Disparition d’un célèbre chanteur français à l’âge de 83 ans
Henri Tachan s’est éteint ce 16 juillet à l’âge de 83 ans dans le Vaucluse. Chanteur prolifique dans les années 60, il n’a toutefois jamais été considéré comme l’un des grands noms du répertoire français. Cela n’a pas empêché des artistes tels que Jacques Brel de saluer son œuvre.
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Un artiste pas assez reconnu
Il a tiré sa révérence le même jour que Jane Birkin. Si la dernière est partie sous les acclamations et les hommages, Henri Tachan a connu un départ plus discret.
Connu pour ses morceaux Une pipe à pépé ou Les mauvais coups, il était catégorisé comme chanteur engagé. Engagé notamment pour la cause des femmes, dont il observait les difficultés en chanson. Dans son œuvre, l’artiste abordait également son enfance difficile en pensionnat catholique.
En 1965, il a obtenu le Grand prix de l’académie Charles Cros. En postface de l’album primé, il a eu droit à des félicitations de Jacques Brel en personne qui a écrit : « Le lion est lâché ! Écoutez-le rugir… Celui-là rugit fort et rugira longtemps » .
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Un chanteur engagé et aux paroles osées
Né d’un père arménien en 1939, Henri Tachan se destinait davantage à une carrière de politique. Pour cause, il se complaisait dans les débats politiques et s’était fait remarquer pour sa plume acérée.
Il avait d’ailleurs déclaré : « J’ai commencé sous de Gaulle, continué sous Pompidou, perduré sous Giscard, et sous Mitterand j’ai été ignoré. C’est chouette finalement la censure […]. Aujourd’hui, je ne sais à qui m’adresser. Les multinationales ? Big Brother » .
Il s’est fait remarquer lors de la sortie du titre Une pipe à pépé en 1982. Pour cause, le morceau traitait de la sexualité des personnes âgées. Un sujet qui avait créé la controverse à l’époque.
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