Disparition d’une célèbre chanteuse à seulement 67 ans…
C’est ce mercredi, que l’interprète et compositrice, Angélique Ionato s’est éteinte des suites d’une longue maladie. C’est le fils de la chanteuse, Alexis Sévenier, qui a annoncé la triste nouvelle.
Disparition d’une voix
Après des concerts durant des années sur les plus grandes scènes françaises, c’est ce mercredi qu’Angélique Ionatos est décédée, dans ce pays qu’elle aimait tant : la France. D’après les informations qui sont parvenues à l’AFP, par son fils Alexis Sévenier, la chanteuse grecque serait partie des suites d’une longue maladie.
La chanteuse est née en 1954 à Athènes, mais elle a dû quitter son pays natal malgré elle : ses parents ont dû fuir la dictature des colonels en Grèce dès 1969. Ils se sont installé en France.
Rapidement inspirée par le chant, elle s’est lancé dans une carrière musicale en 1972, avec son premier single intitulé « Résurrection » , accompagnée de son frère Photis. Un son qui a d’ailleurs été récompensé par le prix de l’Académie Charles-Cros.
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Une chanteuse au succès fou
Une chanteuse qui ne s’enferme pas dans une catégorie musicale : elle s’est entouré de musiciens de différents horizons tout au long de sa carrière avec le contrebassiste Claude Tchamitchian, le bandonéoniste argentin Cesar Stroscio ou encore le violoniste Michael Nick, par exemple. Angélique Ionatos ne manque pas de diversité ethnique dans ces musiques.
Différentes interprétations sont également proposées par la chanteuse allant des poèmes du Chilien Pablo Neruda, des textes du journal intime de Frida Kahlo, ou tout simplement, du tango.
C’est en France également, qu’elle a rencontré celui qui est devenu son époux : Claude Sévenier, qui est aussi, le directeur du Théâtre de Sartrouville dans les Yvelines. Par la suite, elle a eu son enfant : Alexis Sévenier.
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