de l’acteur prend une décision glaçante. Jusqu’à son dernier souffle, il bannit sa fille, le géniteur et le futur bébé.
Malgré tous ses efforts, Dany Boon ne parvient pas à tisser des liens. Maigre consolation, à de très rares occasions, et en « cachette« , il voit sa mamie. À l’adolescence, il prend son courage à deux mains et tente d’apaiser les tensions avec son papi. À peine arrivé, son équilibre vacille. « Il m’a foutu dehors et m’a claqué la porte au nez. »
Un autre épisode hante Dany Boon. « On est allé au mariage de mon oncle et elle n’avait pas le droit de traverser la rue. Ils sortaient de l’hôtel de ville et on était sur le parking en face. On était habillé endimanchés et ma mère pleurait. » Dès lors, le petit garçon est à la croisée des chemins. À sa manière, il va transformer l’essai et grandir un peu plus vite que ses camarades. « En voyant ma mère souffrir, je me suis dit « faut que je la fasse rire pour qu’elle aille mieux ». »
Alors que d’autres mettent des mots sur les maux de l’âme, Dany Boon utilise dans un premier temps sa collection de feutres et ses crayons de couleur. En effet, inscrit à l’École supérieure des arts Saint-Luc de Tournai, il rêve de devenir dessinateur.
À la fin des années 80, Dany Boon déménage à Paris. Sans le sou, il enchaîne les petits boulots. Il se grime en mime le jour et s’inscrit à des « scènes ouvertes » la nuit. À l’instar des « comedy club », le principe est le suivant. « 7 artistes disposent de 5 minutes entièrement libres sur scène.«
Quand Dany Boon amuse la galerie
Avec son nom de baptême (Hamidou), il ne peut pas percer. Donc, il se choisit un pseudonyme. Très vite, il fait confiance au héros de son enfance, Daniel Boone. Comme l’atteste l’image ci-dessus, que ce soit en format papier ou bien à la télévision, le trappeur américain donne du courage au comédien.
Lors d’un festival à Rochefort, il croise la route de l’animateur Patrick Sébastien. Tout au long de sa carrière, ce dernier a toujours eu un sacré flair pour détecter des talents. C’est pourquoi, 10 minuscules minutes de spectacle suffisent à le convaincre de devenir son producteur. Conscient de cette belle opportunité, Dany Boon s’empare de la perche.
Inspiré comme jamais, Dany Boon écrit un sketch sur une thématique tabou : la dépression. Face à des spectateurs hilares, il répète ce mantra en boucle. « Je vais bien, tout va bien, je suis gai, tout me plaît, je ne vois pas pourquoi, pourquoi ça n’irait pas ».
C’est l’évidence, Dany Boon a en mémoire les conseils avisés de ses professeurs de dessin. Aussi, pour parler du « k-way », rien de tel qu’une onomatopée. À peine prononcée, impossible de résister !
« Harlequin, champion de l’amour » Avec ces 4 termes, Dany Boon ironise sur la littérature à l’eau de rose. Jamais vulgaire, mais parfois un peu provocateur, il s’inspire de situations quotidiennes. Et ça lui réussit !
Vous l’avez compris, Dany Boon a plusieurs cordes à son sac. Derrière un piano, il revisite la chanson mythique du film « Talons Aiguilles ».
Dany Boon au cinéma
Dans la suite de « Pédale douce », Dany Boon donne la réplique à Gérard Darmon, mais aussi à la pétillante Michèle Laroque. Malheureusement, les critiques et les spectateurs ne sont pas au rendez-vous.
Loin de se décourager, Dany Boon essaie un autre registre : les films dramatiques. Geste symbolique, l’académie des Césars le nomme dans la catégorie « meilleur acteur dans un second rôle ». Même s’il ne repart pas avec la statuette, il s’accroche à sa bonne étoile.
Dans l’histoire du septième art, Francis Veber est à l’évidence le roi de la comédie. On lui doit notamment « Le dîner de c*ns », « Le placard » ou « Tais-toi ». Pour « La Doublure », il recrute deux stars du stand-up, Gad Elmaeh et Dany Boon.
Enfin, le réalisateur des « Bronzés » fait appel à Dany Boon pour « Mon meilleur ami ». Qu’on se le dise, malgré leurs différences, les deux Daniel s’entendent à merveille.
Un réalisateur pas comme les autres
En 2005, Dany Boon se lance un curieux pari. Et s’il passait de l’autre côté du miroir ? « Je dois avouer une grande jubilation à diriger et observer mes acteurs mettre en vie mes personnages. »Pour son premier film, il ne prend pas trop de risques. En effet, il se base sur un scénario qu’il maîtrise sur le bout des doigts, celui de sa pièce « La vie de chantier ». Question casting, il fait confiance à son amie Michèle Laroque.
Pour Dany Boon, il y a eu un avant et un après « Bienvenue chez les Ch’ti ». De fait, son film pulvérise tous les records. D’abord, en termes d’entrée, il dépasse « La Grande Vadrouille », « Astérix mission Cléopâtre » ou encore « Les visiteurs ». Ensuite, à l’heure où nous écrivons ces lignes, il existe plusieurs versions à l’étranger. Enfin, sa complicité avec sa mère de cœur Line Renaud, ses fous rires avec Kad Merad crèvent l’écran.
Dans « Rien à déclarer », il fait appel à Benoît Poelvoorde. Entre les deux comédiens, l’alchimie est quasi immédiate. Et pour cause, ils ont un point commun, celui d’avoir été sur les bancs de la même école en Belgique.
