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Claude François : nouvelles révélations sur sa personnalité sombre

Publié par Déborah Attias le 23 Mar 2025 à 12:10
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Presque un demi-siècle après sa mort, le fantôme de Claude François rôde encore chez ses admirateurs. En effet, le refrain de ses tubes résonne encore dans les esprits ou les fêtes de famille. Or, en coulisses, le chanteur terrorisait ses proches. Pire encore, il entretenait une relation toxique avec la gent féminine. Comble de l’horreur, à l’instar de sa mère interdite de casino, il a laissé une dette colossale à ses propres enfants. Pour la première fois, nous allons vous révéler sa personnalité ambivalente.

Des débuts difficiles

Le drame de l’enfance

Pour bien comprendre les failles de Claude François, nous devons impérativement remonter le temps. Jusqu’à sa majorité, il s’épanouit en Égypte, entouré de son père, sa mère et sa sœur. Grâce à son statut d’employé au canal de Suez, son géniteur subvient aux besoins de toute la famille. Hélas, l’équilibre de cette famille va s’effondrer au milieu des années 50.

Comme nous venons de le mentionner, le conte de fées de Claude François s’achève en 1956. À l’époque, la nationalisation du canal Suez défraie la chronique. Sur place, les Français ne sont les plus les bienvenus. Pire encore, les agressions physiques et psychologiques se multiplient.

Dans ce contexte épineux, la seule solution est de fuir, et de donc tout laisser derrière soi. Plus qu’un choc, c’est un réel traumatisme pour le jeune homme qui n’a plus aucun repère. La seule lueur d’espoir provient de Josette. De surcroit, la fille ainée et soeur de Claude François vient de marier et a une bonne situation à Monaco.

Le retour en France

Deux ans plus tard, Claude François est au bout du rouleau. Pas franchement convaincu par son métier de guichetier dans une banque, ce mélomane dans l’âme se réfugie dans la musique. Après avoir crée un groupe avec ses amis, il se fait recruter par le grand orchestre du Sporting Club de Monte-Carlo. C’est l’évidence, en s’inscrivant s’à l’Académie nationale de musique, il ne se laisse aucun répit. Avide de connaissance dans les instruments, il veut également perfectionner sa voix.

Très vite, il se démarque et rejoint l’orchestre de Marcel Blanchi à l’hôtel Le Provençal de Juan-les-Pins. À ce moment-là, Claude François confie à ses parents qu’il veut en faire son métier. Si sa mère le soutient, ce n’est pas le cas de son père. Encore traumatisé par le départ d’Égypte, ce dernier ne pardonnera jamais à son fils de ne pas suivre ses conseils à la lettre.

Ravi de pouvoir enregistrer son premier disque, Claude François fonde tous ses espoirs dans ce projet. Hélas, le « Nabout twist » est un échec commercial. Qu’à cela ne tienne, il va s’accrocher à son bonne étoile et ses efforts vont finir par payer.

Le succès arrive (enfin) pour Claude François

Depuis toujours, le principal échappatoire de Claude François est la musique. Aussi, en entendant le tempo d Girls Girls Girls (Made to Love) d’Eddie Hodges, il a un déclic. Et s’il adaptait les paroles en français ? Après une quantité considérable de rebondissements, il signe un contrat avec la maison de disques Fontana veut. Une fois son 45 tours en main, il harcèle le directeur de Daniel Filipacchi pour être diffusé plusieurs fois par jour sur Europe 1. À la fin 62, il fait la première partie du concert de la chanteuse Dalida.

Sa rencontre avec l’imprésario Paul Lederman marque un tournant. En effet, à l’époque, son mentor a le bon carnet d’adresse. Aussi, motivé comme jamais, Claude François va enchaîner les succès et les spectacles.

Pouvant enfin se loger dignement, Claude François investit dans l’immobilier. Cet appartement cossu du 16ᵉ arrondissement va rapidement être assiégé jour et nuit par ses fans.

