Catherine Laborde : incident pendant ses funérailles, ce que l’on sait
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Tout au long de sa carrière, Catherine Laborde a fait la pluie et le beau temps sur TF1. Incapables de se passer d’elle, les téléspectateurs ne perdent pas une miette de ses bulletins météo. Or, ils l’ignorent encore, mais l’animatrice vedette est au centre d‘un cauchemar sanitaire.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la maladie ne lui a laissé aucun répit. En exclusivité, nous allons vous raconter pourquoi son dernier adieu a failli virer à la catastrophe.
Catherine Laborde à jamais ancrée dans le cœur des Français
Le 11 juillet 1988 est une date importante pour Catherine Laborde. En effet, il s’agit de son tout premier bulletin météo. À l’instar de sa collègue Evelyne Dhéliat, elle se montre bienveillante avec les téléspectateurs. Yeux qui pétillent, sourire éclatant, sa douce voix résonne encore dans nos esprits. Dès lors, elle va s’accrocher à sa bonne étoile jusqu’à ce fameux jour de 2015.
Lorsque son médecin généraliste lui apprend qu’elle est atteinte de la maladie de Parkinson, elle fait un malaise. En effet, sa mère avait également une maladie de cet acabit. Dans son livre, Catherine Laborde n’hésite pas à comparer le diagnostic à un « cyclone ». Certes, le choix de son vocabulaire n’est pas le fruit du hasard.
Habituée à donner des températures de l’Hexagone, Catherine Laborde se dit alors au centre d’un terrible engrenage. « Moi, je suis dans l’œil, il ne se passe rien, mais juste à côté, il y a les vents les plus forts (…) J’ai moins peur de ma maladie que mes proches »
Après entretien avec son médecin, Catherine Laborde pèse le pour et le contre. « Surtout, ne vous arrêtez pas de travailler, n’en parlez à personne, faites comme si de rien n’était ! ». Cependant, un peu près un an et demi plus tard, elle est à la croisée des chemins. Incapable de garder le secret pour elle, elle va décider de mettre ses filles dans la confidence.
Mais ce n’est pas une mission si facile. De surcroît, Gabrièle vit des kilomètres de sa mère Catherine Laborde. Quant à la seconde, Pia, elle travaille dans le milieu hospitalier. Aussi, elle a bon espoir qu’elle comprenne plus rapidement les raisons sa cachotterie. Encore une fois, elle décrit ce chapitre très compliqué à gérer. « Ç’a été un moment difficile. Plus difficile que je ne le croyais.»
La nouvelle se propage
A la croisée des chemins, Catherine Laban tient à préciser quelque chose d’important. Sentant que la fréquence des tremblements s’accélère, elle prend une décision fracassante. De plus elle souligne que dans son for intérieur elle ne « sentait plus tout à fait à ma place.» Dans un premier temps, elle avertit sa responsable hiérarchique qui n’est autre que Catherine Nayl, la directrice de l’information.
Après être passé aux aveux, elle ne se sent pas apaisée pour autant. Dès lors, ses filles vont l’aider à franchir le pas de l’annonce officielle. Cette phrase a priori anodine va avoir de lourdes conséquences pour la suite de la carrière de Catherine Laborde. « Maman, il te reste au moins dix années en bonne santé. Tu veux vraiment les donner à TF1 ou tenter autre chose ? »
Ce 1er janvier 2018 personne ne peut oublier. Voici comment Catherine Laborde va conclure son dernier passage à TF1. « Je vous ai raconté aujourd’hui le temps qu’il fera demain. Mais il y a aussi le temps qui passe, et ce temps-là, c’est le temps où je vais vous quitter. Après 28 ans de bons et loyaux services, je m’en vais. Je pars avec le froid, avec le temps, mais aussi avec tous ces souvenirs que vous m’avez donnés au fil des années. Je vous emporte avec moi. Vous m’oublierez, moi non. Je vous aime.»
Le long et éprouvant parcours du combattant de Catherine Laborde
Pendant quelques mois, Catherine Laborde garde le silence. Et pour cause, dans le plus gros secret, elle s’apprête à publier ses mémoires. Pour en faire la promotion, elle répond l’invitation d’Harry Roselmack. Dès les premières d’intérêt minutes de son portrait, elle tombe le masque. « C’est un état extrêmement pénible, comme si j’avais un poids à porter, que je sois d’accord ou pas d’accord, on ne sait plus où on est, on ne sait plus qui on est. Ça m’arrive souvent de perdre l’équilibre, de trébucher.»
Pour justifier ses propos, Catherine Laborde va utiliser un exemple glaçant.« Il y en a un tout à fait récent, c’est que je ne sais plus, quand je suis dans le noir, si je suis en haut ou en bas, j’ai l’impression d’être dans une sorte de machine secouée, c’est un état d’esprit qui accentue la peur».