Incapable de s’arrêter en si bon chemin, il se tourne en dérision. De surcroît, dans Supercondriaque, il évoque sa phobie pour les maladies et les microbes. Le petit garçon en lui jubile. Plus que jamais, le rire est son antidote contre la morosité.
Un an plus tard, il redonne sa chance à Alice Pol. Après la médecine, il enfile un costume de professionnel de la sécurité. Quelques mois plus tard, il décroche une récompense étonnante. Non décernée par ses pairs, elle ne salue pas la qualité de son jeu ou sa reconversion en réalisateur. Par contre, ce César du public a une place particulière dans son cœur.
Généralement, les suites sont moins bonnes…mais Dany Boon est l’exception qui confirme la règle ! Quand il se met à écrire « La ch’tite famille », il a un objectif. « Revenir à quelque chose de plus familial, intime et sans doute personnel« .
Dany Boon, un homme engagé
Depuis le milieu des années 90, Dany Boon met un point d’honneur à utiliser sa notoriété au profit de l’association suisse Children Action. Sur la petite dizaine de soirées destinées à récolter des fonds, le producteur répond présent à plus de la moitié.
Au début du second millénaire, Dany Boon entend parler d’un test de maison relais pour SDF. Cerise sur le gâteau, la ville prête à accueillir se trouve dans le Nord de la France. Devenu le parrain, il s’investit pour que le projet aboutisse. Chèque de 250 000 euros, participation à « Qui veut gagner des millions », il ne se repose pas sur ses lauriers.
Juste après le tournage de « Bienvenue chez les Ch’ti », une tornade balaie tout sur son passage. Déterminé à soutenir les victimes, Dany Boon rassemble des fonds pour une association locale.
En politique
Échaudé par le racisme de son grand-père, Dany Boon persiste et signe. A ses yeux, « Le Nord Pas-de-Calais a toujours été une terre d’accueil, de tolérance, de respect de l’autre et de Àses différences« . Aussi, en découvrant les résultats des municipales à Henin-Baumont, il a un choc. « Quoi qu’il se soit passé dans votre ville, quelles que soient vos colères et vos frustrations, rien ne justifiera jamais de voter pour un parti d’extrême droite. »
En décembre 2015, sur les réseaux sociaux, Dany Boon tire à nouveau la sonnette d’alarme. Inquiet, il sollicite ses « biloutes« . « Je ne peux pas croire que ma région, celle où je suis né, où j’ai grandi, où j’ai tout appris, que j’aime tant et que je mets en valeur dans mes spectacles et dans mes films depuis plus de 25 ans en vantant sa tolérance, son ouverture d’esprit, son sens de l’humour, sa générosité et son humanité, soit demain dirigée par un parti d’extrême droite »
Qui sont les femmes de la vie de Dany Boon
Sophie Hermelin
Grâce à elle, Dany Boon découvre les joies de la paternité. Certes, le petit Medhi va devoir partager son géniteur avec ses autres conquêtes. Néamoins, dès qu’il a l’occasion, le comédien donne un coup de pouce à son musicien de fils.
Judith Godrèche
Lorsqu’il croise sa route, Dany Boon a un coup de foudre pour cette actrice. Et la réciproque est vraie. Après lui avoir passé la bague au doigt, ils accueillent le petit Noé. Qu’on se le dise, il ressemble comme deux gouttes d’eau à son clown de père. Malgré leur divorce, elle sait qu’elle peut compter sur son indéfectible empathie. Preuve étant, lors des dépôts de plainte de son ex contre Jacques Doillon et Benoit Jacquot, il la soutient publiquement.
Yael Harris
Mariage, coup de foudre, trois bébés, déménagement aux États-Unis puis à Londres : Dany Boon avait tout pour être heureux avec elle. Néanmoins, une autre femme va venir bousculer toutes ses convictions.
Et là, tout bascule !
Ah que l’on aurait aimé être une petite souris pour assister aux répétitions de « Radin ». Et pour cause, sur ce film, il fait la connaissance de Laurence Arné. D’abord amis, ils vont mettre quelques années à s’avouer leurs sentiments.
Du propre aveu de la comédienne, Cupidon était aux premières loges de leur romance. « On est tombés amoureux en travaillant ensemble. C’est vraiment très stimulant« . De son côté, Dany Boon officialise les choses d’une façon anodine sur les ondes de « RTL ». « J’étais chez moi avec Laurence et les enfants, et on a commencé à rencontrer les voisins, faire des pots, des bouffes, des barbecues »
Des étoiles dans les yeux, Laurence Arné est convaincue d’avoir trouvé chaussure à son pied. « C’est devenu un mentor et il m’inspire beaucoup. Il y a une vraie complicité artistique et c’est super. Je suis très chanceuse ».
Depuis l’été 2024, d’étranges rumeurs circulent sur le compte des tourtereaux. Contre toute attente, Laurence Arné va mettre les pieds dans les plats. « Je ne cristallise pas du tout sur la famille parce que ça peut aussi générer beaucoup de frustration, de souffrance pour celui (ou celle) qui finit par vivre dans l’abnégation. Il faut faire attention à ne pas se sacrifier et oublier son épanouissement personnel. » Elle persiste et signe. « Je l’ai vécu avec le père de mon fils et avec tous mes autres partenaires » Dès lors, elle explique les coulisses de son déclic. « Si l’on n’est plus en phase avec ses émotions ou ses principes, il vaut mieux se séparer« . Pour le moment, Dany Boon n’a pas réagi ! Affaire à suivre !