Quand il a envie de s’évader, Claude François se rend au moulin de Dannemois. Situé dans en banlieue parisienne et plus spécifiquement dans l’Essonne, son havre de paix ne désemplit pas. Certes, son entretien coûte une fortune, mais il compte sur sa mère, Chouffa, ainsi que sa sœur pour tout diriger en son absence.

Au milieu des années 60, il prend une décision fracassante. À l’instar de ses idoles américaines, il ne va plus être en tête-à-tête avec ses musiciens sur scène. Désormais, des danseuses, surnommées affectueusement « les Clodettes », vont sillonner les routes de France à ses côtés.

Qui sont les femmes de la vie de Claude François ?

Quand il n’était pas encore connu, Claude François s’engage aux côtés de la danseuse Janet Woollacot. Hélas, jaloux, il ne supporte pas que son épouse sourit à d’autres hommes. Donc, après 7 ans de vie commune, elle le quitte et se réfugie dans les bras de son collègue, Gilbert Becaud.

Un an avant sa victoire à l’Eurovision, la chanteuse France Gall tombe sous le charme de Claude François. Et la réciproque est vraie. Qu’on se le dise, ce n’est pas leur différence d’âge qui va tout gâcher à ces deux icônes de la génération yéyé. Par contre, l’attitude du chanteur va tout gâcher. Preuve étant, le soir de la victoire, au lieu de la féliciter, il préfère la quitter.

Qui sont ses enfants ?

Avec Isabelle Forêt, Claude François découvre les joies de la paternité à un an d’intervalle. Or, contre toute attente, il décide de cacher la naissance de son fils pendant six longues années. Selon un proche, l’objectif n’était pas de protéger le bambin, mais de « conserver son image de séducteur, d’homme libre pour ses groupies. Pour sa carrière. La seule chose qui comptait à ses yeux ».

D’autre part, elle évoqué un énième côté sombre de Cloclo. « Chaque semaine, il fallait repeindre la montée d’escalier, pour qu’elle soit très blanche. Tous les vendredis soirs, je la repeignais moi-même à quatre pattes. Tout devait être perfection » De plus, elle confirme les propos de sa première épouse Janet. « Son côté possessif était invivable. Je ne pouvais pas aller au cinéma, ni sortir, ni continuer à faire des photos sans que ça déclenche des crises terribles. J’en ai eu marre de ses caprices. »

Si elle veut s’en sortir et ne plus jamais traumatiser ses enfants avec les névroses de leur géniteur, elle n’a pas le choix. Elle doit plier bagage, prendre ses garçons sous le bras et s’enfuir à plusieurs centaines de kilomètres. Avec un certain recul, elle ne regrette pas de s’être installée dans le Midi.

Juste avant le deuxième millénaire, soit vingt ans après la mort du chanteur, la presse dévoile qu’il a eu une fille cachée, Julie Bocquet. Après avoir découvert l’identité de son père, elle décide de se manifester auprès des héritiers. Ne parvenant pas à obtenir gain de cause, elle va avoir l’opportunité de réaliser plusieurs tests ADN. D’abord, en secret, grâce à un mégot de cigarette d’un des fils. Puis officiellement. A chaque fois, le résultat est sans appel. Cette jeune fille belge dit la vérité !

Des polémiques avec les femmes à la pelle

Après avoir longtemps enquêté, la journaliste Isabelle Catélan persiste et signe. Derrière son grand sourire et son apparente bienveillance, Claude François cache ses démons. « Obsessionnel, maniaque, colérique, (il se conduit en vrai despote » avec ses salarié(e)s. Sur scène ou dans les loges, il ne laisse rien passer. On l’a compris, la moindre erreur se transforme en drame.

Afin d’illustrer ses propos, une ancienne Clodette brise le silence sur le plateau de TPMP People. Ketty ne peut pas oublier cette répétition où il lui a demandé de « retourner sur son cocotier » à cause d’un faux pas.

