Christophe Dechavanne devant la justice pour conduite sous stup*fiants en récidive
Contrôlé en excès de vitesse et sous l’emprise de stupéfiants, Christophe Dechavanne comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Moulins (Allier) ce 20 février.

Des faits qui remontent au mois d’août 2024
On ne le présente plus. Figure incontournable du paysage audiovisuel, Christophe Dechavanne retrouve les téléspectateurs tous les samedis aux côtés de Léa Salamé dans l’émission Quelle époque !, sur France 2. Un rendez-vous que certains ne manqueraient pour rien au monde. Mais alors que le chroniqueur s’affiche — presque – toujours jovial à l’écran, une affaire remontant au mois d’août dernier le rattrape.
Selon les informations de La Montagne, l’homme aurait fait l’objet d’un contrôle au cours duquel les gendarmes ont établi qu’il aurait fait « usage de substances ou plantes classées comme stup*fiant en récidive ». Il se trouvait alors sur un axe départemental de l’Allier.
Selon le « rôle » auquel La Montagne aurait eu accès, les militaires ont indiqué avoir contrôlé « un automobiliste âgé de 66 ans, immatriculé en dehors du département ».
« Je sais très bien quelle réputation j’avais dans Paris »
Testé positif à la coca*ne, le contrevenant « avait également commis un excès de vitesse, roulant à 120 km/h au lieu des 80 km/h autorisés » sur la RN7. Si le nom du chroniqueur n’est pas mentionné dans le document, tout laisse à penser qu’il s’agit bel et bien de lui. Contacté par Libération, son avocat « ne confirme, ni n’infirme rien ».
Cela fait des années que des rumeurs de consommation de stup*fiants entourent Christophe Dechavanne. Dans son autobiographie Sans transition, il était allé jusqu’à évoquer le sujet. « Je sais très bien quelle réputation j’avais dans Paris. Je sais en plus qui l’a fait courir la première fois, et je suis allé lui dire qu’il fallait que ça s’arrête. Mais c’était trop tard », expliquait-il.
Dans ses colonnes, Le Parisien évoque une audience qui se tiendra dans l’Allier ce jeudi 20 février. Le chroniqueur risque « une amende, une suspension ou une annulation de permis, voire une peine de prison ». Contacté par Libération, le parquet de Moulins n’a pas souhaité s’exprimer.