Heureusement, dans son malheur, elle peut compter sur le soutien de son second Thomas Stern. Dans leur livre commun, ce dernier déclare avoir avoir fait un choix radical. « Je suis devenu aidant, je n’ai pas fait ma valise, je ne suis pas parti en courant. On est là par amour.»
Quelques pages plus loin, et auprès de nos confrères de Konbini, le papa de Sarah Stern évoque un sujet tabou. « La question de savoir ce que je deviendrais si elle n’est plus là, ça m’empêche de dormir toutes les nuits. » On a compris, lors de ses fréquentes insomnies, la question de partir ou non avec elle le torture. « Ce sont des choses douloureuses que de partir à deux. Je pense que quelqu’un qui a de l’amour pour vous, il doit pouvoir souhaiter qu’il partira seul ou je partirai seule.»
Deux ans plus tard, Thomas Stern seront souffrances de pour raconter l’évolution de la maladie à Faustine Bollaert. « Elle est entrée dans une phase où elle a du mal à s’exprimer. (…) Elle comprend ce qu’on lui dit, mais elle a énormément de mal à formuler les choses.»
La double peine des proches de Catherine Laborde
En avril dernier, sur le plateau de Jordan de luxe la sœur de Catherine Laborde s’exprime sans prendre de pincettes. « C’est une maladie très compliquée, la mémoire et l’équilibre font défaut, les mots ne viennent plus, elle perd la notion d’espace. Parfois, elle est présente et puis subitement elle est ailleurs. Elle va dire un mot à la place d’une autre.»
Face au dépit de notre confrère de C8, elle fait un constat implacable.« L’évolution est lente, donc c’est plutôt rassurant, mais elle ne peut pas rester toute seule une seconde. C’est impossible. Elle peut avoir des attaques de panique, elle peut tomber, il peut lui arriver n’importe quoi elle n’en est pas capable.»
A la fin janvier 2025, l’annonce tant redoutée par les fans des soeurs Laborde tombe sur Twitter. « Ma chérie, tu es partie sereinement dans ta maison de l’Ile d’Yeu que tu aimais tant. Il y avait autour de toi Gabrièle et Pia, tes filles, et Jimmy leur père. Et aussi ton mari Thomas pour tes derniers jours. Geneviève et moi étions avec toi la semaine dernière (…) Tu es partie ma chérie tout doucement, silencieusement, apaisée. »
Un dernier adieu
Grâce à notre ami Jean-François Guillot de l’AFP, nous découvrons le lieu et la date des funérailles. Cependant, au grand dam de ses proches, la cérémonie va être le théâtre d’événements troublants.
Avant le début de l’office, Françoise Laborde les dernières volontés de la défunte. Au lieu d’avoir des fleurs ou des couronnes mortuaires sur le cercueil, une rose rose pourra être épinglé sur les vestes. Ensuite, cette dernière incite pour que ses proches fassent « des dons à l’association des aidants et malades à corps de Lewy.» D »autre part, elle ne souhaite pas dresser de liste de convives puisque oordre est donné d’organiser une «cérémonie populaire».
A l’intérieur de l’église, un journaliste de Paris Match retranscrit mot à mot les mots de l’âme de ses deux filles. Comme le veut la tradition, c’est l’aînée qui prend la parole. « Ma chère maman, je crois que mon corps et ma tête n’ont pas bien compris que tu étais partie. Tu m’as enseigné le plus grand secret de l’amour : savoir aimer. La plus grande chance de ma vie a été d’être ta fille. Tu m’as offert une famille désordonnée mais unie, et que j’adore. Tu vas me manquer tous les jours du reste de ma vie. Je sais que ton étoile brillera ».
Puis, la cadette complète les propos en s’adressant aussi directement à sa chère génitrice. « Maman, on s’est dit beaucoup de belles choses ces dernières semaines mais je voudrais compléter quelque chose. Tu disais avoir peur de tout, alors que je te voyais tout surmonter. Merci pour la douceur, pour l’indépendance et la grande liberté que tu nous as offertes. Regarde maman comme nous sommes entourées aujourd’hui, nous ne serons jamais seules. Sans toi, les nuages sont moins jolis mais je continuerai à les regarder en pensant à toi »
Enfin, pourquoi ce dernier adieu, son mari conclut en ces termes. « Tu avais une âme, la chose mérite d’être notée car elle commence à se faire rare. Rien ne te l’a fait perdre, pas même la maladie« . Témoin du dernier souffle de sa compagne, sa douleur est palpable.
Mais c’est un détail loin d’être anondin qui va attirer l’attention des lecteurs de Paris-Match. En effet, dans son article, notre confrère glisse que“les obsèques ont malheureusement été interrompues à plusieurs reprises en raison de plusieurs pannes”.
Pour l’heure, mis à part ce témoin, personne n’est exprimé encore dessus. Nul doute que nous aurons plus de détails à vous fournir dans les prochaines heures que Catherine Laborde repose en paix !