Un homme volage

Quelques années avant sa mère, le trentenaire se confie à nos confrères de la RTBF sur ses « préférences quasi obsessionnelles » en matière de femme. :« J’aime jusqu’à 17-18 ans, après je commence à me méfier. Bien sûr, j’ai des aventures au-delà, heureusement, mais après les filles commencent à réfléchir, elles ne sont plus naturelles, ça commence même quelquefois avant. »

Une santé en dents de scie

Fin février 1965, un gala à Abbeville tourne au cauchemar. Pendant qu’il dansait, la scène s’est effondrée. Résultat des courses, il a plusieurs côtes cassées et doit interrompre sa tournée. Fort heureusement, sa mère est à son chevet et ses fans ne perdent pas une miette de sa convalescence.

Cinq ans plus tard, à Marseille, Claude François fait un malaise sur scène. Évacué sur une civière, puis en avion, son producteur laisse très peu d’espoir à ses admirateurs. Victime d’un burn-out, il doit reprendre des forces s’il veut continuer d’exercer son métier avec autant de fougue.

Bien des années plus tard, son biographe Bertrand Tessier rétablit la vérité sur cet épisode sinistre. « Tout ça, c’est pipeau, C’est lui qui a monté ça. Il a fait ça pour qu’on parle de lui.» À l’époque, il est dans le creux de la vague et les ventes ne décollent pas. Avec le recul, le cercle rapproché du chanteur ne regrette pas d’avoir menti. Et pour cause, juste après, il va rentrer dans la légende.

Un an avant sa mort, il fait un dramatique accident de voiture. Sauf qu’il n’est pas seul à bord de sa Mercedes puisqu’il y a sa chérie, son chauffeur, sa costumière et une programmatrice d’Europe no 1. Après avoir doublé une voiture, le chanteur remarque que cette dernière ne les laisse pas tranquilles. Très vite, tout va déraper et de nombreux coups de feu sont tirés. Miraculeusement, les cinq passages s’en sortent sans la moindre égratignure. Quant aux tireurs, ils sont arrêtés et déjà connus des services de police.

QUID de la mort de Claude François

Le 11 mars 1978, à 14 h 45, Claude François succombe des suites d’un œdème pulmonaire. Non pas qu’il avait une pathologie, mais il a s’est électrocuté quelques minutes auparavant avec une applique de sa salle de bain. Voulant la remettre en place, il aurait oublié qu’il avait les pieds dans l’eau.

Très vite annoncée à la télévision, par ses amis Guy Lux, Michel Drucker qui l’attendait dans son émission, Pierre Perret et Sylvie Vartan, toute la France est sous le choc. Du reste, cette séquence est encore disponible sur YouTube.

Quatre jours plus tard, le jour de ses funérailles, les fans découvrent son titre mythique Alexandrie, Alexandra. Plus qu’un symbole, il évoque son enfance en Égypte. Embaumé dans un costume bleu électrique, le visage du chanteur est désormais éternel pour tous ses fans.

Des soucis d’argent

En 1972, il se dispute avec le compositeur de « Viens à la maison« . C’est pourquoi, à la dernière minute, il change le titre et obtient les faveurs du public.

Un an plus tard, Claude François est dans le collimateur de la justice. Accusé d’avoir dissimulé de l’argent au Fisc, il va devoir repondre des accusations. Le 24 juin de la même année, il est condamné à huit mois de prison avec sursis et 25 000 francs d’amende et doit régler en urgence un arriéré d’impôts de quelque 500 000 francs.

À sa mort, ses enfants l’ignoraient, mais leur père avait une dette de “10 millions de francs. 1 milliard, on disait à l’époque, d’anciens francs”. Pour pouvoir la rembourser sans avoir à trop y laisser des plumes Coco et Marc se rendent à l’évidence. Ils doivent vendre le fameux moulin. Aujourd’hui, de l’eau a coulé sous les points puisque cette demeure est transformée en musée.

Dès lors, les actuels propriétaires semblent rétropédaler et seraient prêts à négocier avec les héritiers. De son côté, l’ainé croise les doigts pour le récupérer et « le transformer pour faire un hôtel-restaurant, un vrai Graceland à la française » On croise les doigts pour que ce rêve devienne bientôt réalité !

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