« Je vis un enfer » : la chanteuse Hoshi toujours victime de cyberharcèlement, elle dénonce ceux qui gâchent sa vie
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Depuis l’année 2020, la chanteuse Hoshi est la cible d’intimidations et de menaces sur les réseaux sociaux. La raison ? Elle a embrassé l’une de ses danseuses sur la scène des Victoires de la musique. Depuis, sa vie est un enfer.
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Hoshi cible d’insultes et de critiques
Il aura fallu attendre trois ans qu’un de ses harceleurs comparaisse devant la justice. Un combat de longue haleine aux conséquences minimes par rapport au préjudice subi.
« Depuis 2020, je vis un enfer » , explique Hoshi, dans une lettre lue par son avocate durant l’audience. Une audience qui se tenait ce 2 juin et durant laquelle comparaissait l’un des cyberharceleurs de la chanteuse de 26 ans.
Et si elle était auparavant déterminée à assister à ce face à face, la chanteuse dit ne plus en avoir la force aujourd’hui. Elle qui vit un enfer depuis trois longues années. Et ce, uniquement parce qu’elle a embrassé une autre femme, dans un geste de revendication. Un geste qui n’a visiblement pas fait l’unanimité.
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La peur au ventre
Depuis, les messages haineux et à caractère lesbophobes se bousculent sur ses réseaux sociaux. « En plus de me harceler, on essayait de trouver mon adresse » , explique Hoshi qui a dû déménager à plusieurs reprises. BFMTV précise aussi que l’adresse de ses parents a été dévoilée.
Conséquence : la jeune artiste vit la peur au ventre. Une peur qui ne la quitte plus depuis trois ans et qui l’empêche de se retrouver « seule dans la rue » . Suite à cet acharnement, elle a eu 21 jours d’ITT. Dommage collatéral, sa compagne et manageuse a aussi vu changer depuis l’année 2020.
Un seul des harceleurs face à la justice
Malgré le jugement qui se tient ce 2 juin, Hoshi n’a pas hésité à dénoncer les « pseudos qui gâchent des vies« et n’a pu s’empêcher de penser aux « visages souriants des harceleurs » qui, eux, ne seront pas présents dans la salle au moment du jugement.
En effet, huit autres comptes avaient été identifiés par la Brigade de répression de la délinquance lors de l’enquête. Six personnes ont été identifiées dont cinq mineurs. Malheureusement, seul le majeur paraîtra devant le tribunal correctionnel ce vendredi.
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