Ce célèbre influenceur condamné à sept ans de prison pour arnaque aux aides Covid
Ce jeudi 7 juillet 2022, l’influenceur PA7, de son vrai nom Paul Anthony vient d’être condamné à sept ans de prison pour « escroquerie en bande organisée ». Il avait incité plusieurs personnes à créer des entreprises durant la crise sanitaire du Covid-19 afin de toucher les aides de l’état et en contrepartie recevait un pourcentage.
« PA7 », d’influenceur à la case prison
Depuis plusieurs années maintenant, les réseaux sociaux ont pris une tout autre tournure. En effet, avec l’essor d’Instagram et de TikTok, n’importe qui peut devenir ultra-connu du jour au lendemain, sans talent particulier et avec juste un téléphone a porté de main.
Une situation qui pousse certains internautes à tout, juste pour être connu et vivre leur meilleure vie à Dubaï. Récemment, un étonnant scandale a été mis en lumière, le Dubaï Porta Potty. Des jeunes femmes étaient accusées de pratiques scatophiles ou zoophiles dans l’unique but de devenir célèbre. Et cette course à la célébrité, Paul Anthony en aura fait les frais.
Condamné à 7 ans pour escroquerie
En effet, l’influenceur vient d’être condamné à sept ans de prison et 80 000 euros d’amende ce jeudi 7 juillet 2022 pour escroquerie en bande organisée. Durant le confinement, le jeune homme avait incité les internautes a créé des entreprises dans le but de toucher les aides de l’état mis en place à ce moment-là. En tout 657 personnes se seraient laissées emporter par son arnaque.
Une fois l’entreprise créée, il touchait un pourcentage sur lesdites aides. PA7 a également l’interdiction de sortir du territoire français pendant cinq ans et n’a également pas le droit de créer quelconque entreprise. Une décision que son avocate a regretté : « C’est une peine pour l’exemple, c’est disproportionnel à la réalité du dossier » a déclaré Me Carole Foissy, auprès de nos confrères du Monde. La présidente du tribunal a assuré en rendant sa décision : « Le trouble à l’ordre public, économique et social est extrêmement grave s’agissant de cette délinquance opportuniste [consistant] à piller les fonds publics par pur esprit de lucre », expliquant par la suite que le comportement de l’influenceur était « celui d’un individu profondément ancré dans la délinquance rémunératrice », avec un « risque majeur de réitération ».